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la motivation element fondamental a la reussite financire de l'entreprise

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par Oriol DESHOMMES
Centre universitaire Maurice Laroche - Licence 2008
  

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4.2.14-Les conditions de travail et la motivation

L'importance des enjeux économiques et humains justifie l'intérêt croissant suscité, dans les années 70, par l'action sur les conditions de travail et matière de sécurité. Le calcul des coûts sociaux et notamment des coûts cachés liés à de mauvaises conditions de vie au travail, a favorisé la prise en compte des besoins et des attentes du personnel. Ceux-ci on été mieux connus grâce au développement des recherches, études et enquêtes d'opinion en entreprise. Des innovations sociales multiples ont été réalisées, tandis que le cadre réglementaire se précisait ou stimulait les expériences.

Sur ces terrains, les hommes de personnel ne peuvent agir en affluence étroite avec les divers services de l'entreprise. Leur rôle est souvent celui de promoteur et de conseiller26(*).

Dans le but d'énumérer différents points sur les conditions de travail, nous abordons quelques termes ergonomiques qui nous permettront de décrire les conditions dans lesquelles sont exposés les individus qui travaillent dans des ateliers ou dans des endroits différents.

4.2.15-L'ergonomie

L'ergonomie est une étude multidisciplinaire du travail humain entreprise pour remédier à l'inadaptabilité industrielle, limiter les atteintes, à la santé physique ou mentale, réduire la fatigue professionnelle.

Des grilles d'analyse ont été élaborées pour faire un diagnostic des conditions de travail. Ces grilles portent, en particulier, sur les conditions d'ambiance physique de travail tels que : les conditions d'ambiance sonore, les conditions d'ambiance thermique, les conditions d'ambiances visuelle, les conditions d'hygiène atmosphérique, les vibrations, les rayonnements, l'état du sol, l'état général de l'espace de travail etc.. Les charges physiques et les charges mentales (charge statique, posture plus ou moins facile à maintenir ; la charge dynamique, les efforts des divers muscles pour effectuer des gestes). Et les conditions de travail.

Les conditions d'ambiance physique du travail font l'objet d'une abondante réglementation. Des instruments de mesure ont été mis au point (sonomètres, hydromètres, luxmètres, par exemple).

D'une part, certains facteurs d'ambiances ne peuvent être soumis qu'à une appréciation qualitative (encombrement, odeurs), d'autre part, chacun des facteurs (et leur ensemble à fortiori) ne peut être évalué uniquement par une mesure objective qui délaisserait la dimension psychologique, c'est-à-dire la façon dont les travailleurs vivent cette situation.

L'interprétation des résultats des mesures est délicate. On peut trouver des normes, mais elles doivent être manipulée avec prudence, car elles sont sujettes à des variations. L'évolution du niveau de vie déplace la limite comme acceptable. On considère aujourd'hui comme normale une température de 18 degré C dans un atelier, ce n'était pas dans le passé. L'évolution des connaissances influe sur les limites acceptables au fur et à mesure qu'on identifie mieux les effets de telle ou telle nuisance sur l'homme les niveaux admis se modifient.

Compte tenue de la multiplicité des facteurs qui interviennent dans la notion de charge mentale, il est impossible de proposer un indice synthétique ; en revanche, à partir de certaines approches de physiologistes, de sociologues ou de psychologues, il est possible d'imaginer plusieurs indicateurs indirects et partiels susceptibles de donner une appréciation sur le niveau de charge mentale.

Les informations recueillies sur chacun des éléments du travail servent de base à une évaluation des conditions de travail, appréciant leur degré de nocivité au moyen d'un système de cotation en dix niveaux, chaque observation est située sur une échelle, allant de « satisfaisant » à « nuisance grave . L'ensemble des cotations peut être représenté graphiquement par un « profil » image synthétique des conditions de travail sur un poste ou un atelier.

Conçues pour se prêter à des applications nombreuses et rapides, ces grilles demeurent rudimentaires et sont loin de réunir tout le savoir des spécialistes de l'ergonomie. Tout utilisateur doit être conscient de ses limites et les compléter par d'autres approches.

