WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les stratégies camerounaises de gestion des conflits en Afrique centrale. Enjeux et défis.


par Ghislain Marceau BANGA
Université de Yaoundé 2 - Master 2 en sciences politiques 2015
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

G - La problématique et les hypothèses

Il s'agit ici de présenter notre problématique (1) et nos hypothèses de travail (2) qui certainement, seront les matrices de notre réflexion.

1 - La problématique

L'objectif visé par la présente étude faut-il le rappeler, est de mettre en évidence l'action du Cameroun dans les opérations de gestion des conflits en Afrique centrale.A cet effet, il est judicieux pour nous d'avoir pour point de départ, un questionnement qui nous permettra de mener à bien notre démonstration.

Raymond QUIVY et Luc VAN CAMPENHOUDT perçoivent la problématique comme étant «... l'approche ou la perspective théorique que l'on décide d'adopter pour traiter le problème posé par la question de départ » 38(*). C'est également « définir un objet et opter pour un mode d'approche de cet objet, (...) c'est bien enfin le cadre personnel à partir duquel se précise la question de départ »39(*). Partageant ces préalables, tout en gardant à l'esprit que la recherche ouvre la voie à la théorisation, et que la théorie mène à la science, les deux permettant d'identifier des connaissances nouvelles et de mettre au point des outils de travail nouveau, nous tiendrons compte de la pesanteur des problématiques existantes dans le champ social de la gestion des conflits. L'observation de la contribution du Cameroun permet d'être attentif sur les angles d'approche de son action dans la mesure où la théorie n'est pas un savoir fixe.

Si l'on peut « constater d'une part, la multiplicité et la récurrence des conflitset des situations conflictogènes et belligènes qui divisent davantage les pays de la sous-région et, d'autre part une diversité de projets (FOMUC, FOMAC) pilotés par des initiatives différentes et concurrentes (CEMAC, CEEAC), poursuivant certes le même objectif mais évoluant dans des logiques différentes et parfois contradictoires40(*), il est intéressant de savoir comment se comporte le Cameroun face aux questions de gestion des conflits dans sa sous-région. Ainsi, la question principale qui a retenu notre attention est celle de savoir : quel est l'intérêt du Cameroun dans ses actions menées en matière de gestion des conflits en Afrique centrale CEEAC ?

Deux interrogations subsidiaires peuvent également être soulignées à ce niveau. La première question est celle de savoir si l'implication du Cameroun est-elle construite dans le cadre d'une vision stratégique, ou est-elle une adaptation conjoncturelle?la seconde question est  celle de savoir sile Cameroun dispose des moyens adéquats pour s'impliquer efficacement dans la gestion des conflits en Afrique centrale ?

Ces perspectives théoriques constituent les axes d'interprétation du réel que nous avons choisis pour la formulation de nos hypothèses de recherche.

* 38 Raymond QUIVY ; Luc VAN CAMPENHOUDT, op. Cit, P. 21-36

* 39 Raymond QUIVY ; Luc VAN CAMPENHOUDT, ibid., p. 84

* 40 Abel Hubert MBACK WARA, Op. cit.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci