Implication des activités extrascolaires dans le potentiel créatif de l'adolescentpar Mélody Docquois Université Paris 8 - Psychologie de l'enfance et de l'adolescence 2013 |
3.2.2.Facteur cognitif : la pensée divergente.L'ensemble des réponses des participants est présenté en Annexe C. Pour comparer la variable pensée divergentenous avons donc mesuré 2 indices la caractérisant. Nos mesures prennent en effet en compte, d'une part, la fluidité cognitive, et d'autre part, la flexibilité cognitive. Pour cela nous avons (a) comptabilisé le nombre d'idée(s)des participants à la question « Quelles sont toutes les utilisations possibles d'une ou plusieurs boîte(s) en carton? ». Ces données correspondent à la variable « fluidité cognitive 3(*)». Puis (b) nous avons formé un ensemble de 8 catégories suivant les différentesréponses des sujets (Cf. Annexe D). Cette étape nous a permis de comptabiliser les idées différentes des participants. Dès lors, (c) nous avonspu recueillir les valeurs associées à la variable « flexibilité cognitive 4(*)». Afin de comparer les groupes entre eux, nous avons (1) fait une analyse descriptive en comparant la moyenne et l'écart-type des 4 groupes. Puis, (2) nous avons poursuivi notre analyse descriptiveen comparantla médiane et l'écart interquartile (Q1-Q3) de chacun des groupes. Cette étape nous a donc permis de comparer les jeunes se situant entre le premier et le troisième quartile afin de pallier aux scores5(*)« extrêmes ». Enfin, (3) les scores de chacun des groupes ont été comparés de manière inférentielle. Pour ce faire, nous avons vérifié la normalité de chacune des distributions afin d'établir des comparaisons multiples grâce au test de student. Ce test permet en effet de comparer la moyenne de deux groupes afin d'affirmer ou infirmer la significativité des différences observées. Ces trois procédures ont été réalisées pour la variable fluidité cognitive dans un premier temps, puis pour la variable flexibilité cognitive dans un second temps. 3.2.3. Facteur conatif : le BIG-FrAfin de respecter l'intérêt du trait de personnalité « ouverture » comme facteur conatif de la créativité, nous avons choisi de ne prendre en compte que les 9 items (5, 10, 15, 20, 25, 30, 40, 41R, 44) correspondants au trait O (Ouverture, Originalité, Ouverture d'esprit). Chaque item a été codé selon l'échelle de Likert proposé aux sujets tels que 1= 1, 2=2, 3=3, 4=4, 5=5. L'item 41 étant inversé, la cotation devient 1 =5, 2= 4, 3=3, 4= 2, 5=1. Après avoir comptabilisé les scoresde l'ensemble dessujets, nous avons calculé la moyenne et l'écart-type des 4 groupes pour le trait de personnalité « ouverture ». Considérant les faibles différences entre le groupe 0 et 1 et entre le groupe 2 et 3, nous les avons rassemblés entre eux. La suite de l'analyse comprenait respectivement le groupe A et le groupe B.Dès lors, nous avons proposé une analyse descriptive en comparantla moyenne, l'écart-type, la médiane et l'écart interquartile des deux groupes. Pour terminer et suivant la logique de l'échelle de personnalité, nous avons analysé de manière descriptive les différentes réponses des adolescents6(*)se situant entre le premier et le troisième quartile. Cette analyse nous a permis de relativiser les différences intra-groupes observées. * 3 Nombre d'idée(s). * 4 Nombre d'idée(s) différente(s). * 5Fluidité et flexibilité. * 6 Pour l'ensemble des 9 items reliés au trait « ouverture ». |
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