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Pratiques de GRH et performance sociale de Bénin Télécoms SA

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par Rodolphe Donald MOUKASSA MAMOUNA
Ecole Supérieure de Gestion d'Informatique et des Sciences (ESGIS-COTONOU) - Master en Gestion des Ressources humaines 2010
  

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II-1-2-2-La nature de la relation GRH et performance de l'entreprise

Louarn et Wils (2001), stipulent que, les pratiques de GRH bien qu'elles soient mises en place pour réaliser une meilleure performance organisationnelle, produisent d'abord et surtout des résultats directs sur les ressources humaines et, par la suite, des résultats indirects sur les plans organisationnel, financier et de la valeur de l'action.

A cet effet, trois approches ont été développées pour tenter d'expliquer la relation entre les pratiques de GRH et la performance de l'entreprise : universelle, contingente et  configurationnelle. L'approche universelle postule pour une relation directe entre les différentes pratiques de GRH (best practices) prises de manière isolée ou dans un système grappe et la performance des entreprises (Arthur, 1994 ; Pfeffer, op.cit).

En revanche, l'approche contingente stipule que, l'impact des pratiques RH sur la performance de l'entreprise dépend de leur cohérence avec la stratégie globale de l'entreprise (Cappelli et Singh, 1992 ; Wright et al, op.cit). Plus le degré de cohérence entre la stratégie globale de l'entreprise et sa politique de GRH sont importantes et plus l'influence de la GRH sur la performance organisationnelle est forte. Ainsi, Wright et al, (1995), affirment que les entreprises affichent de bonnes performances lorsqu'elles possèdent des compétences humaines compatibles avec sa stratégie. La relation peut être également envisagée dans le sens inverse : les entreprises affichent de bonnes performances lorsqu'elles développent des stratégies cohérentes avec les compétences de leur personnel (Snow et Snell, 1993).

En fin l'approche configurationnelle prétend que pour véritablement accroître le niveau de la performance de la firme, les activités de GRH doivent être regroupées dans des systèmes cohérents et finis dans lesquels ces dernières, de par leur nature et leur finalité commune, pourront s'influencer mutuellement créant, pour ainsi dire, une véritable réaction en chaîne (Baron et Kreps, 1999). Par rapport à tout ce qui précède, nous constatons qu'il n'y a pas d'unanimité au sujet de la nature du lien entre la GRH et la performance des entreprises.

L'absence de cette unanimité ne réduit pas cependant l'utilité évidente d'une évaluation de la contribution de cette fonction au succès de l'entreprise.

II-1-2-3- Mesure de l'apport de la GRH à la performance de l'entreprise

Le concept de performance peut faire l'objet d'un vaste débat. Son contenu est variable (Bessire, 1999) et entraine des estimations différentes, notamment en ce qui concerne sa mesure.

Mesurer l'apport de la GRH à la performance de l'entreprise permet de mieux gérer les RH et donc d'optimiser la contribution de cette fonction à la performance des organisations. Mais celle-ci étant un concept multidimensionnel résultant des effets des pratiques de toutes les fonctions de l'entreprise, un résultat organisationnel peut provenir simultanément des résultats de fonctions différentes. Il est donc extrêmement difficile de démêler les effets de chaque fonction et de délimiter l'apport propre à chaque fonction de gestion dans la performance de la firme. Notons que la mesure de la performance peut faire appel à plusieurs indications se rattachant aux objectifs stratégiques des entreprises. .

Dans le cas des études antérieures portant sur les impacts des pratiques GRH sur la performance des entreprises, les chercheurs ont retenu différents indicateurs reliés tantôt de près (interne), tantôt de loin (externe), aux activités de cette fonction. Les études de Liouville et Bayard (1995) ont permis de regroupé les dictateurs selon qu'ils sont internes (performance sociale), intermédiaire (performance organisationnelle), ou externes (performance économique). Pour la présente étude, nous nous baserons sur les indicateurs qui peuvent expliquer la performance interne ou dite sociale, plus précisément: la satisfaction des employés, l'absentéisme des employés, le climat social, la qualité des relations sociales et le taux de roulement des employés ou turnover.

Toutefois, à coté des outils de mesure de la performance, notons que, plusieurs théories ont essayé d'expliquer le lien de causalité pouvant exister entre les pratiques de GRH et la performance de l'entreprise.

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