Tableau 3.11 :
Stratégies utilisées pour résoudre les conflits
Stratégies utilisées pour
résoudre les conflits
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Oui
|
Non
|
ni
|
%
|
ni
|
%
|
Dialogue entre le chef de service et les agents
|
83
|
90,2
|
9
|
9,8
|
Dialogue entre membres d'un service
|
58
|
63
|
34
|
37
|
Dialogue entre les agents
|
66
|
71,7
|
26
|
28,3
|
Réunion de conscientisation et de rappel à
l'ordre
|
79
|
85,9
|
13
|
14,1
|
Tolérance mutuelle
|
61
|
66,3
|
31
|
33,7
|
Organiser les séances de négociations
triparties
|
51
|
55,4
|
41
|
44,6
|
Accord entre les parties en conflits
|
57
|
62
|
35
|
38
|
N=92
Ce tableau montre que les sujets enquêtés ont
mentionné les stratégies utilisées au sein des
écoles secondaires privées de la sous-province
éducationnelle de kisenso1 pour résoudre les conflits
interpersonnels. Parmi ces stratégies, il y a lieu de noter :
dialogue entre le chef de service et les agents (90,2% des enquêtes ont
adhéré contre 9,8%) ; dialogue entre membres d'un service
(63% des enquêtes ont adhéré contre 37%) ; dialogue
entre les agents (71,7% des enquêtes ont adhéré contre
28,3%) ; réunion de conscientisation et de rappel à l'ordre
(85,9% des enquêtes ont adhéré contre 14,1%) ;
tolérance mutuelle (66,3% des enquêtes ont adhéré
contre 33,7%) ; organiser les séances de négociations
triparties (55,4% des enquêtes ont adhéré contre
44,6%) ; accord entre les parties en conflits (62% des enquêtes ont
adhéré contre 38%).En effet, parmi les sujets
enquêtés, certains estiment qu'outre les stratégies
citées ci-dessus, il y a lieu de rajouter notamment la
considération de collaborateurs par le chef d'établissement et le
dialogue permanent.
Question n°12 : Selon vous, comment
appréciez-vous la gestion des conflits au sein de votre
école ?
Tableau 3.12 : Appréciation de
l'efficacité de la gestion des conflits interpersonnels
Réponses
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ni
|
%
|
Très efficace
|
25
|
27,2
|
Efficace
|
40
|
43,5
|
Assez efficace
|
13
|
14,1
|
Moins efficace
|
8
|
8,7
|
Inefficace
|
6
|
6,5
|
N=92
La lecture de ce tableau démontre que 25 sujets, soit
27,2% affirment que la gestion de conflits interpersonnels au sein des
écoles secondaires privées de la sous-province
éducationnelle de Kisenso I est très efficace. Cette
fréquence se justifie de la manière suivante :
« pour éviter que les conflits n'atteignent un niveau
considérable, mais aussi faire en sorte que ceux-ci ne reviennent plus
[...] vis-à-vis du contrôle du chef d'établissement
face aux enseignants [...] dans notre école, c'est certains anciens
de la profession qui s'en occupent [...] cette gestion permet de
rétablir la paix entre les agents [...] car les conflits dans notre
écoles sont gérés intellectuellement et les agents
redeviennent ensemble[...] l'école gère les conflits dans un
temps record et cherche à mettre tout le monde à l'aise [...] le
chef impose ses règlements pour éviter les conflits, par
conséquent nous restons unis pour la bonne marche du travail [...]
dès qu'un signe de conflit se fait remarquer, le chef
d'établissement prend l'avance pour interpeler les parties en
conflit[...] grâce aux rencontres régulières[...]
grâce aux négociations [...] le chef d'établissement
collabore bien avec ses personnels [...] le chef d'établissement prend
le devant pour les mesures dynamiques [...] le chef d'établissement
utilise plusieurs stratégies pour trouver des solutions aux
problèmes [...] le chef menace les concerné par des sanctions
disciplinaires, voire même la révocation des parties en conflit
[...] Car toutes les méthodes utilisées pour le
règlement des conflits réussissent [...] les parties en conflit
s'entendent peu importe leur problème[...].
Par ailleurs, 40 sujets soit 43,5% disent que la gestion des
conflits est efficace et les justifie comme suit : « Ces
conflits ont rarement mené à des éclatements après
conseils et recherches du compromis [...] Car le Chef d'établissement ne
laisse pas un conflit en abandon [...] Malgré l'opposition des parties
en conflit, le problème finit toujours par se résoudre [...] Car
le Chef et ses collaborateurs amènent les parties n conflit à se
réconcilier [...] Aussitôt le problème est connu, on
se réunit pour trouver la solution [...] le Chef cherche que la
gestion soit utile [...] Efficace d'une part, parce qu'on constate
l'implication et la promptitude avec lesquelles on amène les parties en
conflit à trouver un terrain d'attente, et d'autre part, le
déficit de la communication entre les autorités et les agents
[...] Il y a dialogue entre le Chef et les agents ainsi que la tolérance
mutuelle [...] La direction met tout en oeuvre pour dissiper les moindres
mésententes [...] le Chef ne laisse pas que la situation
dégénère en organisant chaque fois des séances de
réunion pour rétablir le bon climat [...] la façon que les
parties en conflit se comportent justifie l'efficacité de la gestion
[...] les autorités ne prennent pas vraiment en considération les
conflits des agents. Par contre, lorsqu'il y a un conflit, les agents cherchent
à se réconcilier eux-mêmes par les conseils de leurs
collègues. En outre, 13 sujets, soit 14,1 pensent que la gestion
est assez efficace et se justifient comme suit : « A chaque
fois qu'il y a un conflit, le Chef cherche à réconcilier les
agents [...] la direction est les agents ne prennent pas le temps du dialogue
[...] Parce que les autorités cherchent toujours la raison même
quand elles ont tort, et résolvent toujours en moitié même
si c'est urgent [...] Les autorités doivent parfois les parties en
conflit trouver eux-mêmes la solution [...] Peu importe les
stratégies utilisées, les parties ne se mettent pas totalement
d'accord, il reste toujours une grande méfiance [...] le Chef
d'établissement fait appel et conscientise les agents au moment du
conflit [...] Parfois, le Chef d'établissement fait semblant de ne pas
connaitre le problème or, il est au courant de tout [...] Parfois, les
conflits déjà réglés laissent des traces.
Selon 8 sujets, soit 8,7%, la gestion des conflits est moins efficace et
se justifient de la manière suivante : « le Chef
n'écoute qu'un groupe des individus [...] Car il y a plus des conflits
qui naissent du jour aux jours [...] Car le Chef ne permet d'apporter les
solutions efficaces [...] Souvent le Chef d'établissement rappelle
à l'ordre les agents à leur mission [...] Celui qui a la
compétence de gérer le conflit n'est pas celui qui le fait, donc,
l'efficacité n'est pas garantie. Enfin, 6 sujets, soit 6,5%
estiment que la gestion des conflits est inefficace car : «
le Chef n'a même pas le temps de dialoguer avec les deux parties en
conflit [...] c'est le mutisme qui règne plus [...] les autorités
de l'école ne s'occupent même pas du conflit [...] le Chef
apprécie le mal dans notre école ».
Question n°13 : Que reprochez-vous de la
gestion des conflits interpersonnels utilisée par vos autorités
scolaires?
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