V.3.2. Relations entre les
résultats et la deuxième hypothèse secondaire
Notre hypothèse secondaire N° 2 soutient
queles qualifications des enseignants de français des
établissements franco-arabes postprimaires et secondaires ne leur
permettent pas d'assurer un enseignement de qualité de la
discipline.
Pour vérifier cette hypothèse, les indicateurs
suivants ont été nos références : 10,71 %
des enseignants de français sont titulaires de la Licence et aucun
enseignant (0 %) n'est titulaire du Certificat d'Aptitude
Pédagogique des collèges d'enseignement général
(C.A.P/C.E.G) et du Certificat d'Aptitude au professorat de l'enseignement du
secondaire. Tout compte fait, 82,14 % des enseignants affirment n'avoir
aucun diplôme professionnel.
De même sur les vingt-huit (28) enseignants
enquêtés, deux 02 affirment avoir reçu une formation
après leur recrutement et cette formation est en pédagogie. Aucun
n'a reçu de formation en didactique. Mieux, aucun enseignant n'a
bénéficié d'un soutien pédagogique. Enfin, à
travers la synthèse de l'observation de classes, en considérant
le comportement de l'enseignant, la méthodologie suivie pour le cours,
le contenu, l'évaluation des apprentissages, les documents
pédagogiques comme élément de la compétence, toute
chose dont le niveau est peu satisfaisant chez les enseignants et nous permet
de dire que les enseignants de français des EFA manquent de
qualifications diverses pour réussir leurs enseignements.
Au regard des indicateurs sus mentionnés et des
résultats auxquels nous sommes parvenus, nous pouvons dire que
l'hypothèse N° 2 est vérifiée et
confirmée.
V.3.3.Relations entre les
résultats et la troisième hypothèse secondaire
Notre hypothèse N° 3 affirme que les
démarches pédagogiques utilisées pour enseigner le
français dans les établissements postprimaires et secondaires
franco-arabes ne sont pas toujours indiquées pour réussir cet
enseignement.
Pour vérifier cette hypothèse, les indicateurs
suivants ont été nos références : concernant
les disciplines du 1er cycle, seuls deux (2) enseignants sur
vingt-six (26) affirment maitriser les démarches et quant au second
cycle sur vingt-huit (28) enseignants un (1) seul affirme connaître les
démarches. À cela s'ajoute le fait qu'aucun d'entre eux n'a
bénéficié de suivi pédagogique. Donc les
enseignants de français des EFA ne maitrisent pas la méthodologie
des disciplines du français pour réussir leurs enseignements dans
les EFA. Certains se permettent d'enseigner des contenus de niveau primaire
(CM1 et CM2) en 6e, 4e en 5e.
Au regard des indicateurs sus mentionnés et des
résultats auxquels nous sommes parvenus, nous pouvons aussi dire que
l'hypothèse N° 3 est vérifiée et
confirmée.
L'analyse et l'interprétation des données
collectées pendant l'enquête nous ont permis de vérifier et
confirmer nos trois hypothèses secondaires formulées plus haut.
Par conséquent l'hypothèse principale selon laquelle :
« L'enseignement/apprentissage du français dans les
écoles franco-arabes post-primaires et secondaires ne permet de former
des acteurs compétents à l'oral et à
l'écrit»?est aussi confirmée.
|