En ce sens, nous allons démontrer ce que les conditions de travail représentent :

o Dans la société de l'information,

o Dans la société industrielle.

4.2.16-Dans la société de l'information

Le travail , c'est encore de la fatigue physique, mais c'est aussi beaucoup de fatigue mentale, de stress et aussi de plaisir. Ces trois dimensions n'étaient pas absentes des travaux de la société industrielle car comme le disent les ergonomes : "Il n'existe pas de travaux manuels, il n'existe que des travaux induisant à la fois des charges physiques et des charges mentales". Mais charge mentale, stress et plaisir occupent aujourd'hui, dans les préoccupations des salariés lors des enquêtes sur les conditions de travail, une place qu'ils n'avaient pas auparavant. Toutefois, il faut en permanence garder à l'esprit que tous les métiers ne sont pas concernés de la même manière par l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (TIC).

4.2.17-Dans la société industrielle.

Le travail, c'est d'abord de la fatigue physique. Toute réflexion sur les conditions de travail est dominée par la notion de fatigue physique, et la plupart des efforts pour améliorer les conditions de travail portent sur des facteurs physiques. On cherche à diminuer le temps de travail (car on estime que la fatigue physique est proportionnelle au temps de travail), on cherche à améliorer l'environnement physique (chaleur, bruits, poussières,...), on cherche à améliorer la sécurité physique (réduire les accidents du travail), on cherche à supprimer les travaux pénibles (mécanisation, automatisation).

4.2.18- Mesures « du temps de travail complet pour évaluer » l'équilibre des temps

Il s'agit de mesurer autrement les temps professionnelles en prenant en compte le temps de travail théorique contractuel (par exemple 20, 32, 35 ou 40 heures par semaine) mais surtout le temps de travail réel constaté (temps de présence dans l'entreprise ou chez les clients, mais aussi temps professionnel à domicile, dans le train, dans l'hôtel, dans l'avion; temps de disponibilité et d'astreinte pour l'entreprise...) auquel on ajoute les temps professionnels "induits" (repas, lectures de la presse; temps de préoccupation liée à l'entreprise). Cet indicateur va permettre d'évaluer l'équilibre "Temps professionnels / temps sociaux / temps familiaux et domestiques / temps personnels". De même qu'en gestion, on calcule le coût direct et le coût complet, dans les rapports sociaux il est important de calculer le "temps de travail direct" et le "temps de travail complet".27(*)

4.2.19-Les codes régissant les conditions de travail en Haïti

Dans le cadre de notre travail de recherche sur les conditions de travail, nous avons exploré le « Code de Loi » qui traite les normes Internationales établies par certaines Conventions de l'Organisation Internationales du Travail (OIT) ratifiées par la République d'Haïti. Ce code est actualisé, remanié de Code de travail voté le 12 septembre 1961.

L'Etat haïtien dans le but de régenter, d'assurer la protection de la classe ouvrière et d'améliorer ses conditions de vie, vote des lois sur les conditions de travail ; Il se doit de garantir à tous une vie en rapport avec les grands principes de l'humanisme, en édifiant une société juste, libre et économiquement forte, capable d'assurer l'harmonie entre le travail et le capital.

Ainsi, le décret du 5 mars 1984, publié dans le moniteur, journal officiel de la République, dans lequel a disposé des articles. Ces articles sont traités en fonction de la nature du travail du pays. L'article 1 nous indique le code de travail a pour objet :

· D'harmoniser les rapports du capital et du travail

· D'assurer le bien être du travailleur en favorisant le relèvement de son niveau de vie sur le plan physique, moral, matériel et spirituel.

L'article 2 met en relief le « travail » en le désignant comme : toute activité libre, manuelle ou intellectuelle, permanente ou temporaire exécuté de son plein gré par une personne privée au service d'une autre quelque soit son objet, pourvu qu'elle découle des stipulations d'un contrat de travail. Selon cet article, le travail a un caractère permanent, que le contrat de travail soit à durée déterminée ou indéterminée ; lorsque la prestation de service peut se poursuivre normalement et sans interruption pendant la durée de l'entreprise.

