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à‰tat des lieux de la gestion des déchets solides dans les institutions d'enseignement supérieur de la ville de Bukavu et perspective. Cas de ISP, ISDR et ISTM Bukavu.

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par Jim MUGANZA IGUNZI
Institut Supérieur de Développement Rural/Bukavu  - Licence en Environnement et développement Durable 2014
  

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Table des matières

Epigraphe i

In memoriam ii

Dédicace iii

Remerciements iv

Liste d'abréviations v

Liste des tableaux vi

Liste des figures vii

Résumé viii

TABLE DES MATIERES x

0. INTRODUCTION 1

CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL 10

I.1 Définition des concepts clés 10

I.3 Cadre théorique de gestion intégrée 11

CHAPITRE II : METHODOLOGIE DE RECHERCHE 22

II.1 Monographie de la ville de Bukavu 22

II.2 Approche méthodologique 31

CHAPITRE III : RESULTATS D'ENQUETE ET DISCUSSIONS 36

III.1 Description de l'enquête 36

III.2 Interprétation et analyse des résultats 36

III.3 Discussion des résultats 54

CHAPITRE IV : AXES DES STRATEGIES D'AMELIORATION DU SGDS AU SEIN DES INSTITUTIONS

D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE BUKAVU 55

IV.1 Notion de la stratégie 55

IV.2 Introduction 55

IV.3 Arbre à problèmes et arbre à solutions 57

IV.4 Viabilité et mise en oeuvre des stratégies 61

CONCLUSION 63

ANNEXES 65

Annexe A : Questionnaire d'enquête 66

Annexe B : Guide d'entretien 67

Annexe C : Eléments de base pour la sécurisation de la gestion des déchets d'activités de soins

dans les CSSP 70

Annexe D : Gestion des déchets d'activités de soins au niveau local 71

Annexe E : Images illustrant la GDS dans les IES de Bukavu 72

Annexe F : Schéma du SGDS au sein des IES de Bukavu 74

BIBLIOGRAPHIE 75

INTRODUCTION

0.1. Etat de la question :

Plusieurs travaux scientifiques ont déjà apporté leur contribution dans ce sens. Ainsi nous pouvons citer :

[ Le travail réalisé dans le cadre du programme NCCR-NS intitulé : « partenariats scientifiques pour l'atténuation des syndromes du changement globale»1(*). Sous financement du Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique et de la Direction du Développement et de la Coopération suisse. A utilisé une approche pluri et transdisciplinaire dans l'étude des milieux défavorisés. Il s'appuie sur les techniques spatiales (télédétection et SIG) et les investigations de terrain pour analyser la problématique de gestion de l'environnement sanitaire par les populations des quartiers précaires de Yopougon.

Cette étude révèle de nombreuses insuffisances dans le système de gestion des déchets solides et liquides. On observe un envahissement des rues et des terrains vagues par des dépôts d'ordures sauvages, des déversoirs d'eaux usées et des eaux stagnantes abritant des gites larvaires de moustiques. Les difficultés d'accès à l'eau potable, aux centres de santé publique, et le recours préférentiel à des soins douteux renforcent la précarité de la vie. L'action combinée des divers facteurs environnementaux et des conditions sociales et économiques, expose les populations à des risques de contraction des maladies telles que le paludisme et la diarrhée. Les résultats de l'étude seront utiles particulièrement aux autorités de la commune de Yopougon ayant à charge la gestion du centre urbain. Ils contribueront à la conception d'une nouvelle politique de l'administration relative à la restructuration des quartiers précaires et leur intégration dans le tissu urbain légal de la commune.

[ NTALEMWA NZIGIRE Guyna, 20092(*), s'inspire de la méthode SWOT pour

étudier la plateforme DIOBASS. SWOT est une méthode d'évaluation destinée à dégager les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces dans la gestion quotidienne d'une organisation ou d'un projet. Elle démontre que c'est en 2006 que la DIOBASS a réellement commencé à intervenir dans l'assainissement des marchés urbains et le cheminement de ces derniers vers les agriculteurs urbains. Et cela grâce aux financements de l'union européenne. Ce projet se réalisé comme suit :

Ø La sensibilisation et les formations sont faites par DIOBASS au niveau des marchés d'où proviennent les déchets ;

Ø Les comités des marchés sensibilisent les chefs des rayons pour les questions de salubrité et de cotisation ;

Ø Les balayeurs des marchés déposent les déchets au dépotoir de marché ;

Ø Le comité de marché appelle DIOBASS pour le transport des déchets par camion afin de les acheminer vers les sites agricoles où ils subissent le triage et le compostage par les agriculteurs ;

Ø Les partenaires participent aux formations ainsi que des ateliers organisés par la plateforme pour acquérir de compétences de gérer le projet. Les cotisations faites au sein des marchés contribuent au paiement de balayeurs des marchés et les chargeurs des déchets malgré leur mécontentement.

Ainsi, la DIOBASS a tiré de ce projet des expériences qui suivent :Les déchets ne peuvent pas être gérés seulement par les asbl, il faut l'implication active du pouvoir public et de la population ;

[ Il faut aussi que tous les acteurs travaillant sur les questions d'assainissement puissent travailler en synergie pour mieux mener des plaidoyers auprès du pouvoir public.

