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Rapport de stage effectué à  l'auditorat militaire de garnison Kinshasa/Matete


par Eliel MATOKA
Université de Kinshasa - Graduat 2021
  

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Extinction Rebellion

Section 2 : LE RAPPORT ENTRE LA JUSTICE MILITAIRE ET D'AUTRES INSTANCES

1. Rapport avec la justice de droit commun

La justice militaire comme celle du droit commun relève du pouvoir judiciaire conformément à l'article 149 de la constitution du 18 février 2006, et par conséquent, en RDC il existe une et unique justicerépublicaine. Cette justice est rendue dans le milieu civil tout comme dans le milieu militaire. Le magistrat militaire tout comme le magistrat civil ont les mêmes avantages et prérogatives, notamment l'indépendance envers le pouvoir exécutif, pouvoir législatif et le commandement. Et à ce titre, le magistrat militaire debout ou assis, n'est soumis dans l'exercice de sa fonction qu'à la seule autorité de la loi. Conformément à l'article 151 de la constitution, Le pouvoir exécutif ne peut donner d'injonction au juge (militaire) dans l'exercice de sa juridiction, ni statuer sur les différends, ni entraver le cours de la justice, ni s'opposer à l'exécution d'une décision de justice. Le pouvoir législatif ne peut ni statuer sur des différends juridictionnels, ni modifier une décision de justice, ni s'opposer à son exécution. Toute loi dont l'objectif est manifestement de fournir une solution à un procès en cours est nulle et de nul effet.

Etant donné que les cours et tribunaux militaires relèvent des juridictions de l'ordre judiciaire, ils sont donc à ce titre, placés sous le contrôle de la cour de cassation qui s'exerce par la voie de pourvoi en cassation contre les arrêts et jugements rendus en dernier ressort par les cours et tribunaux militaires.

2. Rapport avec le commandement et la PNC

Le général de corpsd'armée MOBUTU SESE SEKO KUKU NGBENDU WA ZA BANGA, alorscommandant en chef, fit tôt de comprendre que, pour rétablir la disciplineau sein des forces armées et garantir l'ordre et la sécurité publics, il fallaitqu'un corps de justice militaire fût créé, et que la justice militaire fût rendueuniquement par des magistrats militaires et des officiers des forces armées. La philosophie de l'actuel code judiciaire militaire fait de la justice militaire un prolongement d'appui et de renforcement de la discipline militaire et policière sur une base légale et réglementaire nécessaire pour un Etat de droit et pour le maintien de l'ordre public militaire. Ainsi, la justice militaire sanctionne les faits infractionnels de toute nature, commis par les militaires et assimilés.Elle apparait à cet effet, comme l'arme essentielle du commandement et le soutien suprême de l'ordre public militaire reposant sur l'obéissance qui est l'âme même de l'armée, sur l'honneur, le respect et le sacrifice.

Le respect normalement dû au chef militaire en parfaite coexistence avec les égards que le chef doit au subordonné, la justice militaire entend asseoir l'image d'une armée moderne par une politique générale de prévention par l'intimidation en vue du maintien de l'ordre public militaire.

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