WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Etude d'une collection variétale de cerisiers doux


par Matthieu Clerc-Pithon
Université Savoie Mont-Blanc - Licene Agroécologie 2022
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3. Analyse des dates de fructification

Le relevé des dates de maturité des cerisiers de la collection permet de montrer un étalement de l'arrivée à maturité physiologique des fruits. En effet, les premiers fruits sont mûrs à partir du 9 mai et il faut attendre le 3 juin pour que les accessions les plus tardives soient à maturité. En ce qui concerne les accessions plus précoces, on peut citer « Ferprime (Primulat®) » et « Première » qui étaient à maturité le 9 mai, suivi de « Bigarreau Hatif Burlat », « Bigarreau de Mai », « Bigarreau Moreau », « Guigne précoce du pays du blanc », et « Ferpin » pour qui les fruits étaient matures le 13 mai. Les accessions les plus tardives sont « Skeena », « Renaldi », « Fernola » avec une date de maturité au 3 juin, puis « Turca », « Bigarreau d'or », « Fernola », « Napoleon », « Rubin », « Durette » pour qui les fruits étaient matures le 2 juin. Certains cultivars comme « Cristobalina » ou « Saint Georges » qui étaient arrivés en pleine floraison dans les premiers de la collection n'ont cependant pas pu être notés car ils ne disposaient pas d'assez de fruits. Il est très probable que cela soit dû au gel printanier, les dégâts n'ayant pas pu être quantifiés sur ces arbres. Sur la collection, 100 arbres n'ont pas pu obtenir de date de maturité et de charge en fruit à cause des dégâts de gel.

Lorsque l'on se penche sur la dynamique d'arrivée à maturité (Figure 28), sur les 154 arbres qui ont pu être notés, uniquement 69 possédaient des fruits matures le 25 mai. Lors de la semaine suivante, soit du 26 mai au 3 juin, ce sont 85 nouveaux arbres (pour arriver à 154)

49

dont les fruits arrivent au stade de maturité physiologique. Ainsi, plus de la moitié des arbres de la collection possédant des fruits est arrivée à maturité sur la dernière semaine de fructification. En comparaison, lors de la campagne 2019, certains arbres étaient arrivés à maturité jusqu'au milieu du mois de juin.

Cumul du nombre d'arbres arrivés à maturité en fonction de la date

180

160

10-mai 13-mai 16-mai 19-mai 22-mai 25-mai 28-mai 31-mai 03-juin Pas de

fruits

dates

Nombre d'arbres

140

120

100

40

80

60

20

0

Figure 28 : Evolution du nombre d'arbres suivis possédant des fruits matures en fonction du temps

4. Analyse de la qualité des fruits

Les données recueillies lors de l'année 2022, ne sont pas aussi complètes que celles des années précédentes puisque les fruits de la majorité des arbres n'ont pas pu être analysés car ils étaient trop peu nombreux.

Parmi les 14 arbres pour lesquels des analyses des fruits ont été réalisées, la masse de 50 fruits varie fortement. Pour « Fernier », qui était représenté par deux arbres, les masses de 50 fruits étaient de 60,8 et 107,6 grammes. Pour « Rubin », 50 fruits avaient une masse de 402,6 grammes, et 50 fruits de l'accession « 7616-4 » pesaient 398,8 grammes. Les masses des fruits varient fortement en fonction de l'accession, ce qui semble normal puisqu'en fonction de leur

50

génotype les fruits formés ne sont pas de même calibre. Cependant, pour deux arbres de la même accession, il est aussi possible d'observer de fortes différences (40%) comme c'est le cas pour « Fernier ». Ces différences sont aussi visibles d'une année à l'autre puisqu'en 2019 les résultats étaient de 193,6 g pour « Fernier ». Cela s'explique principalement par le nombre de fruits formés par l'arbre : généralement plus le nombre de fruits est important plus leur calibre diminue.

D'autre part, la sensibilité à l'éclatement n'est pas très marquée chez les accessions analysées. « Rubin » et « Cypres » présentent 2 cerises éclatées sur 50. Pour les accessions « Ferbolus », « Katalin » et « Bigarreau Hatif productif », seulement 1 fruit sur 50 présente des éclatements. Toutes les autres analyses ne présentent aucun éclatement.

De plus, la sensibilité à la Drosophile Susuki est plus présente chez certains arbres analysés. Les fruits d'un des 2 clones de l'accession « Ferdiva » présentent un taux de piqûres de 14/50 et l'accession « Rubin » représentée par un seul arbre présente un taux de 5 piqûres pour 50 fruits.

Pour finir, la fermeté des fruits est très variable (Figure 29), la valeur de la fermeté s'exprime en indice durofel qui correspond à l'intervalle de mesure de l'appareil (entre 0 et 100). D'après les analyses les cultivars « Cyprès » et « Bigarreau Maria gaucher » produisent les fruits les moins fermes. A l'exception de « Bigarreau Hatif productif » dont les fruits affichent une fermeté de 52 d'indice durofel, tous les autres cultivars analysés présentent des fermetés allant de 67 à 78,5 indices de durofel.

Fermeté des cerises analysées en fonction des accessions

90

Indice durofel

40

80

70

60

50

30

20

10

0

51

Figure 29 : Résultats des analyses de fermeté sur les accessions analysées en laboratoire

52

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo