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La transaction en matière pénale.


par Constant TABOULACK FOKOU
Université de Yaoundé II-SOA - Diplôme d’Etudes Approfondies en droit pénal 2005
  

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Section II. L'EXTENSION POSSIBLE

La transaction en matière économique est admise en France depuis la loi du 21 octobre 1940. A cette époque, elle répondait à des besoins d'efficacité de l'action de l'administration mais aujourd'hui, l'extension de la transaction s'explique beaucoup plus par des besoins d'adaptation de la répression à la criminalité (P1). Le service de la justice est aujourd'hui à la recherche de l'efficacité qui passe par une certitude de la répression que semble offrir des alternatives à la poursuite (P 2).

Para 1 - Pour des besoins d'adaptation de la répression à l'évolution...

L'évolution de la société impose des simplifications de la procédure pénale car non seulement le volume des affaires à traiter a augmenté, mais aussi la criminalité a pris des formes variées et multiples. L'allègement du « rite judiciaire » s'impose tout comme l'adaptation de la répression aux formes de criminalités (A). Mais cette répression devrait également se plier aux exigences des droits humains (B) en portant une attention particulière à la victime (C).

A.- De la criminalité

Jadis notre société était moins exposée à certaines difficultés du fait de la non urbanisation. Le phénomène urbain a créé, avec l'entassement des populations et la multiplication des contacts entre individus, un milieu de culture particulièrement propice au développement de la criminalité et aux atteintes de tout genre aux normes sociales.

Malheureusement, les conflits créés par une telle situation sont nombreux et les victimes sont le plus souvent négligées. Plus encore, les auteurs ne sont pas très souvent punis. Ces conflits sont, pour la plupart, liés aux troubles de voisinage. En général, les faits

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sont d'une gravité moindre mais leur répétition conduit à une détérioration des relations sociales.

La répression ordinaire ne donne pas souvent aux magistrats la possibilité de réprimer de tels faits car ils sont renfermés dans des règles rigoureuses. Du coup, l'action de ceux-ci se trouve vouée à l'échec, à moyen ou long terme. Une telle rigueur rend la justice inadaptée à régler ce genre de délinquance. Les alternatives aux poursuites offriraient le moyen d'y remédier car non seulement elles permettraient le maintien d'un climat social détendu, mais aussi et surtout apporteraient une solution « libérée du carcan des règles juridiques »34.

« L'anachronisme »35 de la justice répressive n'est donc pas relatif uniquement à son incapacité à traiter la délinquance urbaine. Il tient aussi à l'inadaptation de ses mesures aux exigences contemporaines de droits humains.

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