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Commerce et Marketing
Evolution du comportement du consommateur français dans l'e-commerce B2C
par
Guillaume Challouatte
Universités de Lille I et de Swinburne, Melbourne (Australie) - Master en marketing 2004
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Guillaume Challouatte
2.1 Déterminants du risque perçu ..........................................P. 14
2.2 Les dimensions dans la littérature......................................P. 17
* non développés précédemment 2.2 Les dimensions dans la littérature
Si le minitel est l'une des explications du retard que connaît la France en matière de commerce électronique, l'importance des risques perçus, sur Internet, est également un facteur négatif. Etudions quels sont ces risques...
Dans l'hypothèse 3.1, nous supposions que l'attitude face au risque et la perception du risque sur Internet étaient liées, au plus la personne se disait averse au risque, au plus elle percevait de risques dans l'achat en ligne. Si cela s'avère effectivement démontré, cette conclusion apporterait une explication aux différences d'utilisation d'Internet et une classification des individus pourrait être réalisée par les entreprises dans le but de segmenter la population.
Nous avons donc interrogé la population sur un mode binaire de choix risqué, comme le propose l'échelle de Woodside (1972), développée dans la partie théorique.
Dans notre enquête, environ 70% des exprimés se disent averses au risque, 20% preneurs et 10% indifférents au risque. Cependant, cette répartition de la population ne se retrouve pas dans la perception des risques sur Internet. C'est à dire que, contrairement à 1999, aucun lien n'existe entre le fait de percevoir des risques dans l'utilisation d'Internet et le fait d'être classé de manière générale comme averse ou chercheur de risque.
Cette affirmation est à modérée. En effet, si nous nous appuyons sur une binarisation du risque (risqué ou non risqué), cette règle peut être considérée comme exact et donc que l'aspect psychologique de l'individu ne rentre pas en compte dans l'achat sur Internet.
Cependant, la prise de risque sur Internet n'est pas jugée par l'individu comme risquée ou non risquée, comme peut l'être une loterie a 2 possibilités. En effet, un trop grand nombres de facteurs entrent en compte. Ainsi, il peut juger risqué son choix de site mais être sûr du bas prix qu'il va payer et de la sécurité de paiement... Une classification simpliste de ce type des individus ne peut donc pas être réalisée par les entreprises d'Internet. L'aspect psychologique de l'individu rentre donc bien en compte, mais à des niveaux très différents que, contrairement à l'étude de Costin et Zaharia (1999), notre étude ne montre pas...
Une étude plus approfondie, comme celle de 1999, aurait pu détailler les affirmations de mesures du risque selon plusieurs étapes, en liaison avec à chaque fois, les réponses précédente des individus:
- Pour mesurer les preneurs de risques : gagner 0 ou 100€ ou gagner 75€, gagner 0 ou 100€ ou gagner 87.5€...
- Inversement pour mesurer les averses au risque : gagner 0 ou 100€ ou gagner 25€, gagner 0 ou 100€ ou gagner 12.5€...
Cette étude nous aurait permis de répartir les individus en plusieurs classes : « très preneurs de risques », « plutôt preneurs de risques », « plutôt averses aux risques », « très averses aux risques » et donc d'observer une tendance plus fine par rapport aux risques perçus. Ces différentes classes auraient certainement démontrées une corrélation significative pour certains risques.
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