Le travail a un caractère provisoire, lorsque la prestation de services est accidentelle, n'étant point liée à la vie de l'entreprise ou devant prendre fin avec des circonstances qui l'ont rendu nécessaire. Ce travail, s'exerce librement dans le cadre de la constitution et de la loi.

Le chapitre II de ce code traite la durée de travail. L'article 96 indique que dans tout établissement agricole, industriel, commercial, la durée normale du travail est de 8 heures par jour et de 48 heures par semaines. Sans excéder 9 heures par jour pour les établissements industriels et 10 heures pour les établissements commerciaux et les bureaux. Cependant, les parties peuvent se mettre d'accord avec elles pour répartir la durée hebdomadaire du travail autrement que 8 heures par jour, uniquement lorsque l'horaire de travail est de 48 heures par semaine ou lorsque l'établissement de travail utilise les services de son personnel 6 jours par semaine.

Le chapitre III fait le point sur le repos hebdomadaire et des jours féeries. L'article 107 fait mention de tout personnel occupé dans un établissement industriel ou commercial public ou privé doit, après une période de 6 jours consécutifs de travail au cours d'une semaine, bénéficier d'un repos hebdomadaire payé comprenant au minimum 24 heures consécutives, quelque soit le nombre d'heures fournies durant cette période.

Néanmoins, le travailleur qui aura fourni 48 heures de travail au cours d'une période inférieur à six jours de travail au cours d'une semaine aura doit au repos hebdomadaire payé. Ce repos sera considéré de préférence le dimanche et en même temps à tout le personnel de l'établissement.

Le titre VI, de la loi numéro 8 ; du contrôle des établissements de travail et de l'emploi. Le chapitre I de cette partie met en exergue la nature, forme, modalité du contrat d'apprentissage. L'article 390 stipule, « toute personne qui utilise les services du personnel salarié dans un établissement agricole, industriel et commerciale de quelque nature que ce soit ; même quand l'établissement en question a un caractère d'enseignement professionnel ou de bien de bien faisances, laïque ou religieuse doit en faire la déclaration à La Direction de Travail.

Dans le chapitre II de cette partie, nous voyons traiter des règlements internes de travail. L'article 399 opte pour les règlements intérieurs de travail qui portent sur l'ensemble des mesures indispensables aux activités, à la discipline et à la bonne marche de l'entreprise ; les règles concernant l'hygiène et la sécurité de travail ; des instructions concernant la préventions des accidents et les premiers soins à donner en cas d'accident et, en général toute autre jugée nécessaires ; ces règlements en outre stipulent :

a) Les heures d'entrées et de sortie des travailleurs, le temps destiné au repos et pendant la journée ;

b) Le lieu et le moment auxquels doivent se commencer et se terminer la journée de travail ;

c) Les divers types de salaire et les catégories de travailleurs auxquels ils correspondent ;

d) Le lieu, le jour et l'heure de paie ;

e) La disposition disciplinaire et les procédures de leur application ;

f) La désignation des membres du personnel auxquels doivent être présentés les doléances, revendications et réclamations en général ;

g) Les différentes catégories de travailleurs et les travaux ayant un caractère occasionnel.

Le chapitre V traite les conditions d'hygiène et de sécurité dans le travail. L'article 438 fait la lumière sur les conditions de travail malsains, il indique que sont insalubres : les travaux, les installations ou les industries dont la nature même peut donner naissance à des conditions susceptibles de menacer ou d'altérer la santé des travailleurs ou du fait de résidus solides, liquides ou gazeux. Sont hasardeux les travaux, des installations ou les industries qui portent atteintes ou peuvent porter atteintes de façon immédiates et graves à la vie des travailleurs, soit de par leur nature même ; soit du fait des matières employées, élaborées ou produites , soit du fait des résidus liquides ou gazeux, soit encore du fait de l'emmagasinage de substances toxiques corrosives, inflammables ou explosives quelque soit la forme de cet emmagasinage.

Des règlements spéciaux préparés par l'Inspection Générale du Travail détermineront quels travaux sont insalubres ou dangereux et dicteront toutes les mesures auxquelles pareilles formes d'activités doivent être assujetties.

4.2.20-Tentative de modification de code de loi de 1961/1984

Les employés et les ouvriers ont démarché depuis longtemps pour changer leurs conditions de travail ; mais ce n'est qu'en 1986 qu'une lutte en règle a été entamée pour changer le code du travail imposé par François Duvalier aux ouvriers/ employés et travailleurs d'Haïti lors de l'ouverture du pays aux usines d'assemblage Nord Américains. Ce code modifié par Duvalier Fils en 1984, a permis aux différents gouvernements et patrons d'après 1986 de faire appel aux investisseurs en clamant que les conditions étaient bonnes pour le patronat d'Haïti.

En dépit des diverses manoeuvres entreprises sous le régime de Namphy, Manigat et même au cours du premier mandat d'Aristide, ils n'ont jamais réussi à apporter une révision du code. Selon les travailleurs, celui-ci pèse trop lourd dans le système anti-travailleur dans les entreprises. Qu'il s'agisse des conditions de travail, des salaires, des règlements concernant les cas de maladie et d'accouchement, ou encore des révocations arbitraires et mauvais traitements du Ministère des Affaires Sociales ou du Tribunal du Travail, les ouvriers, employés et travailleurs subissent (selon eux) ce code de loi qui ne les protège nullement. Pour cette raison, ils continuent à demander clairement le renversement de ce code de travail.

Toutefois, après le coup d'Etat de 1991 qui visait à démantibuler le mouvement populaire dans le pays et qui occasionnait un renversement dans le système politique du pays, la destruction des organisations en plus de l'économie nationale en général, expliquait la grande baisse pour l'amélioration des conditions de travail dans le pays. Dans ce contexte, le gouvernement Lavalas choisissait de mettre sur pied une commission tripartite avec deux ou trois personnes auto désignées « Porte paroles » des travailleurs. Les patrons, l'Etat et le secteur Privé en sont les parties prenantes de cette commission.

Mais au mois de mai 2000, c'est surtout le Ministère des Affaires Sociales qui était derrière une grande réception dans un Hôtel de Pétion-Ville où on offrait aux invités ce cadeau appelé « Avant projet du Travail », c'est un document en français qui ne faisait que des modifications légères du code de Travail de François et de Jean Claude Duvalier. Rappelons que dès 1986, d'abondantes critiques avaient été faites à ce code de travail ; de nombreuses dénonciations avaient eu lieu.

D'ailleurs, le Ministère avait invité diverses personnes à venir donner leur opinion au sujet de ce code. En dépit de tout, rien n'a été sorti pour porter un redressement à cette situation.

Ce sont ces rapports là qui nous permettent de voir l'impact de la motivation sur l'individu qui oeuvre dans le but de réussir intérieurement et extérieurement. Ainsi, nous pouvons opter que la motivation est un aspect fondamental dans le processus de rémunération, formation et condition de travail puisqu'elle canalise l'individu dans ses objectifs et dans ses réalisations. Ces rapports incitent ses allures vers l'atteinte de ses objectifs globaux qui lui confèrent une place importante au sein de la firme et la société, à travers ses accomplissements. En outre, les améliorations qui se font sentir dans l'environnement produisent avec intensité la détermination de l'être humain à travers ses prises de décisions qui aboutit à une auto motivation car le milieu est agréable, dans la mesure que ces aspects sont très positifs, on trouve un bannissement de doute, de plainte et d'incompréhension c'est qui va créer de l'impulsion qui va conduit vers une orientation efficace de la firme.

* 26Bussennault C., Pretet C., Organisation et gestion de l'entreprise, Paris, Vuibert, 1997, p. 239.

* 27 (c)Yves Lafargue - Démarche d'analyse des conditions de travail - Fédération des Services CFDT journée du 10 avril 2003.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein