3. RÉALISATIONS EN MATIERE DE
DÉVELOPPEMENT.
La région de Toma est une zone totalement rurale
malgré le découpage administratif qui fait de Toma le chef-lieu
d'une province (le Nayala) ; ainsi Toma fait figure de ville. Mais
jusqu'à présent Toma n'a ni eau courante, ni
électricité et manque de voie routière praticable.
Quelques forages existent dans les villages tandis que des plaques solaires
sont observables çà et là dans la ville chez quelques
particuliers et dans l'un ou l'autre service administratif. L'éclairage
est essentiellement assuré par des lampes à pétrole dans
l'ensemble des villages.
Quelques structures de développement existent et
interviennent auprès des couches sociales. On peut citer l'A.D.R.TOM
(Association pour le Développement de la Région de Toma), le
C.R.P.A (Centre Régional de Promotion Agropastoral), l'association
PEM-LON (« Dites les femmes »), et l'UGPN (Union des Groupements
Producteurs du Nayala).
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Quant aux infrastructures scolaires, le département de
Toma possède 16 écoles primaires (en 1999) dont 7 dans la commune
de Toma même, un lycée provincial et un Centre d'Animation et de
Formation tenu par les Frères du Sacré-Coeur.
En matière de santé, il existe à Toma un
hôpital éclairé par plaques solaires et dont le bloc
opératoire est encore en construction. Dans chaque village, des femmes
formées à la fonction d'"accoucheuses villageoises" rendent
service aux autres femmes. Par contre, quelques-uns des villages seulement sont
dotés d'un P.S.P. (Poste de Santé Primaire).
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