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UN RENOUVEAU DE LA PARTICIPATION ASSOCIATIVE ? L'engagement et le militantisme au sein du comité Attac Isère


par Eric Farges
Université Pierre Mendès France - IEP Grenoble -   2002
  

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1 Une forme associative renouvelée ?

La direction nationale définit avant tout Attac comme une « association de citoyens ». L'expression renvoie à une forme juridique instituée depuis le 1er juillet 1901 et dont l'organisation s'est généralisée53(*). Mais une association, c'est avant tout une réunion d'intérêts et de volontés communes. Il en est de même pour Attac qui avant d'être un être juridique composé de statuts et de règlements traduit l'expression d'une volonté commune. On peut d'ailleurs souligner la spontanéité que le mouvement a connu lors de sa création. Ainsi, cette association, avant d'être une organisation, serait née d'un ensemble de citoyens qui ont témoigné d'un même désir de s'engager. Le Monde Diplomatique n'aurait joué qu'un rôle de catalyseur des volontés individuelles. Toutefois, la constitution d'Attac n'aurait-elle pas relevée d'autres volontés que de celles de ses adhérents ? Derrière l'apparente spontanéité du mouvement, n'est il pas possible de mettre en évidence des stratégies de mise en scène ?

1.1 La mise en scène du mouvement

« Pour nous, modernes, le mythe est seulement mythe parce que nous ne pouvons plus relier ce temps à celui de l'histoire telle que nous l'écrivons selon la méthode critique, ni non plus relier les lieux du mythe à l'espace de notre géographie ; c'est pourquoi le mythe ne peut plus être une explication ; exclure son intention étiologique, c'est le thème de toute nécessaire démythologisation. Mais en perdant ses prétentions explicatives le mythe révèle sa portée exploratoire et compréhensive, ce que nous appellerons plus loin sa fonction symbolique, c'est à dire son pouvoir de découvrir, de dévoiler le lien de l'homme à son sacré. Aussi paradoxal qu'il paraisse, le mythe ainsi démythologisé au contact de l'histoire scientifique et élevé à la dignité de symbole, est une dimension de la pensée moderne »

Paul Ricoeur, « Finitude et culpabilité » in Philosophie de la volonté

1.1.1 L'« appel » du Monde Diplomatique

Le premier facteur de mise en scène de l'association est, selon nous, le Monde Diplomatique qui est à l'origine du lancement d'Attac. L'article de Ramonet, publié en décembre 1997, est d'ailleurs considéré par les militants comme un texte fondateur. Toutefois, il est nécessaire de s'interroger sur les processus par lesquels cet éditorial a été constitué comme une référence symbolique. Mais, avant cela, il est nécessaire d'analyser brièvement la nature du mensuel afin de comprendre dans quel arrière-plan intellectuel est née l'association.

1.1.1.1 Une référence culturelle associative

Le Monde Diplomatique est un mensuel consacré aux problèmes internationaux. Il fut créé en 1954 par Hubert Beuve-Méry, qui est également le fondateur du quotidien Le Monde. Il a été remplacé par Claude Julien, puis par Ignacio Ramonet qui en est l'actuel président. Le « Monde Diplo », comme le surnomment ses lecteurs, est une publication qui s'est toujours présentée comme « indépendante » et « critique » concernant l'actualité et les évolutions du monde contemporain. Il a connu une forte progression de ses ventes, 200.000 exemplaires en France. Par ailleurs, il existe une dizaine d'éditions à l'étranger qui lui permettent de totaliser 500.000 exemplaires. On peut observer certaines similitudes entre le mensuel et Attac. Tout d'abord, les journalistes du Monde Diplomatique occupent souvent des postes dans les structures de l'association telles que le conseil scientifique ou le conseil d'administration54(*). De plus, les sujets qui sont abordés par l'association et le mensuel se recoupent de façon significative. Le Monde Diplomatique développe des thèses très critiques sur le thème de la globalisation financière dont Attac a fait son cheval de bataille ; il a notamment pris partie contre le néolibéralisme. Les articles stigmatisent les conséquences de la libéralisation et de la mondialisation libérale : l'appauvrissement des pays du tiers monde55(*), l'hégémonie économique des Etats-Unis56(*), la « marchandisation » de l'éducation57(*), les multinationales58(*), les organismes financiers internationaux59(*), etc. Tous ces thèmes se retrouvent, comme nous le verrons, parmi les revendications défendues par Attac.

Le Monde Diplomatique semble constituer une référence intellectuelle commune au sein de l'association. La quasi-totalité des enquêtés affirment connaître et lire ce mensuel. Une seule interviewée n'est pas une lectrice du Monde Diplomatique. Elle exprime notamment, dans sa réponse, un sentiment de gêne qui peut laisser sous-entendre qu'elle ne s'intègre pas à cette culture commune. D'ailleurs, Isabelle a adhéré afin de mieux connaître l'association mais elle s'est sentie en décalage avec les militants qu'elle a rencontrés. Au cours de l'entretien, elle déclare ne pas se sentir intégrée au monde militant des Attacants.

Cette référence commune dépasse les cercles militants, car elle est partagée par certains adhérents qui ne sont pas engagés dans le comité local. Par exemple, pour Fabien, qui est professeur d'économie en faculté, la lecture du Monde Diplomatique est « stimulante ». Elle lui apporte un discours en décalage avec « le conformisme de la pensée économique ». Le mensuel trace par conséquent un lien (symbolique) entre les simples adhérents, comme Fabien, et les militants. En revanche, les militants du comité isérois développent un autre usage de cette publication. Ils présentent la lecture de ce mensuel comme faisant partie de leur « formation ». Cela leur permet de se réapproprier une culture économique qui leur fait défaut. Ils ne lisent, d'ailleurs, que les articles ayant un rapport avec les thèmes défendus par Attac. La lecture du Monde Diplomatique représente à leurs yeux un outil militant à l'aide duquel ils « aiguisent » leur argumentaire. Par exemple, au cours des débats en réunions publiques, il n'est pas rare qu'un militant se réfère à un article qu'il a lu récemment.

Ainsi, le Monde Diplomatique remplit deux fonctions distinctes au regard de l'association. Il constitue, tout d'abord, une référence intellectuelle qui permet de se rattacher à un groupe de sympathies. D'autre part, certains l'utilisent comme un outil de formation et intègrent la lecture du mensuel dans leur militantisme. Ces deux usages ne sont, bien sûr, pas contradictoires mais complémentaires.

Ces observations appellent une remarque : la présence d'une culture commune au sein d'Attac renvoie à la première signification de l'« adhésion ». Adhérer60(*), c'est avant tout s'identifier à un ensemble de référents culturels et symboliques que s'attribue un groupement. Jacques Ion note que cette représentation de l'adhésion n'est plus de mise dans les organisations les plus récentes61(*). En revanche, elle était particulièrement présente dans le Parti communiste français. Marie-claire Lavabre, dans un ouvrage consacré à la sociologie de la mémoire communiste, a pu constater que le PCF constituait un groupe intermédiaire doté d'une culture spécifique62(*). L'adhésion au parti signifiait l'intégration à une communauté d'individus. Maurice Halbwachs parle de « communauté affective ».63(*) Le ressort de l'engagement était la similitude. La lecture du Monde diplomatique ne constitue bien sûr pas un vecteur d'intégration aussi important que la lecture de l'Humanité. Toutefois, on peut supposer que le mensuel contribue à la définition d'une identité collective.

F.E : Ils sont assez liés au Monde Diplomatique, tu le lis ?

Isabelle : Non, je ne le lis pas ! [Rires et expression de gêne]

F.E : C'est la preuve d'une culpabilité ?

Isabelle : Non pas du tout ! [Rires]

Fabien: Je ne le lis pas régulièrement car si je le lisais régulièrement il m'énerverait, donc je le lis de temps en temps, il me réconforte à certains égards. On y trouve un discours un peu différent de tout ce que l'on est accablé, c'est un discours rafraîchissant, surtout pour les économistes car on vit quand même dans une sorte de conformisme de la pensée économique qui est très fort. Et quand on peut trouver des idées un petit peu différentes, elles sont peut être stimulantes.

Luc : Dans le Monde Diplomatique, les articles qui se situent dans notre mouvance je les lis. [...] Je le parcours et si je trouve des choses intéressantes, tous les articles qui me permettent d'aiguiser mon argumentaire dans les discussions sur la mondialisation.

François : Le Monde diplomatique, c'est lu par beaucoup de gens. Il y en a qui en font un usage purement intellectuel, [...] et puis tu en as d'autres qui s'en servent comme un outil pour le militantisme, et moi c'est plutôt de ce côté-là que je me situe [...] Mais c'est un outil de militantisme, de formation intellectuelle, d'échange...

Thomas : Je pense que c'est un mensuel de réflexion qui nous donne bien les arguments, qui pose bien des questions de fond et qui fait le tour des sujets.

Les militants portent, cependant, un regard très différent sur la nature du journal qu'ils considèrent -parfois avec regret- comme trop « intellectuel ». Plusieurs enquêtés considèrent que Le Monde Diplomatique se situe dans une perspective critique sans que celle-ci s'accompagne d'un ensemble de contre-propositions sur les thèmes abordés. De plus, ils estiment qu'il s'agit d'un journal trop pessimiste, donnant une vision de l'homme et du monde qui apparaît parfois très sombre. Certains observent également que les analyses qui y sont développées sont trop manichéennes et s'apparentent trop à des dénonciations. Il semblerait qu'on puisse lier cette critique au manque de propositions formulées dans le mensuel.

Thomas : Ils ne sont pas non plus militant dans le sens où il n'y a pas en fin de paragraphe, pour éviter de faire ça, tu vois... C'est chacun qui fait ce qui veut avec ça. Mais les conclusions générales vont dans le sens de dire « Ça ne peut pas durer parce qu'on va vers la catastrophe », alors ça c'est un peu grave et il y a des sujets qu'ils abordent, tu vois qu'au niveau philosophique ils disent que l'être humain il n'est pas joli, joli et ça, ça me mine un peu le moral et tu te dis, il y a des sacrés salauds [...] L'être humain est vraiment bête à des moments.

Fabien : Je reconnais que Bernard Cassen s'exprime de manière très négative [..] Il se donne un peu le beau jeu et Le Monde diplomatique est un peu comme ça. Ils disent « Ce n'est pas comme ça qu'il faut faire » mais ils sont assez peu explicites sur les propositions. Ceci dit ? c'est souvent, que les gens sont bien dans la partie critique mais sont décevants dans la partie propositions.

Luc : J'ai lu le Monde Diplomatique, mais ça ne débouchait sur rien du tout... Je l'ai acheté régulièrement pendant deux ou trois ans, c'est en 1974 [...] Le Monde Diplomatique, il ne débouchait sur rien, car on faisait des analyses et il ne lançait rien derrière pour changer quelque chose. Je ne sentais pas la possibilité de changer quelque chose là-dessus[...].

Cécile : Je pense que c'est un très bon journal. Je suis d'accord globalement avec les articles [...] Après il y a des choses avec lesquelles je suis moins d'accord, par exemple Serge Halimi il m'énerve, il a un côté dénonciation qui m'énerve, il donne des bons et des mauvais points à tout le monde. C'est un côté un peu, voilà les impurs de la terre !

On peut remarquer qu'aucun enquêté n'a une lecture régulière du mensuel64(*). Ceci s'explique en partie par les critiques formulées précédemment mais aussi par le fait que le Monde Diplomatique constitue une lecture d'accès difficile. Ainsi certains militants font valoir que les articles sont très denses et qu'il est nécessaire de procéder à plusieurs relectures afin de pouvoir en assimiler le contenu. En outre, des interviewés, tels Fabien, regrettent que les articles soient trop répétitifs et que la mondialisation soit devenue le « fonds de commerce » du mensuel.

Toutefois, c'est après avoir adhéré à l'association que certains lecteurs se sont fidélisés. Par exemple, Luc lisait le Monde Diplomatique au milieu des années soixante-dix. Il a décidé d'arrêter, au bout de quelques années, car « ça ne débouchait sur rien du tout ». Depuis son adhésion à Attac, il le lit régulièrement. Cette observation confirme notre hypothèse65(*). L'adhésion nécessite l'adoption de certaines valeurs et de certains référents. Ce processus constitue la condition de l'intégration de l'adhérent à l'association, en tant que groupement humain. L'identification à ce groupe, c'est-à-dire le sentiment d'en être membre, apparaît donc davantage comme une construction que comme un donné immédiat.66(*).

La lecture du Monde Diplomatique relève donc aussi bien d'une formation personnelle que d'un phénomène symbolique; il s'inscrit dans le champ culturel des adhérents67(*). Il trace entre eux une référence intellectuelle commune. La lecture du mensuel préexiste pour beaucoup d'interviewés à leur adhésion. Plusieurs ont d'ailleurs trouvé leur bulletin d'adhésion dans les pages du journal comme c'est le cas pour Fabien, Luc, Laurent et Julie. Pour d'autres, en revanche, la lecture du journal a suivi leur adhésion. La lecture du Monde Diplomatique apparaît comme un rite initiatique d'entrée ou de rattachement à l'association en tant que groupe d'appartenance. Jacques Ion, qui étudie les évolutions des structures militantes, rend compte de l'intégration des individus dans une structure collective par la constitution d'une entité abstraite, le « Nous »68(*), qui se caractérise par une très forte proximité entre les adhérents. Un ensemble de pratiques organise cette sociabilité et apporte une naturalité au groupe en le dotant d'un « répertoire commun »69(*). La lecture du Monde Diplomatique fait partie de cet ensemble de rites qui intègrent chaque individu à Attac en tant que groupement intellectuel et militant. Sa lecture constitue un signe manifeste d'engagement dans le groupement.

C'est au sein de cette trame idéologique et culturelle que va apparaître l'acte de naissance symbolique de l'association.

