CONCLUSION GENERALE
Contrairement à la comptabilité
financière qui est tournée vers l'extérieur, la
comptabilité de gestion est principalement utilisée en interne
par les gestionnaires et administrateurs, qui s'en servent pour prendre des
décisions stratégiques sur le contrôle et la croissance de
l'entreprise. La comptabilité financière utilise le coût
complet pour l'évaluation des stocks et le coût de revient. Ce qui
ne renseigne pas efficacement sur la marche de l'entreprise. Les variations de
stocks y sont tenues en valeur cumulative. Le manager a besoin de savoir ce qui
est sorti du magasin et pour quoi faire. D'où l'intérêt de
la comptabilité industrielle qui se donne spécifiquement la
mission de contrôler les coûts générés lors de
la fabrication ; elle permet de comparer les résultats réels aux
résultats prévus. Elle s'élance sur les
« traces » des coûts et des flux de consommation.
Ainsi, elle ferme toutes les voies de pertes et du gaspillage de ressources
afin d'optimiser la gestion industrielle. Elle devient dès lors un outil
de management indispensable pour assurer le développement durable des
entreprises. C'est avec l'acquisition du progiciel M3 en 2009 que la
comptabilité industrielle a pris forme à la SABC. Bien que les
résultats de cet outil ne soient pas encore exploités
suffisamment, il porte tout de même les germes d'un instrument d'aide
à la décision, au pilotage, au contrôle et à la
mesure des performances. Avec la comptabilité industrielle, la SABC peut
faire des gains de productivité spectaculaire. Ce qui justifie sa
réorganisation pour être à bout de sa noble vision :
celle de devenir l'entreprise performante de référence en
Afrique Noire. Telle est en dernière analyse, ce qui a fait l'objet
de notre travail.
Notre séjour à la direction
générale de la SABC nous a permis d'améliorer nos
connaissances en comptabilité, en informatique et de nous
imprégner des réalités du monde professionnel. Surtout il
nous a permis de savoir et de renforcer nos convictions que la culture
personnelle est très importante dans toute intégration
professionnelle et sociale. Le contrôleur de gestion doit être
aussi bien transversal dans sa formation que dans sa personnalité. Le
management de l'entreprise ne fait pas de frontières aux disciplines. Il
se veut un tout avec des composants réciproquement interconnectés
et cohérents entre eux.
BIBLIOGRAPHIE
A. Ouvrages
1. BOUQUIN Henri, Comptabilité de Gestion,
Economica, 5ème éd, Paris, 2008, 446 p ;
2. MALO Jean-Louis, MATHE Jean-Charles, L'essentiel du
contrôle de gestion, 2ème édition, Editions
d'Organisation, Paris, 2000, 309 p ;
3. ALAZARD Claude et SEPARI Sabine, Contrôle de
Gestion : Manuel et Applications, Coll. DCG 11, DUNOD, Paris, 2007,
701 p ;
4. DAYAN Armand et Al., Manuel de Gestion, Vol. 1,
2ème Edition, Ellipses/AUF, Paris, 2004, 1075 p ;
B. Rapports de stage
1. SIKE Emilienne, « La
valorisation des stocks de matières premières et consommables
dans une entreprise industrielle : cas de la
SABC », 2007, ISMA, Douala ;
2. MENENG NTIEMBOU Sylvie, « La TVA aux
Brasseries du Cameroun : le droit à
déduction », Session de juin 2005, Université de
Douala.
C. Documents internes
Note de service relative à l'utilisation de M3
Fiche pédagogique : cursus F5 sur la formation des
comptables aux processus de comptabilité industrielle ;
Magazine « `33' Degrés », Bulletin
trimestriel de la SABC ;
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