[ Lilyane BUHENDWA BINTU, 20103(*) : trouve que 90% des 108 étudiants tirés dans les institutions universitaires de la ville de Bukavu (ISP, ISDR et ISTM) affirment qu'ils n'ont pas d'endroit pour faire la collecte et gestion des déchets et ordures dans les institutions universitaires. 60% ne font pas usage des moyens hygiéniques pour se débarrasser des ordures et déchets : 27,7% des étudiants, les jettent dans les poubelles, 30% les jettent dans la rue, 15,7% dans les champs, 16% dans les caniveaux et 9,2% dans les parcelles. 73,3% de ces enquêtés, ont indiqué que les autorités sollicitent la volonté des étudiants pour l'évacuation des déchets et ordures stockés devant les hommes et 26,6% estiment que les autorités doivent chercher des gens pour l'évacuation des déchets et ordures. Ces résultats, lui ont permis de conclure que la gestion des déchets et ordures dans les milieux estudiantins constitue encore un problème auquel il faut rapidement trouver une solution durable. Ce pour quoi, elle a proposé un projet interuniversitaire de collecte, gestion des déchets et ordures dans les milieux estudiantins pour sauvegarder non seulement l'économie des opérateurs mais également la santé de l'environnement dans lequel nous vivons.

[ Selon Arthur RIEDACKER (2004), quant à ce qui concerne divers gaz à effet de serre et facteurs intervenant dans le bilan radioactif que sous un climat humide ou tempéré, les déchets organiques décomposés à l'air libre, y compris le bois, produisent essentiellement du gaz carbonique. Mis en décharge, ils produisent du biogaz, un mélange de méthane et de gaz carbonique. Or, le méthane a un potentiel de réchauffement plus élevé que le gaz carbonique : on peut réduire les effets de la formation de ce biogaz d'environ 75% rien qu'en le récupérant avec des tuyaux placés dans les décharges et en les brûlant en torchère. En le brûlant dans une chaudière ou un moteur on améliore encore ce bilan. Car on peut alors réduire les consommations de combustibles fossiles. On peut recycler les produits en fin de vie ou incinérer les produits secs en récupérant la chaleur produite.

[ Philippe THONART et al (2005) montrent qu'il existe différentes nuisances qui sont créés par la décharge. Parmi elles, nous trouvons les lixiviats et le biogaz. Les lixiviats ou liquides de percolation de la décharge sont chargés bactériologiquement et surtout chimiquement de substances tant minérales qu'organiques. Ils peuvent se mélanger aux eaux souterraines et donc constituer un élément polluent tant par leur aspect quantitatif que qualitatif. Ils poursuivent en démontrant que la source principale en eau d'une décharge vient des précipitations dont une partie seulement pénètre au coeur du massif des déchets. Il est chaque fois fonction de l'humidité des déchets et/ou du niveau de la nappe phréatique qui peut remonter jusqu'à la base d'une décharge. L'eau, en traversant la couche de déchets, va se charger en substances polluantes telles que la matière organique soluble résultant de l'activité biologique de la décharge, des constituants inorganiques comme les métaux lourds (provenant notamment des pilles) et des germes qui peuvent être dangereux pour la santé et l'environnement4(*).

[ Emmanuel Ngnikam et Emile Tanawa (2006), trouvent qu'il y a plus de 40 ans que les pays africains avaient accédé à leur indépendance. Et malgré que différentes approches ont été préconisées et expérimentées sans qu'elles aient produit les effets escomptés ; les villes, les institutions, et les Etats n'ont pas trouvé les solutions appropriées pour collecter, traiter ou éliminer convenablement les déchets solides ménagers en milieu urbain en Afrique et dans beaucoup de pays du sud. La raison principale de cet échec étant le manque de ressources financière pour les différents acteurs. Car, le fait de penser que la gestion des déchets solides ménagers dans les villes africaines est une question financier changé en comprenant que cette question est plus une question d'organisation ou plutôt du management. C'est le défaut d'une utilisation optimale des potentialités locales, dans un cadre participatif transparent, qui justifie le faible rendement des approches et des pratiques qui ont déjà été expérimentées. La majorité des villes d'Afrique au sud du Sahara connaissent une forte croissance démographique et spatiale qui conduit à la complexification de la gestion des déchets solides ménagers5(*).

* 11. http://www.google.cd/gwt/x?gl=CD&source=s&u=http://vertigo.revues.org/6252&hl=fr-CD&ei=uAdXVI2HIcaw8gPZ5IDYBw&wsc=wg&whp=3Atocto1n4Analyse de la situation de l'environnement sanitaire des quartiers défavorisés dans le tissu urbain de Yopougon à Abidjan, Côte d'Ivoire.

* 2 NTALEMWA NZIGIRE Guyna, la dynamique de gestion des déchets en agriculture urbaine et périurbaine : analyse institutionnelle de la plateforme DIOBASS, Mémoire, ISDR/Bukavu, 2009.

* 3BUHENDWA BINTU Liliane, problématique de la gestion des déchets et ordures dans les institutions universitaires de Bukavu (ISDR, ISTM et ISP), Travail de fin de cycle, inédit, ISDR/Bukavu, 2010.

* 4 Philippe Thonart et al. (2005), Guide pratique sur la gestion des déchets ménagers et des sites d'enfouissement technique dans les pays du sud.

* 5 Emmanuel NGNIKAM et Emile Tanawa, les villes d'Afrique face à leurs déchets, Université de Technologie de Belfort-Montbéliard, 2006, p11.

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