Conclusion
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Conclusion générale :
Dans notre présente recherche portée sur les
représentations des lycéens de deux régions socialement
différente à l'égard de l'usage de la langue
française, nous avons essayé de faire une étude
comparative entre image du français chez les lycéens qui habitent
dans des régions rurales et les lycéens de la ville aussi
l'impact de ces représentations sur l'apprentissage de cette langue
Donc, L'objectif principal de cette études est de
savoir comment la langue française est perçus chez nos
lycéens et de savoir aussi s'il y a une différence entre l'image
prenne par les citadins et celle des campagnards. Aussi pour vérifier si
ces représentations influencent l'apprentissage et l'usage de cette
langue.
Cette étude est faite pour vérifier, aussi, si
la classe sociale et l'environnement influent sur l'apprentissage de la langue
française et son usage ainsi l'impact du plurilinguisme, qui
caractérise le paysage linguistique algérien, sur les
représentations du français.
L'importance du français pour les études et la
vie professionnelle est très massivement présente, le
français déborde le cadre de la classe, puisque les
enquêtés déclarent massivement qu'il est
intégré dans la vie quotidienne ; ses fonctions, culturelle et
sociale, semblent acquises pour les enquêtés qui
considèrent que le français est une langue d'études, de
travail, de culture et de socialisation.
Pour récapituler, nous pouvons affirmer que l'entourage
où il habite l'individu n'a aucune influence sur les perceptions et les
représentations à l'égard de la langue
française.
Ensuite, le français représente la langue de
modernité, de réussite, de progrès et d'ouverture sur
l'occident chez la majorité des jeunes lycéens, pour eux ,parler
en français est être intelligeant, cultivé et
présentable.
Ainsi, il n'y a pas une grande différence entre l'image
du français chez les citadins et celle des habitants de la compagne, ,
nous ajoutons que les campagnards
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s'intéressent au français, ils sont
motivés et ils maîtrisent la langue mais ils n'ont pas d'occasion
pour la pratiquer ce qui rejette l'hypothèse, supposée
préalablement, qui propose que les lycéens de la région
urbaine ont des représentations positives, les jeunes des familles
urbaines ont une perception massivement négative à cause d'autre
facteurs que nous connaissons pas.
Ce qui nous motive à réfléchir et à
identifier ces facteurs.
En vérifiant l'importance de l'apprentissage et l'usage
du français, nous notons que cette langue garde au sein du
système éducatif algérien une place
privilégiée comme il est démontré par nos
enquêtés.
Enfin, en évoquant la complexité linguistique en
Algérie, elle joue un rôle important dans la détermination
des attitudes et des représentations, nous remarquons que presque tous
les étudiants qui sont de langue maternelle kabyle ont un penchant pour
la langue français.
Pour les étudiants ayant la langue maternelle arabe,
ils adoptent alors plus favorablement la langue arabe standard qui
représente pour eux la religion et l'unification du pays.
Pour conclure, d'après la diversité des
représentations de la langue française et son usage chez nos
lycéens, nous pouvons dire que, dans le système éducatif,
l'étude des représentations devient nécessaire pour
élaborer des stratégies d'apprentissage qui seront
appropriées aux apprenants. Car, à notre sens, on ne peut pas
mettre l'apprenant au centre du système pédagogique sans prendre
en considération ses perceptions, son environnement, ses idées et
ses besoins, en rapport avec les programmes scolaires qui lui sont
destinés et aussi ses représentations et attitudes.
Les résultats et suggestions proposés dans ce
modeste travail sont loin de prétendre à l'exhaustivité,
ils gagneraient à être complétées et plus
approfondies par d'autres recherches.
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