Contribution de la santé de base au développement local. Cas du CSBII de la commune rurale de Miary district.par Herman Alain SOLOTIANA Université de Fianarantsoa - Master professionnel en éducation 2018 |
I.2. La réalisation de la CPNI.2.1. Historique[(*)28] de la CPNL'histoire de la CPN moderne remontre au début du XXème siècle en Occident. Pour les britanniques, son concepteur n'est autre que John William Ballantyne en 1901, tandis que pour les australiens et les américains, il s'agit respectivement de Wilson en 1910, et d'instructive District Nursing Association du Boston Lying-In hospital, aussi en 1901. Au début des années 1930, la CPN fut remise en question parce que la mortalité maternelle ne diminuait pas. Cependant, il a fallu attendre les années 1950, pour voir les soins prénatals définis par le premier comité d'expert de l'OMS « consultant prénatale et éducation des mères ». Les années 1970, la formation et la promotion des accoucheuses traditionnelles ont constitué le deuxième axe stratégique de la lutte contre la mortalité maternelle. Ces stratégies : extension de la couverture prénatale et formation des accoucheuses traditionnelles, se sont révélées « illusoires pour diminuer la mortalité maternelle dans le pays en développement ». La CPN revêt d'une importance capitale pour une femme enceinte. Elle permet au médecin, au cours de ces visites, de s'assurer la santé de la femme et du foetus ainsi que son évolution jusqu'à l'accouchement ».La grossesse n'est pas une maladie, dit-on, au contraire c'est un état physiologique qui constitue un risque de santé chez la femme, cet état s'accompagne des quelques ennuis de santé qui nécessitent un suivi médical. Des éventuels problèmes qui surviennent au cours de cette période, on les appelle les ennuis de la grossesse. I.2.2. Consultation proprement dite (CPN)Une fois que le médecin confirme que la femme est enceinte, il y a un calendrier qu'elle doit respecter juste pour s'assurer de l'évolution du foetus et la santé de la maman. Au cours de cette consultation, il est question de : - peser la femme pour connaître son poids ; normalement une femme à cet état doit augmenter du poids chaque mois (2 kg) ; - prendre la tension artérielle. Normalement, chez la femme enceinte la tension doit être basse. Une tension élevée constitue un risque pour elle ; - consultation cardiaque ; - toucher : on utilise le mètre ruban pour mesurer la hauteur utérine de la femme qui augmente avec le bébé. Puis on passe à l'examen gynécologique : toucher vaginal pour se rendre compte de l'état du col de la femme ; car il ne doit pas être ouvert au risque de provoquer l'avortement. - Enfin, on passe aux examens de laboratoire. Il y a certaines maladies (infections qui créent de malformation chez le foetus ; la prise en désordre des médicaments s'avèrent aussi dangereux pour le foetus. Il faut chercher aussi à connaître si la femme estdiabétique ou non. Certaines pensent que le fait d'avoir mis au monde 5 ou 6 enfants le prédispose à certains dangers. Le rendez-vous fixé chaque mois par le médecin revêt d'une importance capitale C'est à travers la 1ère consultation que le médecin prescrit le calendrier des visites médicales. Par exemple : - La première consultation (CPN1) a pour objectifs de confirmer la grossesse et d'évaluer les facteurs de risque. - Les Consultations intermédiaires (entre 3ème et le 7ème mois) vérifient la bonne évolution de la grossesse (absence de pathologie et menace d'accouchement prématuré). - Les Consultations du 9ème mois prévoient les modalités d'accouchement. Figure 12: Des femmes qui vont faire une CPN Source : Cliché d'un infirmier collaborateur, 2018. Tableau 18: Objectifs et réalisation des activités CPN
Source : CSB II Miary, 2018. * [28] ROONEY Cleone, Soins prénatals et santé maternelle, Genève, OMS, 1992. |
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