VI.4. RECETTES
Les recettes dépendent du comportement des usagers
face à la hausse ou à la baisse du tarif, c'est
l'élasticité de la demande par rapport au prix.
Généralement, lorsque le tarif augmente d'une unité, la
demande baisse de 0,3 (100% pour 30%). Le comportement des usagers de bus de la
ligne Campus-Gare ne semble pas être affecté par le changement du
tarif. De 2014 en ces jours (2019), le tarif est passé de 250 FC,
à 300 FC, puis à 500 FC, sans changement de la demande. Il y a
lieu à dire qu'il s'agit d'un cas de demande linéaire avec
élasticité de captivité.
Figure 19 : élasticité nulle de la demande par
rapport au prix
A chaque augmentation du prix, la demande reste
inchangée. Cela s'explique par l'absence de la concurrence suite
à la présence d'un seul mode de transport. Les revenus ne
croissent qu'avec l'augmentation du tarif. Pour un tarif de 500 FC aller, une
flotte de 20 bus de capacité 20 places, pouvant effectuer le service
pendant 15h de temps (6h à 21h : 15 allers et 15 retours), on peut
facilement atteindre annuellement les 2016 000 000 FC 1 221 818 $ (pour 1$ =
1650 FC) pour un investissement de 1 000 000 $. Le revenu du capital est de 221
818 $ ou 18 485 $/mois.
VI.5. CONCLUSION PARTIELLE
En somme, ce sixième chapitre sur l'approche
économique et financière du projet, où la visée
était de faire comprendre au public que le transport de qualité a
un coût, et exige par-dessus les frais d'investissement, un autre type de
frais appelé frais de fonctionnement que les acteurs économiques
locaux ne doivent pas ignorer. Le transport coûte, mais demeure rentable
et booste l'économie locale par création d'emploi et facilitation
d'épargne au niveau des ménages.
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