2. REVUE DE LITTERATURE
Plusieurs auteurs ont mené des études dans ce
domaine, puisqu'il nous sera difficile d'explorer toute la littérature,
nous nous sommes proposé dans le cadre de notre étude d'explorer
celles qui sont proches de notre étude.
2.1 ETUDES EMPIRIQUES
BOUCHRA JEGHAOUI (2010),
E-commerce au Maroc,le commerce électronique marocain
continue malgré les obstacles précédents à gagner
de plus en plus de terrain. Au vu des données statistiques
récentes notamment en termes de chiffre d'affaires, il remarque que le
commerce électronique connait une hausse exponentielle
particulièrement prometteuse pour les années avenir.
Yvon MERLIERE, Dominique JACOMET et Evelyne CHABALLIER
(2011), l'impact du commerce électronique en matière
de soldes et de promotions, pour eux, le commerce électronique a
connu un fort développement au cours des cinq dernières
années : il atteint 31 milliards d'Euros en 2010, contre 8,4
milliards d'Euros en 2005, soit une multiplication par quatre en cinq ans. Ce
secteur reste cependant fragile économiquement, peu de sites
présentent une rentabilité nette positive : les taux se
situent entre -5 et +5%. Globalement, la rentabilité est faible.
Karim BOUAISSA (2007), le commerce et la
vague internet, pour lui, les enjeux principaux de l'utilisation de la
technologie de l'information et de la communication ne sont pas seulement
techniques, mais sont aussi stratégiques et managérial.
HAMZA ZINBI (2015), le comportement du
consommateur marocain face au commerce électronique, pour lui le
comportement vis-à-vis du commerce électronique est encore
taché de crainte et de méfiance à l'égard de
celui-ci, pour ceux qui ont franchi la ligne, ils considèrent comme
étant la complémentarité du commerce traditionnel et non
comme un canal d'achat à part entière.
Catherine BARBA (2020),la fin du
e-commerce ou l'avènement du commerce connecté ?
Elle montre comment les mutations actuelles du e-commerce et
du commerce constituent de nouvelles valeurs pour les commerçants. Le
monde marchand demain sera plus complexe. Il exige dès aujourd'hui les
décideurs à penser vite, multi-écrans et cross-canal, pour
faire entrer en cohérence l'online et offline. La cohérence des
preuves qu'elles leur apportent sur tous les points de contact.
Janny C. Hoekstra et Peter SH Leeflang (2020),
le marketing à l'ère du Covid-19 ; ils
discutent sur les effets de la Covid-19 sur le comportement des consommateurs
et développent les conséquences de cette perturbation pour les
stratégies marketing. Cette crise sanitaire présente des
similitudes avec les changements de comportement des consommateurs. Cependant,
il affiche également des caractéristiques qui diffèrent
des cycles de descente, comme les changements de consommations entre les
catégories et le passage accéléré du comportement
hors ligne et en ligne.
FISHBEIN (1963), afin de tenir compte de
l'environnement et dans le souci de mieux prédire le comportement de
consommateur, Fishbein a étendu son étude. C'est l'attitude face
à un comportement relié à un objet qui est mesurée.
Il évoque 2 éléments sociaux :
ï Les croyances normatives, c'est-à-dire ce qu'une
personne croit ou pense que les autres attendent de lui.
ï La tendance du consommateur à se plier aux
normes dictées par la famille, entourage ou groupe de
référence.
AL KITENGE (2020), lecommerce
électronique en RDC pose deux problèmes :
ï Le premier problème est celui de la confiance.
Tous les pays du monde ont déjà réglé ce
problème sauf la RDC. Simplement parce que nous n'anticipons pas les
choses.
ï Le deuxième problème c'est le
mécanisme de paiement. Certains pays ont déjà
résolu ce problème en mettant en place de
« Gateway » de paiement électronique et ils ont des
systèmes de sécurité pour que l'argent
dépensé sur le portail électronique arrive en
sécurité chez les destinataires. Ce n'est pas aussi
réglementé chez nous.
Le comportement des consommateurs face au e-commerce
évolue et je ne vois pas pourquoi ils auront un comportement
indifférent face à cette nouvelle habitude de consommation mais
aussi tout dépendra de la facilité d'accéder à
internet.
L'impact du covid-19 sur le comportement des
consommateurs, Janny et Peter SH LeeflangC. Hoekstra (2020), la crise
du COVID-19 affecte le comportement des consommateurs et donc la manière
dont le marketing peut être utilisé. L'utilisation du marketing
pendant (et après) la crise du COVID-19 montre (et continuera de
montrer) des similitudes avec la façon dont le marketing est
effectué pendant les ralentissements économiques.
Dekimpe et Deleersnyder (2018) ont
résumé les études les plus pertinentes sur
l'efficacité des efforts de marketing en période de
ralentissement et de reprise. Cependant, cette crise spécifique, qui
sera suivie d'une récession (contraction), présente des
caractéristiques différentes de celle associées à
une récession. Par exemple, outre une baisse de la consommation due
à une moindre confiance des consommateurs sur des revenus plus faibles,
des défauts de paiement des consommateurs sur les prêts et des
moyens financiers réduits en raison de la baisse des déplacements
de consommation se produisent également entre les catégories de
produits.
Les consommateurs sont mis au défi de
réévaluer leurs priorités de vie, ce qui peut donner lieu
à de nouvelles valeurs et critères de dépenses. Les
consommateurs se voient adoptés d'autres voies pour répondre
à leurs besoins.
|