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La règlementation sur les prix de transfert au cameroun


par Régis Léonel Nana Batake
Université de Dschang - Master professionnel 2020
  

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CONCLUSION DU CHAPITRE

L'adhésion de la juridiction fiscale camerounaise en 2017 à la convention OCDE, permet à l'Administration fiscale de mieux appréhender la notion de prix de transfert et notamment tous les contours de cette notion. Cela passe d'abord par la prise en compte des règles modernes OCDE en occurrence le principe de pleine concurrence et des méthodes permettant de déterminer ce principe de pleine concurrence par le législateur et la doctrine fiscales camerounaise, en plus de leurs propres règles traditionnelles camerounaises pour ressortir un ensemble de règles devant s'appliquer aux prix de transfert. Cela dans le but de maitriser la problématique que posent les prix de transfert.

Le législateur fiscal camerounais en plus de s'arrimer aux règles modernes OCDE, s'est également arrimerà l'obligation documentaire en matière de prix de transfert aux standard internationaux. Cecidans le butde vérifier la conformité des entreprises pratiquant les prix de transfert, aux règles applicables en la matière par l'Administration fiscale camerounaise. D'où l'importance qu'accorde ladite Administration aux prix de transfert.

CONCLUSION DE LA PREMIÈRE PARTIE

Le Cameroun qui est un Etat disposant de nombreuses ressources naturelles, est source d'attraction des entreprises internationales, qui cherchent à exploiter ces ressources en s'implantant sur ce territoire, par la création des filiales domiciliées sur ledit territoire. La création de ces filiales permettrait en effet à ces filiales, d'effectuer des transactions avec leurs entreprises mères,situées hors du territoire camerounais.Constituant ce qu'on appelle prix de transfert. Ces filiales camerounaises lors de leur implantation, sont assujetties à un impôt en fonction des bénéfices qu'elles réalisent. Très souvent, ces entreprises sont soupçonnées de fixer des prix pour des transactions sur le marché libre, qui ne cadrentpas avec les prix pour les mêmes transactions pratiquées par les entreprises indépendantes.Dans le but de transférer indirectement ces bénéfices générés par cette différence de prix,faussant complètement leur montant d'imposition.L'Administration fiscale camerounaise dans le but desolidifier sa base imposable, de contrôler et encadrer les prix de transfert, a adhérée tout d'abord à la Convention OCDE, qui propose les règles que devraientadopter les Etats membres ou non, pourmaîtriser cette matière assez complexe, et l'a ensuite transposé dans droit interne. Cette convention OCDE propose comme règle devant être appliqué au prix de transfert le principe de pleine concurrence, en mettant également sur pieds des méthodes permettant en effet de terminer le prix de pleine concurrence.

La doctrine fiscale camerounaise en plus d'avoir au préalable fixée ses propres règles, s'est également basée sur celles que préconisent l'OCDE pour établir des règles modernesdevant s'appliquer aux prix de transfert,etdont l'administration fiscale camerounaise contrôlera son application.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery