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Réflexion sur l'inobservation de la loi pénale congolaise durant le processus électoral

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par Danny Mbaya Kazadi
Université Protestante au congo - Licence 2007
  

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CHAPITRE PREMIER :

DU DEROULEMENT DES SCRUTINS PRESIDENTIEL ET LEGISLATIF EN RDC

Section 1 : Aperçu et cadre institutionnel

1. Description sommaire du secteur

L'une des causes principales de la crise profonde et récurrente qui caractérise depuis des décennies la RDC est le problème de la légitimité due notamment à l'absence d'élections réellement libre et pluralistes. En effet, depuis son accession à l'indépendance le 30 juin 1960, la RDC a connu 32 années de régimes politiques monolithiques (malgré les élections démocratiques de 1960 et de 1965) suivies de 7 années de deux guerres successives (de 1996 à 2003).

Le processus de paix entamé vers la fin de l'année 1998 a abouti, le 16 décembre 2002, à Pretoria, à la signature de l'Accord Global et Inclusif et, le 4 avril 2003 à la promulgation de la constitution de la transition. Les composantes et entités, parties prenantes de l'Accord se sont engagées à mettre fin aux conflits et à créer un nouvel ordre politique et social.

Pour y parvenir, le gouvernement de transition a été nommé le 30 juin 2003. Il fut dirigé par « un espace présidentiel » composé du Président et de quatre Vice-Présidents. En outre, les cinq institutions de la République ont été mises en place ainsi que cinq Institutions d'Appui à la démocratie dont le but principal est de parvenir à l'établissement d'un Etat de droit à travers l'organisation d'élections pluralistes, libres et transparentes.

Aux termes des articles 154 à 160 de la Constitution de la transition et ceux du chapitre V 4a, b et c de l'Accord Global et Inclusif et de la résolution n°DIC/CPJ/09, la Commission Electorale Indépendante, une des institutions d'appui à la démocratie, est chargée en collaboration avec les autres Institutions de l'Etat, d'assurer la préparation et la tenue du référendum constitutionnel et des élections libres, transparentes et démocratiques pendant la période de transition.

La loi sur les partis politiques promulguée le 15 mars 2004, en a abrogé la loi n° 90-009 du 18 décembre 1990 et la loi n°001/2001 du 17 mai 2001, se conformant à la résolution n° DIC/CPJ/04 du DIC qui prône la libération effective et totale de la vie politique et associative sur tout le territoire national.

2. Le cadre institutionnel

« La loi organique portant organisation, attribution et fonctionnement de la CEI » prévoit la mise en place d'une institution jouissant d'une indépendance d'action par rapport aux autres institutions de la République, ainsi que d'une autonomie administrative et financière.

La CEI doit exécuter les tâches suivantes :

- contribuer à l'élaboration du cadre juridique et mettre en place sa structure centrale et ses démembrements ;

- former, informer, coordonner l'éducation et la sensibilisation des populations ;

- organiser et gérer le recensement des électeurs ;

- organiser le referendum constitutionnel ;

- organiser les élections prévues par la loi à tous les niveaux (locales, législatives et présidentielles) ;

- annoncer les résultats à tous les niveaux et les transmettre à la Cour Suprême de Justice.

Le gouvernement n'organise pas les élections. Toutefois, il aura à charge des volets indispensables à leur organisation. Le Ministère de l'Intérieur est chargé de la réunification administrative, la sécurité et la proposition de certains projets de loi. Les Ministères du Budget, de la Défense nationale, de la Justice ont chacun des apports selon leurs domaines de compétence. Il en est de même de certaines institutions comme la « Haute Autorité des Médias » chargée notamment de réguler les temps d'antenne sur les médias d'Etat pendant les campagnes électorales.

La communauté internationale accompagne le processus électoral. Le Comité International d'Accompagnement de la Transition a pour mission d'accompagner le pays dans la mise en application des textes issus du DIC. La résolution 1493 du Conseil de Sécurité du 28 juillet 2003 encourage la Mission de l'Organisation des nations Unies au Congo (MONUC), en coordination avec les autres agences des Nations Unies à apporter son assistance durant la période de transition, à la tenue des élections sur l'ensemble du territoire de la RDC. C'est dans les mêmes termes que le Président de la RDC, au nom du gouvernement de transition, a adressé une requête le 27 novembre 2003 au Secrétaire général des Nations Unies.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway