Les finalités éducatives des professionnels et les enjeux liés à la résilience dans l'accompagnement socio-éducatif. Une étude de cas au lycée Ettore Bugatti (Illzach) et au saj (Neuf-Brisach).( Télécharger le fichier original )par Holly & Anne MANY & HERMMANN ISRAEL Université de Haute Alsace - Master 2 Sciences de là¢â‚¬â„¢éducation 2016 |
3.2.3 Le « Moi social » ou « Pression sociale normative » dans l'éducation spécialiséeDans le cadre d'une évaluation en Master 1 de Sciences de l'Education à l'Université de Haute-Alsace, nous avons analysé une séquence d'un film intitulé « Quatre minutes » qui nous a rendu attentifs à ce paradoxe invraisemblable entre ce qu'une personne meurtrie, l'héroïne du film, Jenny (une prisonnière et jeune musicienne prodige), devait « produire » -et devenir- pour différents « Moi social » (identifiés dans le film par le cadre institutionnel carcéral et sa professeure de piano, une octogénaire également abîmée par la vie), alors qu'elle n'avait qu'un souhait : être libre et s'exprimer à travers le piano (« Moi »). Plusieurs scènes montrent qu'il lui interdisait de jouer du piano en-dehors du cadre règlementaire (Sans la professeure, sans les mains détachées, avec des mains qui ne soient pas abîmées, dans un rythme musical qui ne soit ni effréné, ni enjoué), ce qui était à l'inverse de ce que Jenny souhaitait. Celle-ci manifestait avec d'autant plus de force son souhait et son besoin de laisser libre court à son expression, quels que soient son apparence, le contexte et le cadre. 196 196 Somme toute, il est aisé d'imaginer une corrélation entre cette pianiste prodige et les personnes adultes en situation de handicap mental, pour lesquelles la vulnérabilité induit un risque de formatage et de coercition par les personnes « non handicapées », à la différence entre autres que les personnes en situation de handicap ne sont pas toujours conscientes de leur individualité et de leurs aspirations. D'autre part, sauf cas exceptionnel, les personnes en situation de handicap ont toutes été baignées dans un processus d'éducation empreinte de « Moi social » en raison des interactions à minima avec les personnes qui les ont élevées, éduquées (au niveau scolaire, familial, etc.) et qui ont été leur modèle intégrateur. Qu'elles aient vécu leur petite enfance dans le cocon « familial » ou « institutionnel », le processus éducatif s'est construit sur un modèle citoyen inhérent au « Moi social », qui a impliqué une soumission « naïve » aux exigences sociales normatives. Leur développement personnel à travers ce système a pour finalité une bonne intégration sociale, l'acceptation et la reconnaissance sociale, etc., avec le risque d'atrophie du « Moi » -puisqu'il n'apparaît pas dans le processus-. Selon la norme d'éducation, « une intégration sociale réussie » est conditionnée par un processus de conformation des aspirations du « Moi » aux exigences normatives du « Moi social ». Dans ce sens, ces personnes sont marginalisées dès le départ par leur handicap et se heurtent à ce que Chalmel appelle un « crash social ». Malgré leurs aspirations à être comme les autres et à être acceptées par le « Moi social » dont certaines ressentent parfaitement les attentes et les exigences des pairs/professionnels ainsi que les enjeux, elles vivent d'importantes frustrations et désavantages liées à leur handicap, avec une conscience fine de l'impossibilité de s'épanouir dans un système de « Moi social » et ceci même avec le soutien d'un tiers. Car, leur « état » ne correspond pas à la norme sociale. Pour la plupart, elles ne pourront accéder à une formation professionnelle (l'ESAT étant déjà un dispositif « favorable » à la stigmatisation lorsqu'on en pointe son intitulé), ni à l'apparence d'un « bon niveau de vie » (Ressources importantes, « bon niveau social », etc.). Quant à celles qui occupent un emploi hors du dispositif spécialisé, leurs retours mitigés évoquent souvent les frustrations liées au regard d'autrui désignant la différence, l'infériorité, l'insignifiance ou la faiblesse. Cette impossibilité de conformité aboutit à « une 197 197 exclusion » du système « Moi social » vers la construction d'un nouveau type de « Moi » que Chalmel dénomme le « Moi marginal » (op.cit., p.10). En effet, le « Moi social » est à l'image d'une montagne d'exigences et de normes que leur handicap ne peut ni affronter ni dépasser. De fait, elles se retrouvent assujetties à une forme d'enfermement imposé dont elles ne peuvent s'extraire et sont tourmentées par un ensemble de frustrations ingérables et répétitives. La dépression risque fortement de s'imposer comme une forme de relâchement et de désespoir (« Je n'y arriverai jamais, je n'existe pas. »), auxquels s'ajoutent souvent d'autres troubles (alimentaires, émotionnels, etc.) et in fine l'effacement progressif des aspirations et des ressources du « Moi » -déjà peu affermi à la base-. Par ailleurs, si un professionnel parvient à discerner la problématique de la personne et cherche à renforcer son « Moi » intérieur à travers des méthodes pédagogiques, la difficulté reste néanmoins de taille en ce qui concerne la renaissance du « Moi » qui a été dénaturé et affaibli par le « Moi social » Il est donc nécessaire pour cette personne d'entamer dans un premier temps un travail de deuil concernant cette quête imaginaire et impossible de conformité au « Moi social », sachant que des mécanismes de défense tels que le déni risquent de rentrer en jeu, avant même que le sujet n'entame le processus de deuil. En somme, la finalité de tout ce travail de deuil n'est pas la guérison (Chalmel, 2015 p.12) comme chez certains patients malades ou la restitution de la vie sociale antérieure du sujet qui a connu un « crash social » mais plutôt un processus de réappropriation du « Moi » conduisant celui-ci à un processus de construction identitaire et de résilience (Pourtois, Desmet, & Humbeeck, 2012). C'est aussi à cette étape que se jouent les forces en présence, entre un processus de questionnements (provoquant les doutes) et le déni quant aux propres représentations de la personne en situation de handicap. A ce stade d'accompagnement vers le deuil du « Moi social » chez la personne en situation de handicap, l'enjeu devient énorme et complexe en raison des facteurs suivants : ? La faible estime de soi, le sentiment récurrent d'échec, ? L'absence de désirs et de projections vers une appropriation à soi, pouvant être lié à la dépression, à la méconnaissance de ce qui touche son individualité, au sentiment de vide intérieur, aux problématiques du handicap, etc. 198 198 ? La complexité de l'environnement relationnel et « médiatisé » du « Moi social » -incluant aussi les soutiens de résilience-. Dans un premier temps, cela signifie également que le processus d'accompagnement tendant à la résilience de la personne est un long chemin, qui nécessite beaucoup de persévérance et de soutien de proximité de la part de l'accompagnant, comme un « étayage en termes de soutien méthodologique et personnel de l'espace à franchir entre intention et action, entre compétence et mise en oeuvre » (Paul, 2002). En second lieu, cela démontre l'importance de la « qualité » de la posture du soutien de résilience mais également des finalités éducatives qu'il souhaite viser pour la personne. Aussi, lorsqu'il a été question de mener l'enquête auprès de ce public à besoins spécifiques afin de vérifier leur propre perception de leur accompagnement à l'un des deux « Moi », il s'est avéré complexe d'en ressortir une compréhension éclairée qui ne soit pas induite par un ensemble de facteurs internes et externes liés au « Moi social » (chez les personnes). Mon expérience d'accompagnement auprès de ces personnes vulnérables a révélé maintes fois que, pour la plupart d'entre elles, elles sont extrêmement craintives intérieurement et liées au regard et au retour des personnes non handicapées (d'autant plus celles qui les accompagnent). D'autre part, il aurait non seulement été extrêmement laborieux de les amener à prendre conscience du type d'accompagnement dont elles bénéficient, mais aussi de leurs attentes ou aspirations -sans compter le manque de temps manifeste-. C'est pourquoi, notre enquête porte sur des investigations liées à la compréhension et à la présence du « Moi social » et du « Moi » des professionnels socio-éducatifs qui les accompagnent. Comme nous l'avons évoqué, le « Moi social » est manifestement intégré dans la mentalité française, et l'institution sociale, à proprement parler des professionnels socio-éducatifs et des cadres, ne semble pas y échapper. Il se développe quels que soient les champs d'actions et les contextes institutionnels, bien que certains favorisent sa présence et son renforcement (idéologies à tendance sectaire, didactique, etc.). Dans notre questionnement empirique, il a été 199 199 question de la présence et du renforcement du « Moi social » dans un contexte favorisant la prise de pouvoir dû à l'absence de position managériale et institutionnelle. Néanmoins, la question de l'accompagnement dans les SAJ s'avère très variable selon les structures d'accueil, et nos observations montrent une tendance didactique des professionnels à amener les personnes à entrer dans la configuration des savoirs, des savoir-faire et du savoir-être, à les connaître et à les vivre. Pour certains professionnels, leurs représentations se traduisent à travers le regard de l'a-normalité des personnes et il se manifeste par des difficultés d'acceptation de leur attitude inconvenante, leur infirmité déplaisante, leur folie expressive, leurs comportements à risques face aux personnes « normales ». Ces dernières activent alors leur rôle en mode vigilance et contrôle, de peur de déstabiliser l'environnement social « commun ». Cette configuration constitue un facteur favorisant un accompagnement au « Moi social » par des injonctions à ce que les personnes sachent être adaptées socialement, à être modérées, décentes, passives, etc. Et par voie de conséquence, à ne plus pouvoir « être elles-mêmes ». Nous avons aussi observé d'autres modes de fonctionnement induisant des finalités au « Moi social » à l'égard des personnes qui se construisent selon des modes de pensée ou idéologies, tels que « Les personnes et mon professionnalisme seront mieux acceptés et reconnus si mon travail d'éducateur les rend socialement adapté », «Le handicap des personnes doit être de moins en moins visible pour pouvoir être citoyen. », « Je dois contrôler et veiller sur les comportements des personnes afin qu'elles ne dépassent pas le cadre que je fixe. », etc. In fine, la posture didactique semble visible et manifestement présente dans les pratiques professionnelles de certains travailleurs sociaux (à travers la position d'expert, la pression normative, etc.) qui visent le but suivant : Amener la personne à un « certain » savoir, un savoir-faire et un savoir-être afin de devenir une personne qui corresponde à leur idéal-ou à celui du système-. De fait, ces pratiques peuvent faire l'objet de risques majeurs pour les personnes (la dépendance des personnes, la dévalorisation, la crainte, l'anxiété, le sentiment d'échec, etc.), renforçateurs des désavantages liés au handicap manifeste et inhibiteurs de leur individualité. 200 200 Qu'en est-il du « Moi social » au niveau de la posture du cadre supérieur en lien avec les travailleurs sociaux ? Nous observons un environnement autour de l'institution et du travailleur social qui, d'après Honorez145, est en tension, dans un contexte où l'Economie française s'inscrit dans une « rationalisation des moyens » et l'action sociale, dans une « individualisation des réponses aux attentes des (usagers devenus) clients » (Loi 2002) avec des exigences de résultats. Cette rationalisation des moyens dans les institutions médico-sociales prend-elle l'allure du taylorisme146 ? Est-elle liée à la nouvelle configuration des propositions actuelles de postes des cadres, qui promeut les éducateurs spécialisés comme Chefs de Service (en poste dans plusieurs structures) et qui propose la direction de plusieurs établissements à un seul Directeur ? Pour les cadres, les difficultés sont de taille dans un contexte de crise de l'action sociale, qui « est profondément remise en cause en termes d'efficacité, de rationalité et également de légitimité par l'Etat, les mouvements sociaux, les professionnels eux-mêmes et les usagers. » (Ibid.), ajoutant qu'il s'agit d'être innovants, réactifs, « avec des solutions à court terme tandis que le développement durable nécessite de penser et d'inscrire l'action dans le long terme. » De cette crise surgit, selon lui, « une nouvelle psychosociologie à laquelle les établissements devront s'adapter » aux revendications des personnels et usagers (flexibilité, mieux-être personnel) et à la réalité contextuelle (démographique, culturelle et ethnique, le développement durable, etc.). A ce titre, on peut s'interroger sur ces revendications des personnels invoquant un mieux-être, seraient-elles en lien avec leurs ressources matérielles et/ou en rapport avec un mal-être professionnel niant leur individualité professionnelle et personnelle ? Cette configuration institutionnelle risque fortement d'induire un « manque d'orientations claires, de recentrage et la présence de flous institutionnels, fonctionnels ou autres » (ibid.) provoquant de nombreux dysfonctionnements, tels que la perte ou la recherche de sens, la rotation du personnel, les difficultés ou faiblesses managériales et de communication intra- 145 In Communication pour le Congrès 2011 de l'AIFRIS. In site http://aifris.eu/03upload/uplolo/cv830_57.pdf 146 « Méthode d'organisation scientifique du travail industriel visant à assurer une augmentation de la productivité (...)» In Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales. 201 201 équipe, la dissémination des pouvoirs, les exigences, etc. Les risques peuvent être considérables dans le système de l'organisation sociale. Comme nous l'avons observé, ce dernier peut alors basculer dans une forme de pression normative voire coercitive (« Moi social ») selon les propres cadres de références (idéologies, principes, représentations, etc.) des travailleurs sociaux, du fait également de l'absence de management, de formation professionnelle (VAE sans formation initiale) ou d'espaces de parole (Supervision, analyses des pratiques, etc. avec un tiers favorisant le retour réflexif). Néanmoins, malgré ces espaces de paroles possibles (pour défricher, déconstruire et reconstruire de manière coopérative), nous avons observé qu'il arrive que des membres soient implicitement ou explicitement exclus et amenés à une place extérieure au système, prenant ainsi une position de « Moi marginal ». Cette position prend la forme muette (par l'incapacité ou l'impossibilité de parler) ou la forme syndicale (où tout argumentaire et revendication sont alors vains), lorsque le système normatif du « Moi social » est en position de force, se renforce et qu'il n'y a pas d'alternative proposée. Le processus d'engagement dans ce système normatif par les membres du système se fait de manière différente selon les individus. Les uns ont pu y être entraînés (sans véritable prise de conscience), d'autres ont choisi délibérément d'y adhérer (de peur d'être exclus ou par conviction progressive de la légitimité des normes sociales prescrites) et d'autres membres plus conscients de la situation normative ont joué la politique de l'autruche. Par conséquent, le travail d'équipe risque d'étioler la reconnaissance des compétences des pairs et la confrontation à la différence, et il fait l'objet de pertes de sens, de cohérence, etc. par l'absence de solidarité, de stimulations, d'ajustement réciproques et de partages des représentations et des valeurs. Chaque membre de l'équipe se retrouve à jouer un « persona » qui adhère et se soumet aux injonctions normatives sociales. Dans notre questionnement empirique, nous avons observé que les professionnels en proie au « Moi social » et « livrés à eux-mêmes » ont tenté de maintenir le cap selon leurs propres ressources et principe idéologiques. La marginalisation des personnes non conformes s'est étendue et la dynamique du travail d'équipe ainsi que la qualité de l'accompagnement ont entraîné le développement d'un formatage vers le « Moi social » des personnes prises en charge et des professionnels. Les conséquences manifestes auprès des professionnels provoquent non seulement des pressions 202 202 normatives coercitives à l'égard de l'ensemble des personnes (de la structure), mais induisent également la fragilité des professionnels (générée par des doutes, des interrogations, des symptômes d'épuisement, etc. et in fine, à l'étiolement de leur propre « Moi ») et le rejet conduisant au « Moi marginal » des professionnels non conformes. Dans la théorie systémique147, un système est toujours ouvert et évolutif, empreint d'interactions (implicites et explicites) entre sous-systèmes et comprenant différents types de gestion (informations et leur accessibilité, la communication, l'histoire et les mythes, etc.). Dans cette situation-type, le système s'est construit à travers la domination d'une mentalité idéologique à finalités éducatives sociales, qui s'est progressivement refermé sur lui-même et opérant sa structure organisationnelle de manière indépendante, selon des compétences hiérarchisées et des prescriptions de règles de fonctionnement. La rencontre d'un « marginal sécant » (Aapellation d'une personne passerelle en relation entre les systèmes) proposant une alternative à cette mentalité normative, peut faire l'objet de reconsidération, de déconstruction et de reconstruction des représentations des membres du système, sous certaines conditions propres à la configuration des systèmes « fermés ». Au niveau hiérarchique dans une organisation sociale, les finalités du « Moi social » peuvent également être mises en exergue par les fonctions de Direction. Dans ce cas, cette dernière accorde de l'importance au règlement, aux cadres de références (performance des professionnels, contrôle et évaluation, contenus et exigences imposées sans prise en compte du professionnel et de son individualité, etc.-) et aux attendus (perfection, efficacité, rendement, etc.). La Direction s'inscrit alors dans une posture d'expert, donnant une importance marquée à son statut (hiérarchique). Une relation asymétrique est renforcée par l'indifférence à l'individualité du professionnel (à ses compétences, à son identité, à ses affects, à sa subjectivité ... ou pourrions-nous dire, à son humanitude, dans certains cas). Le « Moi social » signe ainsi 147 Références aux enseignements « L'approche systémique » de monsieur Kern, Master 2. 203 une diversification de comportements et d'actions qui sont empreintes de dénaturation du « Moi » des professionnels, ces derniers cherchant à plaire, à être acceptés et reconnus par leur hiérarchie dont les standards d'approbation socioprofessionnelle se situent dans les dimensions de rendement et d'efficacité professionnels (et non de leur bien-être et de leur développement professionnel et personnel), voire d'autres indicateurs subjectifs. D'autre part, ces conduites adoptent alors une uniformité de comportement face aux exigences et à la pression normative, ce qui laisse à penser que leur liberté s'inscrit dans un cadre de référence niant ou rejetant toute forme de résistance. J'ai observé qu'en situations de tension montante ou de crise avérée, la Direction a pris une posture empathique et adaptative face aux professionnels, acceptant cette fois un processus de convergence visant l'individualité du professionnel tout en osant la relation. Aussi, le « crash social » de la personne peut favoriser la perception et la prise en compte de la subjectivité et de l'individualité du professionnel, mais l'on peut d'une part, s'interroger sur la temporalité de cet « accompagnement » par la hiérarchie et d'autre part, sur la prise de conscience des finalités visées par la hiérarchie à l'égard du professionnel, à long terme. Pour prolonger la réflexion relative à la présence du « Moi social » au niveau institutionnel, il ses finalités peuvent être relevées en termes de performances et de reconnaissance sociales (la performance du Service, le taux de remplissage excédentaire, la meilleure argumentation possible pour l'obtention de budgets, le Projet d'établissement finalisé épais de 300 pages, etc.), en termes de statuts hiérarchiques par une position de supériorité et de reconnaissance sociale (selon les secteurs : médical, psychiatrie, social, etc. et dont les conséquences résultent fort souvent de conflits interdisciplinaires). Le « Moi social » y est agissant et favorise grandement la complexité et la difficulté du travail socio-éducatif et plus encore, de l'accompagnement de la personne centré vers son individualité et son bien-être. 203 |
|