SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
INTRODUCTION
1. Ma rencontre avec les méthodes actives.
2. La genèse d'un questionnement commencé en
2001.
3. Le questionnement reprend lorsque je démarre mon
stage.
CHAPITRE 1 :DESCRIPTION DU LIEU DE STAGE
1. Type d'enseignement
2. Publics
3. Fonction
4. réseaux
5. Pour comprendre les cursus de formations il faut tenir
compte de trois axes
6. Les motivations des élèves sont donc
multiples
7. Liste des études et formations disponibles à
l'I.T.A.
CHAPITRE 2 :PARTIE THEORIQUE
1. Introduction : les méthodes actives peuvent-elles
favoriser l'entrepreneuriat
2. Ce que je m'approprie des courants pédagogiques et
comment je fais le lien avec les sciences économiques
3. Pourquoi développer une approche pédagogique
particulière pour les candidats entrepreneur ?
4. Lien entre les spécificités du
candidat-entrepreneur et le travail proposé aux élèves.
5. Informations sur le plan d'affaires pour mieux comprendre le
projet.
6. Exposé des bases sur lesquelles j'ai fondé mon
action pédagogique.
CHAPITRE 3 :PARTIE PRATIQUE
1. Introduction de la partie pratique
2 . Présentation des étudiants et du projet
d'entreprise de chacun.
3. Présentation des blocs de cours
a)Périodes 0 à 3: Prise de contact, leçon
sur les formalités pour entreprendre
b)Périodes 3 à 5: Les formalités pour
entreprendre (suite)
c)Périodes 5 à 8: Les 7 éléments
nécessaires pour l'inscription à la BCE
+ proposition du projet sur le business plan.
d)Périodes 8 à 13 : La TVA et les écueils
du statut de l'indépendant.
e)Périodes 13 à 21. Initiation au plan
d'affaires
f)Périodes 21 à 24. Évaluation formative
des élèves
et remise d'une première version du plan d'affaire
individuel.
g) Périodes 24-25. Dernière période en
classe.
4. Brève analyse réflexive sur le plan d'affaires
5.Conclusion de la partie pratique.
CONCLUSION GENERALE
Proposition de réponse(s) à la question
soulevée. BIBLIOGRAPHIE
3
INTRODUCTION
1. Ma rencontre avec les méthodes actives
Il se trouve que j'ai commencé ma formation il y a
plusieurs années, et à «cette époque», celle-ci
avait surtout porté sur les méthodes traditionnelles, ce qui
m'avait bien entendu été très utile en améliorant
considérablement ma capacité à m'exprimer oralement et
à structurer mes propos.
Toutefois, je restais sur une impression de trop peu et sur
un manque, j'avais arrêté ma formation du CAP dans la
dernière ligne droite et ce pour accepter un emploi administratif et je
le regrettais.
Je réintégrais donc les salles de classe en
2015 pour terminer enfin ce défi que je m'étais lancé il y
a près d'une décennie, et me permettre de travailler en faisant
quelque chose que j'aime faire, enseigner.
Je reprenais d'ailleurs pas mal de cours pour lesquels
j'avais déjà été évalués afin de me
remettre dans le bain.
Aussi, je perçu très vite une réelle
évolution méthodologique et pédagogique dans les cours que
je suivais et cela me déstabilisa d'abord fortement.
Au départ je ne comprenais pas bien de quoi il
s'agissait, on m'avait parlé sommairement des méthodes actives et
je ne faisais pas encore le lien avec la méthode que
j'expérimentais en classe dans la pratique des professeurs.
En tant qu'étudiant j'étais habitué
à être attentif à ce qu'on m'expliquait, à prendre
des notes, à réétudier un peu plus tard, parfois par
coeur, et à faire aussi quelques recherches personnelles afin de
compléter ma formation, lorsque le sujet me passionnait vraiment
toutefois.
Par contre, dans la classe, le professeur me demandait tout
au contraire de travailler avec d'autres élèves et en petit
groupe, cela donnait souvent lieu à des débats et à de
vifs échanges, je ne retrouvais pas l'atmosphère studieuse et
calme que je connaissais jadis.
De plus, c'était à nous de produire de la
matière, de faire des recherches, de l'expliquer ensuite à nos
condisciples et aux autres groupes pour mettre toutes nos
«trouvailles» en commun.
Il me semblait travailler beaucoup plus et que ce fût
beaucoup moins confortable que d'être assis à simplement
écouter, même activement.
En effet, là il me fallait être personnellement
présent et impliqué, la moindre inattention et je loupais quelque
chose ou ne prenais pas ma part de travail dans le groupe.
Et chose encore plus étonnante, au fur et à
mesure que je prenais confiance en mes capacités à enseigner et
que mon estime personnelle et professionnelle s'améliorait, l'estime que
j'avais de mes camarades de classes allait crescendo également, car nous
progressions ensemble, pas l'un à coté de l'autre mais en
collaboration les uns avec les autres, et cela ça changeait tout.
Je découvrirais plus tard que c'est l'un des apports
inestimables des méthodes actives, elles traversent plusieurs courants
pédagogiques et servent des buts plus nobles que ceux que porteraient un
enseignement uniquement techno-centré1.
Sans schématiser, un modèle de
coopération venait de se substituer à un modèle de
compétition, je commençais à mesurer aussi les
implications sociologiques d'une telle (r)évolution.
On aurait tenté de m'expliquer tout cela de
manière purement rhétorique, toutes ces expériences par
lesquels je passais que je ne l'aurais jamais compris.
1 Je développerai cet assertion dans le chapitre 1 de la
partie théorique.
4
Ce n'est que progressivement donc qu'une vision plus
concrète et plus claire de ce que sont les méthodes actives
m'apparut.
Ce que vous allez lire est donc l'histoire du cheminement
personnel qui m'a mené à me poser la question clé de cette
épreuve intégrée, pour le comprendre il faut revenir
quelques années avant le stage et faire le lien avec ma pratique
professionnelle à une certaine époque.
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