1.2Répartition du
Genre des répondants
Tableau 5 :
genre de répondants
Genre
|
Effectif
|
Pourcentage Valide
|
Masculin
Féminin
|
60
19
|
76,0
24,0
|
Total
|
79
|
100,0
|
Source : enquête de terrain
2019
Le tableau ci-dessus présenté, démontre
que la majorité des répondants ou des participants sont les
hommes (76% et 24%sont les femmes). Ceci confirme clairement le
caractère de la population enseignante des universités d'Etats du
Tchad,qui est constituée en majorité des hommes. Au regard de la
population enseignante au Tchad en général, le nombre des hommes
sont plus important que les femmes. Ce constat commence depuis l'école
primaire. Ce nombre diminue au fur-à-mesure que nous passons du cours
primaire au collège et du lycée à l'Université. En
regardant RESEN (2016, p.1016), les filles sont largement plus
défavorisées comparativement aux garçons dans l'analyse
des taux bruts de scolarisation, quel que soit le niveau d'études. Au
primaire, le taux brut de scolarisation des filles est à peine
supérieur à la moitié de celui des garçons.
L'écart se creuse pour les niveaux secondaires, toujours en
défaveur des filles. Au collège, les filles ont un taux brut de
scolarisation 3 fois moins élevé que les garçons et, au
lycée, elles ont un taux 4,7 fois inférieur à celui des
garçons. Au niveau supérieur, les femmes tendent à
disparaitre dans l'enseignement. En revanche, dès l'âge de 15 ans,
l'écart se creuse. De plus, la différence augmente avec
l'âge. C'est pourquoi au niveau de l'enseignement supérieur, les
enseignantes sont peu nombreuses. Il faut donc dire que l'enquête a pris
en compte cette précarité de femme et nous sommes
intéressés beaucoup àcette population
défavorisée que la population masculine.
1.3
Répartition de l'Age des répondants
Tableau 6 : âge
de répondants
Age des répondants
|
Effectifs
|
Pourcentage valide
|
34 ou moins
35 à 44
45 à 54
55 ou plus
Total
Moyenne d'âge
Ecart type
|
8
|
10,1
|
37
|
46,8
|
23
|
29,1
|
11
|
13,9
|
79
|
100,0
|
|
35- 44 ans
|
|
,860
|
Source : enquête de
terrain, 2019
En observant le tableau ci-après, il ressort que les
participants ont majoritairement l'âge de 35 à 44, soit 46,8 %. Et
ceux ayant l'âge de 34 ou moins sont minoritaires. Cela confirme le fait
qu'au Tchad, après la licence, les jeunes n'ont pas accès
directement en cycle de masters dans le pays. Ainsi, ceux qui désirent
continuer les études supérieures, doivent se rendre dans les pays
voisins (majoritairement au Cameroun). Et comme le Tchad fait partie des pays
pauvres, comme nous l'avons indiqué ci-haut, les jeunes licenciés
se voient obligés de se verser dans le marché de travail avant de
continuer plus-tard les études supérieures. Jusqu'aujourd'hui,
nombreuses sont les filières qui n'ont pas le cycle masters. C'est
pourquoi quand un enseignant commence à donner un cours à
l'Université, il a au-moins 35 à 44 ans, comme le démontre
la moyenne d'âge des répondants de cette étude et avec un
écart type de 0,860. Le prochain tableau présentera la
filière principale d'enseignement des répondants.
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