6. Formation à la mise en
ligne des cours
Dans cette section, nous voulons savoir si les
répondants ont suivi une formation pour leur permettre de mettre leur
cours en ligne. Car, pour mettre un cours en ligne, il faut au préalable
avoir une bonne maitrise des outils technologiques notamment de l'Internet.Le
tableau ci-dessous montre le résultat obtenu de répondants.
Tableau 23 : formation relative à
la mise en ligne des cours
Valide
|
Effectifs
|
Pourcentage valide
|
Oui
Non
Total
|
4
69
73
|
5,5
94,5
100,0
|
Source : enquête de terrain
2019
De ce qui précède, il en ressort que 94, 5%des
répondants affirment n'avoir jamais reçu une formation relative
à la mise en ligne des cours et à la rédaction d'articles
en ligne. Ce qui justifie le faible niveau de connaissance en Internet chez les
enseignants enquêtés. Seulement 5,5% affirment avoir
déjà reçu des formations relatives à la mise en
ligne des cours, à la rédaction d'articles en ligne. Et ceux
ayant suivi une formation, ont tous précisé qu'ils ont
bénéficié de formation offerte par le Campus
Numérique de la francophonie. Et ensuite, nous nous sommes
intéressés à une autre question trop technique de
l'utilisation de l'Internet pour la recherche de l'information. Il s'agit de la
veille informationnelle.
7. La veille informationnelle
Avant de se prononcer sur le résultat de cette
enquête, il serait pour nous important de s'accorder sur la notion de la
`'veille informationnelle''. Nous entendons par veille
informationnelle, un processus de surveillance permanente, paramétrable
et automatisable, qui permet à un utilisateur d'être
informé des publications les plus récentes quant à ses
domaines de recherche ou à son centre d'intérêt. Lardy, J-P
(s.d) définit la veille informationnelle comme
« l'ensemble des stratégies mises en place pour rester
informé, en y consacrant le moins de temps possible en utilisant des
processus de signalement automatique ». La veille
informationnelle recouvre plusieurs domaines : la veille scientifique,
technologique, économique, juridique, et la veille commerciale. Pour ce
faire, en automatisant, l'utilisateur bénéficie d'un gain de
temps considérable tout en disposant d'une information
actualisée. Pour éviter d'être parasité par une
information peu ou moins pertinente, l'utilisateur devra être
précis quant aux critères de sélection de sa veille ou
autrement appelé : son profil de recherche. Dans le domaine de la
recherche scientifique, l'utilisateur peut faire sa veille à partir des
moteurs de recherche qualifiée (Google sholar par exemple) ou à
partir des certains sites, par exemple Academia.edu. Il y a plusieurs
méthodes que l'utilisateur peut entreprendre :
- Alerte par courriel ;
- Abonnement à des lettres d'information ou les
newsletters ;
- Microblogage ;
- Agrégation de flux d'actualité.
Détailler ces différentes méthodes ne
fait pas l'objet de cette étude, nous avons juste montré en quoi
consiste la veille informationnelle dans le domaine de la recherche sur
l'Internet.Alors, cette étude qui a pour souci de voir les
différentes utilisations de l'Internet spécifiquement chez les
enseignants ou encore les enseignants chercheurs de l'Université de
Ndjamena, va plus loin, cherchant ainsi à comprendre le niveau
d'appropriation d'Internet chez les enquêtés pour pouvoir leur
aider à mieux utiliser l'Internet dans le cadre de leurs travaux
scientifiques. Cependant, ces enseignants enquêtés ont du mal
à utiliser l'Internet pour la recherche, ou pour d'autres
finalités, si ce n'est que pour communiquer. Le tableau ci-dessous nous
permet de faire une analyse de la question de la veille informationnelle chez
les enseignants enquêtés.Le but du tableau 24, était de
voir les effectives des enseignants participants à l'enquête qui
font la veille informationnelle. Le but est de s'assurer si les enseignants
utilisent réellement ce service que nous avons jugé utile pour un
chercheur. Mais le résultat dans la généralité
n'est pas aux attentes des « enseignants
chercheurs » d'une Université d'Etat de ce 21e
siècle.
Tableau 24 : veille informationnelle
Valide
|
Effectifs
|
Pourcentage valide
|
Oui
Non
Total
|
6
67
73
|
8,2
91,8
100,0
|
Source : enquête de terrain
2019
En observant le tableau 24, sur 73 enseignants de sexes
confondus qui ont participé à l'enquête, l'on note 6
enseignants soit un pourcentage de 8,2, qui font réellement les veilles
informationnelles sur l'Internet. La majorité des enseignants ignore ce
service. On note donc 91,8% des répondants qui ne font jamais la veille
informationnelle. Et même ceux qui le font, une fois encore, il faut dire
que cette recherche n'était pas pratique pour savoir exactement si les
répondants qui ont déclaré qu'ils font réellement
la veille informationnelle, la pratiquent vraiment et s'ils la maitrisent.
Là encore, nous pouvons douter de leur compétence à
réaliser une veille informationnelle.
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