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C. CONCLUSIONS DE LA REVUE DE LITTERATURE
En guise de conclusion à cette revue de
littérature, nous retiendrons les points suivants :
· Les entrepreneurs d'opportunité et les
entrepreneurs de nécessité ne démarrent pas leur
activité professionnelle sur la même base. Selon les profils, ils
ne disposent pas tous des mêmes goûts pour l'entreprise. Le capital
culturel et le capital économique sont variables d'un individu à
l'autre. Ces différences jouent sur le sentiment d'auto
efficacité personnelle. Elles accentuent fortement les
inégalités face aux capacités objectives et subjectives
pour mener à bien de multiples tâches.
· Les politiques publiques visant à faciliter
l'accès au régime de l'auto entrepreneuriat peuvent être un
leurre si les entrepreneurs ne sont pas au fait des difficultés
liées à ce statut et des compétences à
maîtriser afin de mener à bien leur projet. Créer
aisément un statut juridique est une chose. Aller chercher des clients
et les fidéliser en est une autre, faisant appel à des
compétences en marketing et en gestion des affaires.
· Le sentiment d'auto-efficacité repose sur la
perception de ses propres compétences à mener de front plusieurs
registres disciplinaires déterminant à la fois la
faisabilité et la désirabilité d'un projet.
· Un mauvais entourage (famille, etc.), le manque du
sens de l'observation et le refus d'apprendre en continu sont autant
d'éléments qui affectent la mise en confiance
· Les compétences managériales des
entrepreneurs de nécessité sont à évaluer afin
d'augmenter leurs chances de réussite. Le contrôle de gestion et
le suivi de l'évolution de ses propres compétences permettent de
maîtriser ses interactions avec les parties prenantes du projet.
Il est temps à présent d'exposer nos
hypothèses de recherche avant de passer à la seconde partie de ce
travail, à savoir l'étude empirique menée auprès
des entrepreneurs.
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