PARTIE II :
ETAT DES LIEUX A ANTANANARIVO
Chapitre 3 : Identification du problème
Section 1 : Méthodologie adoptée
§1 : La documentation
Comme dans tout procédé de recherche, il nous a
été difficile de contourner cette méthode. La
documentation nous a permis de soutirer les positions doctrinales, les
idées, les thèses, les affirmations que les auteurs se font sur
la contrefaçon. Aussi avons-nous procédé à des
lectures d'ouvrages, de brochures et de magazines sur la contrefaçon.
Nous nous sommes également référés aux dispositions
juridiques régissant la contrefaçon à Madagascar.
D'un autre coté, nous nous sommes orientés sur
des recherches bibliographiques en effectuant des consultations sur internet.
Ce dernier étant, depuis la fin des années 90, le moyen
d'information le plus prisé, du fait qu'il demeure fiable et facilement
accessible. Il nous a permis d'avoir une vue générale sur la
situation mondiale et nationale de ladite contrefaçon et de renforcer
les informations déjà requises.
§2 : L'observation
L'observation du comportement des consommateurs, des
détaillants/grossistes, des autorités gouvernementales et des
réalités du marché ont été les premiers
moyens de déceler le problème de l'ineffectivité de la
lutte anti-contrefaçon. Ces observations se sont faites durant une
période de 4 mois, allant de Décembre 2008 à Mars 2009.
Celles-ci ont permis de constater directement le manque de rigueur quant
à l'application des lois, sanctions et normes, dans la mesure où
la vente des produits cosmétiques contrefaisants s'accroit sur le
marché de la capitale.
§3 : La collecte d'informations à partir
d'entretiens
Cette méthode consistait à effectuer des
entretiens directs auprès de personnes ressources dans les
établissements publics et privés. Ainsi, ces
établissements comprenaient :
· L'OMAPI
· Le cabinet de conseil Raketamanga
· Le service de la répression des fraudes au sein
du MECI
· Le service de lutte contre la fraude douanière
au sein de la DGD
· Le service des relations bilatérales au sein du
MAE
· Les producteurs locaux tels l'Homéopharma, les
entreprises Somalco et Diana
Les entretiens n'ont été que très peu
fructueux dans la mesure où les personnes interviewées ont
été réticentes et indifférentes. En effet, les
données et informations devant être collectées
auprès de l'Administration publique demeuraient confidentielles tandis
que les producteurs locaux ne pouvaient accueillir que leurs clients au sein de
leur siège.
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