I.2. Structure démographique
I.2.1. Les étudiants
Tableau 2 : Evolution des effectifs de l'UGB par
UFR
UFR
Effectif
|
UFR/SAT
|
UFR/SEG
|
UFR/SJP
|
UFR/LSH
|
UGB
|
Taux d'accroissement annuel
|
1990/1991
|
98(10)
|
100(10)
|
101(26)
|
296(104)
|
595(150)
|
|
1991/1992
|
176(22)
|
139(18)
|
140(33)
|
536(198)
|
991(271)
|
66,55
|
1992/1993
|
210(25)
|
175(25)
|
157(34)
|
737(264)
|
1279(348)
|
29,06
|
1993/1994
|
245(34)
|
193(29)
|
216(48)
|
953(3 14)
|
1607(3 14)
|
25,64
|
1994/1995
|
274(44)
|
174(23)
|
253(48)
|
1121(341)
|
1822(456)
|
13,37
|
1995/1996
|
285(48)
|
174(30)
|
261(42)
|
1245(394)
|
1975(514)
|
8,39
|
1996/1997
|
285(47)
|
177(36)
|
291(74)
|
1343(448)
|
2096(605)
|
6,12
|
1997/1998
|
268(40)
|
173(32)
|
290(89)
|
1426(481)
|
2157(642)
|
2,91
|
1998/1999
|
252(37)
|
186(41)
|
299(87)
|
1441(481)
|
2178(646)
|
0,91
|
1999/2000
|
265(36)
|
203(43)
|
318(94)
|
1486(465)
|
2272(638)
|
4,31
|
2000/2001
|
269(29)
|
257(60)
|
411(127)
|
1486(510)
|
2526(726)
|
11,17
|
2001/2002
|
234(28)
|
291(64)
|
519(154)
|
1483(503)
|
2663(749)
|
5,42
|
2002/2003
|
495(76)
|
325(76)
|
542(173)
|
1556(863)
|
2918(1118)
|
9,57
|
2003/2004
|
590(101)
|
349(85)
|
575(171)
|
1668(543)
|
3202(900)
|
9,73
|
2004/2005
|
737(121)
|
382(92)
|
604(182)
|
2219(583)
|
3560(978)
|
11,18
|
|
( ) : Effectif des femmes
Source : Construit à partir des données du
SCS/IP 2005-2006
![](perception-enseignants-introduction-systeme-lmd-ugb10.png)
Dans le tableau n°2, nous pouvons noter que les effectifs
des étudiants ne cessent de croître d'année en
année. En 15 ans, l'UGB a quintuplé son effectif en passant de
595 étudiants à 3560 étudiants, ce qui dénote de la
volonté des autorités d'accroître les effectifs. Mais
aussi, cette
situation est due à la création de nouvelles
filières surtout dans les UFR de Sciences Appliquées et
Technologies (SAT) et de Sciences Economiques et de Gestion (SEG) telle que
l'Université Virtuelle Africaine (UVA), le Diplôme
d'Ingénieur en Electronique et Télécommunication (DIETEL)
et les Mathématiques Appliquées aux Sciences Sociales (MASS)
entre autres.
Cependant, la courbe d' évolution du taux d'
accroissement naturel des effectifs de l'UGB, montre une baisse tendancielle
des effectifs (voir courbe n°1). De 66,55% en 1990, le taux à
chuté jusqu'à atteindre 0,91% en 1998/99. Cette situation peut
s'expliquer par les différentes crises qui ont jalonné l'
existence de l' UGB. En effet, l' année 1997/98 fut marquée par
les mouvements estudiantins qui ont atteint leur paroxysme avec les
événements du 5 Mai 1998. L' accrochage entre les
étudiants et les forces de l' ordre s' est soldé par de nombreux
blessés chez les étudiants et une session unique. Par ailleurs,
l'UGB a connu une année invalide, deux sessions uniques, et a aussi
échappé de justesse à une troisième session unique
en 1997/98 du fait de la longue grève du SAES. Ces différents
événements ont dû peser négativement sur le choix de
l'université par les nouveaux bacheliers.
qu
Ce tableau laisse aussi apparaître un certain nombre de
disparités tant au niveau des UFR 'au niveau de la répartition de
l'effectif par rapport au sexe. Ainsi, sur les 3560 étudiants inscrits
en 2005, l'UFR/LSH occupe la première importance numérique avec
plus de la moitié de l'effectif total de l'Université soit 2219
étudiants répartis dans les différentes sections dont
celle d'Anglais avec 393 inscrits, de la section Sociologie avec 418 inscrits,
la section de Français 382 étudiants et enfin celle de LEA avec
259 inscrits. Cette inégale répartition constitue une
caractéristique que l'UGB partage avec bon nombre d'universités
africaines. En effet au moment où l'UFR/LSH occupe les 62,33% des
effectifs en 2005, les UFR SAT, SEG, SJP représentent respectivement
20,70% ;10,73% et 16,6%.Cette situation montre le manque d'affluence pour les
matières scientifiques et une ruée vers les sciences humaines et
sociales et de langues.
Quant à la disparité entre sexes, elle est
notoire et est inégalement ressentie au sein des disciplines
scientifiques (SAT et SEG) et celles littéraires (SJP et LSH) où
les étudiantes sont beaucoup plus présentes. Le diagramme
n°1 nous édifie davantage sur la situation.
Diagramme 1: Répartition des
étudiantes en fonction des UFR en 2005
![](perception-enseignants-introduction-systeme-lmd-ugb11.png)
33%
18%
23%
26%
UFR LSH UFR SEG UFR SAT UFR SJP
Source : SCS/IP 2005-2006
![](perception-enseignants-introduction-systeme-lmd-ugb12.png)
Courbe 1 : Evolution Taux d'Accroissement Naturel
des Etudiants par année (1990 à 2005)
![](perception-enseignants-introduction-systeme-lmd-ugb13.png)
70
60
50
40
30
20
10
0
1990/91 1991/92 1992/93 1993/94 1994/95 1995/96 1996/97 1997/98
1998/99 1999/00 2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05
Source : Construit à partir des différentes
séries statistiques de la SCS/IP 2005-2006 I.2.2. Le Personnel
Enseignant et de Recherche (PER)
Tableau 3: Répartition de l'effectif du
PER de l'UGB par catégorie en 2005
Catégorie d'enseignants
|
Professeurs
|
Maîtres de Conférence
|
Chargés d'Enseignement
|
Maîtres Assistants
|
Maîtres Assistants Associés
|
Assistants
|
Total
|
Effectif
|
10
|
5
|
35
|
7
|
22
|
36
|
123
|
Pourcentage
|
8,13
|
4,06
|
28,45
|
5,69
|
17,88
|
29,26
|
100
|
|
Source : Service des Ressources Humaines/Division
Formation (SRH/DF), (Rectorat-UGB) 2005-2006
L'analyse de ce tableau révèle l'existence de
deux catégories d'enseignants à l'UGB. D' abord, il y a le
personnel titulaire constitué des Professeurs, des Maîtres de
Conférence et des Maîtres Assistants. Ces derniers constituent le
véritable personnel de l'Université et ont en charge
l'enseignement. Puis, la seconde catégorie est celle du personnel non
titulaire composée essentiellement des Maîtres Assistants
Associés. Leur particularité réside en ce qu'ils ne sont
pas seulement enseignants mais font d' autres activités
para-académiques.
Par ailleurs, le tableau n°3 atteste de l'inégale
répartition qui existe entre les enseignants de la hiérarchie A
(Professeurs et Maîtres de Conférence), faiblement
représentés, et ceux de la hiérarchie B constitué
par le reste des enseignants, comme le laisse voir le diagramme 2 cidessous et
qui font plus de 81% de l'effectif total du PER.
C'est pourquoi, on note une massification des enseignants au
niveau des Chargés d'enseignement (28,45%) précédés
des Assistants (29,26%).Pour les premiers, la nomination à ce grade se
fait au sein de l'UGB qui l'octroie aux Maîtres Assistants. Quand aux
seconds, ils sont des nouveaux recrutés, le plus souvent des doctorants
ou titulaires d'une thèse de troisième cycle. Cette situation
manifeste encore une fois de plus, le problème de l'avancement des
enseignants dans les grades et, au-delà, pose la délicate
question de l' encadrement des étudiants entre autres.
A ce niveau, la stratégie de l'UGB a consisté
à créer un grade intermédiaire entre le Grade de
Maître de Conférence et celui de Maître Assistant à
savoir le Chargé d' enseignement58. Cela a permis à
l'université de trouver une solution au manque de personnel et aussi de
mettre l'enseignant dans des conditions lui permettant de produire et d'avancer
dans les grades. Effectivement, il a obligation de passer au grade de
Maître de Conférence au bout de 6ans, sans quoi il regagne son
grade d'avant à savoir celui de Maître Assistant.
58 Les conditions d'éligibiité au grade de
chargé d'enseignement sont définies dans le décret
n°81-12 du 9 Décembre 1981 fixant les conditions de nomination,
d'emploi, de rémunération et d'avancement des personnels
enseignants non titulaire des universités, qui stipule en son article
19(abrogé et remplacé par le décret n°86-1577 du 22
Décembre 1986) que « les chargés d'enseignement sont
recrutés et nommés par arrêté du ministre
chargé de l'enseignement supérieur, sur proposition de
l'Assemblée ou du conseil de l'établissement
intéressé siégeant en formation restreinte.
A la faculté des Sciences Juridiques et à la
faculté des Sciences Economiques, ils sont choisis parmi les titulaires
doctorat d'Etat d'enseignement justifiant de titres et travaux suffisants.
A la faculté des Sciences et à la faculté
des Lettres et Sciences Humaines, ils sont choisis parmi les titulaires du
doctorat d'Etat ou parmi les maîtres assistants inscrits sur la liste
d'aptitude à la 1ere classe ».
Autre remarque, on note aussi une distribution inégale
des PER par rapport au sexe. En effet, les femmes constituent 4,87% de l'
effectif soit 6 femmes contre 117 hommes soit 95,12% (voir le tableau n°4
ci-dessous). Ceci montre une fois de plus la domination masculine dans l'
enseignement supérieur.
![](perception-enseignants-introduction-systeme-lmd-ugb14.png)
9%
30%
4%
19%
6%
Source : S.R.H/D.F(Rectorat/UGB) 2005-2006.
32%
Diagramme 2 : Répartition des enseignants
de l'UGB selon le grade 2004-2005
Professeurs
Maitres de Conférence Chargés d'enseignement
Maitres Assistants
Maitres Assistants Associés Assistants
Tableau 4 : Répartition du PER selon le
sexe
Sexe
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Masculin
|
117
|
95,12
|
Féminin
|
6
|
4,87
|
Total
|
123
|
100
|
|
Source : S.R.H/D.F (Rectorat/ UGB) 2005-2006
|