3. L'absence d'indicateur de
l'impact sur l'emploi
La mission principale du FNE est la promotion de l'emploi.
Même le financement des projets par le Service des Emplois
Indépendants s'opère dans le cadre de cet objectif capital.
Seulement, l'analyse des projets en vue de leur financement
semble ne pas tenir compte de cette réalité. L'aspect emploi ne
ressort pas de manière évidente et importante parmi les
critères retenus pour la décision de financement. Si le nombre
d'emplois créés apparaît dans l'évaluation des
projets, son exploitation véritable reste cependant insuffisante.
Il nous parait important d'établir un ratio standard
entre le montant du crédit accordé et le nombre d'emplois
créés.
4. Le suivi irrégulier des
remboursements
Les modes de remboursement utilisés ne doivent pas
exclure un suivi rapproché de la régularité de leurs
encaissements.
Ceci suppose la centralisation des versements à la
caisse principale de chaque Agence. Or, pour plus d'efficacité dans le
recouvrement, les agents de recouvrement, les cadres de SEI opèrent aux
encaissements des remboursements. Ce qui gène la concordance du solde du
compte financier. Et enfin, les éventuelles distractions participent
à décrédibiliser le FNE.
Pour y pallier, il faut un contrôle systématique
du brouillard de caisse à l'effet de mettre à jour le compte
financier.
5. L'insuffisance du suivi-conseil des promoteurs
Si les procédures sont claires et efficaces en
matière de suivi, leur application pratique reste un mirage. S'il est
aussi vrai qu'un bon suivi engage des coûts financiers sérieux, il
n'en demeure pas moins qu'il est le gage d'une meilleure rentabilité et
de la survie du projet.
Il faut donc absolument respecter les procédures pour
accroître par un meilleur suivi, la rentabilité et la
pérennité des activités créées.
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