CONCLUSION GENERALE
L'Aménagement de l'arrêt Campus et
l'organisation du transport collectif sur la ligne Campus-Gare, sujet à
problème dont plusieurs recherches en ont fait objet au paravent, est
une préoccupation commune qui affecte toutes le couches de la population
usagère du transport collectif sur ladite ligne, partant de la plus
petite des classes économiques à la haute classe, personne n'est
épargné.
Après état de lieu sur la dégradation
actuelle du transport collectif où l'étude a abouti au constat de
mal gestion des services alliés à la mobilité collective
dont l'irrégularité de passage de bus aux arrêts, la
pollution non contrôlée et le manque en lieu de stationnement pour
automobiles de transport, le passage en revue des pistes de solutions
palliatives et réglementaires a été nécessaire. Il
a été prouvé que les trois grands arrêts de bus de
la ligne (Campus, Carrefour, et Gare), auront pour chacun un plan
d'aménagement respectant la règlementation sur les
équipements d'un arrêt de bus et les exigences sur les lieux de
stationnement.
Le travail s'est orienté aux deux aspects dont le
premier fut l'aménagement de l'arrêt Campus dans la plaine
Tshombe, et le second, l'apport à l'organisation du transport collectif
sur ladite ligne. L'endroit idéal trouvé pour servir
d'arrêt Campus est la zone en courbure allant de la bifurcation des
lignes de l'actuel arrêt, jusqu'au village du cinquantenaire. Les lignes
d'évitements ou de déviations ont été
prévues de part et d'autre de la zone réservée au
stationnement d'automobiles de transport. Les voies ne seront qu'en sens
unique, pour permettre la circulation aisée dans l'arrêt et
réduire le risque de congestions et d'incidents à l'entrée
tout comme à la sortie de l'arrêt. La zone de stationnement a pour
surface 1620,5 m2 dont, une largeur de 3 m et une longueur variable pour un
total des 110 minibus Hiace.
L'analyse globale du problème conduit à la
proposition des pistes de solution à trois volées dont : le court
terme consiste à aménager le lieu de stationnement d'automobiles
et prévoir un service s'occupant de la taxe ; le moyen terme vise en
plus du stationnement, intégrer le conteste de la gestion du transport
collectif par une société pour régulariser la circulation
sur la ligne; le long terme intègre les notions d'ITS (intelligent
transport système) en se basant sur la télématique et
l'informatique qui grâce à la télécommunication
gèrent en temps réel la circulation via le système
embarqué dans le véhicule et les matériels de surveillance
de terrain que sont les caméras et les signaux routiers. Ces
technologies permettront aux usagers de s'informer sur leur mobilité en
ayant accès aux information de positionnement des bus parcourant la
ligne. Il a été souligné que les clients peuvent
grâce à l'installation d'abribus attendre aisément et
s'acquérir le tiquet via un guichet ou un distributeur
électronique.
Ce projet de mémoire est une base à la
résolution des problèmes liés à la mobilité
collective en zone urbaine, cependant, à lui seul ne peut totalement
palier à ces déficits. De ce fait, un défi à
relever se dresse aux chercheures qui aborderont ce sujet dans les jours
avenirs. Ce défi est l'intégration de l'intermodalité et
de la multi modalité dans le but de réduire les heures de
parcours et de connecter les bus avec les autres systèmes de
transport.
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