Fabien : Je ne le lis pas régulièrement car si je le lisais régulièrement il m'énerverait, donc je le lis de temps en temps [...] En ce moment je ne l'ai pas lu, je le lis de manière intermittente. J'ai mes périodes « Monde Diplomatique » et puis après je laisse tomber pendant un certain temps. Je n'ai pas dû le lire depuis trois ou quatre mois. Il parle beaucoup des revendications et des mouvements internationaux mais c'est normal car c'est un peu leur fonds de commerce [...] Mais j'ai quand même une impression de répétition, car ce sont souvent les mêmes thèmes qui reviennent. Donc on peut interrompre pendant un certain temps et lorsqu'on reprend se retrouver tout de suite dans la mouvance.

Thomas : C'est un journal que j'achète de temps en temps, tous les deux mois, parce que pour digérer tout ce qu'il y a dedans et puis ça me donne pas le moral !

Julie : Maintenant Le Monde Diplomatique je lis très régulièrement depuis que j'ai adhéré à Attac. Je ne le lis pas entièrement car déjà qu'il faut que je lise 3 à 4 fois un article pour bien intégrer et donc il faut du temps.

Luc : Puis j'ai lu quand même pendant pas mal de temps le Monde Diplomatique, et puis j'ai abandonné la lecture du Monde Diplomatique parce que j'en avais ras-le-bol de lire des articles qui me paraissaient très censés mais qui faisaient une analyse de ce qui se passait dans tous les pays et dans le monde et qui était toujours pareil... Et puis j'en avais marre parce que ça ne débouchait sur rien du tout et donc j'en avais ras-le-bol !

* 53 L'essor associatif est, comme le rappelle Stanislas Varennes, très difficile à quantifier de manière précise. On évalue toutefois le chiffre d'associations en France entre 300.000 et 500.000. Varennes (Stanislas), Le militantisme associatif : participer autrement, Mémoire pour le DEA de l'IEP, Grenoble, Denni (Bruno) dirigé par, 1990, p. 12.

* 54 Parmi les membres du C.A on peut citer Susan George, Gisèle Halimi, Bernard Cassen.

* 55 Cf., Eric Toussaint, « Briser la spirale de la dette », Le Monde Diplomatique, septembre 1999, p. 23.

* 56 Cf., Frédéric Clairmont, « Menaces sur l'économie mondiale », Le Monde Diplomatique, mai 2001, p. 3.

* 57 Cf., Ricardo Petrella, « Cinq pièges tendus à l'éducation », Le Monde Diplomatique, octobre, 2000, p. 5.

* 58 Cf., Frédéric Clairmont, « Ces firmes géantes qui se jouent des Etats », Le Monde Diplomatique, décembre 1999, p.19.

* 59 Cf., Susan George, « Comment l'OMC fut mise en échec », Le Monde Diplomatique, janvier 2000, p. 4.

* 60 Adhérer signifie « consentir », « accepter » mais aussi « tenir », « coller », « appliquer », « souder », « attacher ».

* 61 Ion (Jacques), La fin des militants, op.cit, p. 81.

* 62 Lavabre (Marie-Claire), Le fil rouge. Sociologie de la mémoire communiste, Paris, Presses de la FNSP, 1994, pp. 267-277.

* 63 Halbwachs (Maurice), « Nécessite d'une communauté affective », in La mémoire collective, Paris, PUF, 1968, p. 204. Cité dans Lavabre (Marie-Claire), op.cit, p. 269.

* 64 Par exemple, on peu noter qu'aucun des interviewés n'est abonné au Monde Diplomatique

* 65 Cette observation n'est bien sûr pas un cas isolé mais est utilisée ici comme un exemple afin de faciliter la démonstration du propos.

* 66 Il est possible de mettre en parallèle cette remarque avec les observations de Marie-Claire Lavabre. Selon elle, l'identité communiste est une construction qui nécessite un ensemble de processus sans cesse renouvelés : « L'identité communiste n'est pas donnée comme l'est l'identité familiale ou nationale : on ne naît communiste que par métaphore et nul n'est communiste avant d'avoir choisi de l'être, nul ne le reste qui ne fait le choix renouvelé ou transformé de persévérer en son être communiste ». Lavabre (Marie-Claire), op.cit, p.264.

* 67 La notion de champ appartient au registre spécifique de la sociologie de Pierre Bourdieu. Nous adopterons pour l'instant une acception plus générale en le définissant comme un ensemble de références communes à un groupe.

* 68 « Ce « nous » tout à la fois communautaire et sociétaire, est garanti par un ensemble de rites d'entrée et de confirmation de l'identité collective (cartes et timbres d'adhésion, cérémonies annuelles de renouvellement de l'adhésion, manifestations extérieures, insignes, etc...) authentifiant la qualité spécifique des membres associés par rapport aux « ils » non-associées de l'extérieur du groupement [...] ». Ion (Jacques), op.cit, p.29.

* 69 Idem., p.82.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams