SECTION II : AUTRES
APPORTS
Les autres apports se rapportent aux deux niveaux
suivants : au plan budgétaire et celui des ressources humaines.
I- AU NIVEAU BUDGETAIRE
Nonobstant la lourdeur
administrative due au SIGFIP, le Chef des projets et les comptables doivent s'y
adapter parce qu'ils sont eux aussi acteurs pour la réussite de ce
système.
Par ailleurs, pour une gestion optimale des projets,
l'État doit instituer des régies d'avance pour effectuer les
paiements rapides des fournisseurs, toute chose de nature à permettre
l'exécution des projets dans les délais prescrits.
Il parait nécessaire d'instruire les bailleurs de
fonds sur l'intérêt que représente le SIGFIP en
matière de suivi de l'exécution des projets.
Il serait bon d'organiser des réunions
périodiques avec les bailleurs de fonds pour adopter une position
commune quant à leurs procédures et la gestion interne des
projets.
II- LES RESSOURCES HUMAINES
Au niveau de l'unité comptabilité, il serait
bon de recruter un agent compte tenu du nombre assez important des
pièces et documents à traiter. Ce qui permettra d'être
à jour au niveau des comptes des projets.
Il parait aussi nécessaire de recruter un
administrateur réseau pour juguler les éventuelles pannes qui
peuvent survenir sur le système informatique.
Il est bon de voir dans quelle mesure la direction, en
relation avec l'unité de gestion des carrières, pourrait
élaborer un profil de carrière pour les agents. En effet, nous
avons remarqué que ce document assez important pour la gestion des
carrières n'existe pas au BEP.
Il a été observé que le BNETD
apportait son expertise technique au BEP au niveau de la cellule technique.
Nous louons cette entraide mais il serait intéressant pour le BEP
d'avoir des cadres aussi compétents que ceux du BNETD en la
matière, en vue de réduire cette dépendance
vis-à-vis de cette structure.
En outre, la Direction du BEP doit voir dans quelle mesure
l'on pourrait vendre l'expertise technique (élaboration de plan,
étude technique). Ce qui lui permettrait de générer un
revenu non négligeable.
Concernant le service Audit interne dont la
nécessité ne fait l'objet d'aucun doute au sein du BEP, nous
souhaitons qu'il soit animé par un Chef de service et son Assistant. Le
coût annuel de ce nouveau service peut s'estimer à près
d'un million deux cent mille (1 200 000 FCFA). Ce montant est
parfaitement surmontable du fait de l'importance du budget affecté aux
charges de fonctionnement pour le compte des projets.
En somme, l'importance du projet PAEB, nécessite
qu'il s'entoure d'un manuel de procédures qui doit être mis
à jour au vu de l'évolution du projet. Par ailleurs, une bonne
gestion est subordonnée à la maitrise de certaines contraintes au
plan budgétaire et humain.
À l'issue de la seconde partie, il est à
noter qu'au vu de l'organisation et de la gestion d'un projet aussi important
qu'est le PAEB, tant pour la crédibilité du BEP que pour
l'État ivoirien vis-à-vis du bailleur de fonds (KFW), le manuel
de procédures s'avère impérieux pour une administration
rigoureuse du projet.
Certaines données pouvant s'avérer caduques,
il est donc bon de mettre en place un procédé pour la prise en
compte des éventuelles corrections.
|