Les stratégies camerounaises de gestion des conflits en Afrique centrale. Enjeux et défis.par Ghislain Marceau BANGA Université de Yaoundé 2 - Master 2 en sciences politiques 2015 |
2 - Les hypothèses de travailEléments fondamentaux de tout travail scientifique, les hypothèses sont des tentatives de réponses anticipées, aux questions théoriques ou observations empiriques posées par la problématique. D'ailleurs, à ce sujet, Raymond QUIVY et Luc VAN CAMPENHOUDT41(*) écrivent qu' « il n'est d'observation ou d'expérimentation qui ne repose sur des hypothèses ». Ils concluent qu'« une hypothèse est une proposition provisoire, une présomption qui demande à être vérifiée ». Etant donnée qu'elle est l'explication provisoire d'une réalité, l'hypothèse prend naissance dans la problématique et, doit être confirmée ou infirmée à la fin par les résultats de l'étude, ce qui fait d'elle un outil de sélection pour le chercheur car elle aide ce dernier à choisir les faits, à les interpréter et à suggérer les procédures de recherche. L'hypothèse centrale autour de laquelle s'aménage notre travail de recherche est quele Cameroun s'engage dans la gestion des conflits pour la préservation de ses intérêts nationaux et pour garantirla paix et la sécurité sous régionale. Les hypothèses secondaires retenus sont les suivantes : les interventions du Cameroun épousent bien une vision stratégique construite sur le plan institutionnel. En outre, on pourrait dire que le Cameroun, au vue de sa participation de plus en plus importante dans le processus de gestion des conflits, dispose des moyens nécessaires pour mener à bien sa politique d'intervention en Afrique centrale. * 41Raymond QUIVY;Luc VAN CAMPENHOUDT, Op. Cit.pp. 128-129. |
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