2.1.4 : Les comptes financiers
2.1.4.1:Banques, établissements financiers
et assimilés : compte 52.
L'auditeur doit vérifier que l'incidence sur le
résultat des opérations rapprochées a été
correctement analysée : il s'agit de vérifier qu'il n'y a
pas de charges ou de produits différés.
Il est tenu de même de vérifier que la TVA a
été facturée par les établissements financiers pour
que l'entreprise puisse les récupérer.
2.1.4.2 : La caisse : compte 57.
L'auditeur doit s'assurer que :
- la caisse n'est pas créditrice ;
- toutes les opérations de caisse ont été
comptabilisées au fur et à mesure des mouvements de
numéraire ;
- la caisse en devise n'a pas été confondue avec
celle en franc CFA et qu'elle a été valorisée au cours de
change à la date de clôture.
Enfin, il doit examiner les mouvements de l'exercice et
rechercher par ailleurs les recettes et dépenses occultes a travers un
entretien avec les dirigeants de l'entreprise. Il doit aussi s'assurer que le
solde du compte caisse correspond exactement au résultat de l'inventaire
physique et que l'entreprise a déjà opéré des
contrôles inopinés.
2.1.4.3 : Intérêts courus
à recevoir : compte 506
L'auditeur doit vérifier leurs calculs et leur
rattachement à l'exercice en cours est correct.
2.1.4.4 : Virements internes : compte
58.
L'auditeur doit s'assurer que les écritures figurant
dans ce compte ne correspondent pas à des charges ou produits dont la
constatation serait différée et que ce compte est soldé
à la date de clôture.
2.1.4.5 : Valeurs à
l'encaissement : compte 51.
Vérifier l'encaissement des effets et s'assurer qu'il
n'existe pas d'effets fictifs en portefeuille dissimulant un
détournement.
En matière de TVA, l'auditeur doit s'assurer, pour les
prestations de services, que l'exigibilité de la taxe correspond
à la date d'échéance de la traite même si l'effet
est remis à l'escompte.
2.1.5 : Les capitaux permanents
2.1.5.1 : Le capital : compte
10.
Le capital est fixé par les statuts de chaque
société. Il représente la valeur nominale des actions ou
parts sociales des actionnaires ou des associés.
Il se compose ainsi par les apports faits à la
société par ses actionnaires ou ses associés en
numéraire ou en nature.
Pour les entreprises nouvelles bénéficiant
d'allègements d'impôts ou d'exonérations temporaires,
l'auditeur fiscal doit vérifier les conditions d'applications de ces
allègements.
En outre, l'auditeur va principalement s'assurer que la
société s'est acquittée des droits d'enregistrements
correspondant aux modifications de ce poste à savoir l'augmentation ou
la réduction de capital, la fusion, etc.
En cas de reprise ou transfert d'activité (fusion,
apport partiel d'actif), il doit vérifier que les amortissements
réputés différés auparavant perdent cette
qualité et sont considérés comme des déficits
ordinaires.
2.1.5.2 : Provisions pour risques et
charges : compte 19.
Ce sont des déductions destinées soit à
faire face à des pertes que des évènements encours rendent
probables, soit à couvrir des dépenses qui correspondent à
des charges ordinaires de l'entreprise mais dont l'importance et le
caractère nécessitent leur répartition sur un certain
nombre d'exercice.
L'auditeur doit s'assurer que toutes les provisions pour
risques et charges ont bien été réintégrées
dans le bénéfice imposable extra- comptablement.
2.1.5.3 : Emprunts et dettes
assimilées : compte 16.
Les dettes à plus d'un an concourent avec les capitaux
propres à la couverture des besoins de financement durable de
l'entreprise.
L'auditeur s'assure du respect des principes régissant
l'émission d'obligations et examine les tableaux d'amortissement des
emprunts, il s'assure de même que la réglementation des changes
est bien respectée, et par conséquent vérifier que les
dettes libellées en monnaies étrangères sont
évaluées à la date de clôture de chaque exercice en
fonction du dernier cours de change et que les écarts relatifs sont pris
en compte lors de la détermination du bénéfice
imposable.
S'agissant d'une société de personnes ou
d'associations en participation, l'auditeur doit vérifier que
l'entreprise a réintégré au résultat imposable les
intérêts servis à l'exploitant ou aux associés
à raison des sommes versées par eux dans la caisse de
l'entreprise en sus de leur apport en capital. Pour les sociétés
de capitaux ou assimilées, il vérifie que les emprunts
octroyés auprès des associés respectent les conditions de
déductibilité des intérêts servis.
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