Conclusion
La recherche que nous avons menée a un objectif bien
précis : identifier les difficultés liées à
l'activité de lecture et qui empêchent les apprenants de la
5èmede lire couramment, situation qui s'accompagne souvent de
la non-compréhension des textes proposés dans le manuel scolaire.
Notre travail de recherche est scindé en trois
parties : théorique où nous abordons une partie de la
littérature traitant de la lecture, méthodologique où
nous proposons des outils analytiques et descriptifs de la situation
problématique liée à cette activité et pratique en
dernier pour décrire, commenter et analyser les données
recueillies.
Mis à part les difficultés liées au fait
que certains enseignants ne voulaient pas participer à cette
enquête ou ne remplissaient qu'une partie des questionnaires,
l'enquête s'est déroulée dans de bonnes conditions.
Après l'analyse et la description des résultats,
nous nous rendons compte des difficultés énormes qui opposent de
manière particulière l'activité de lecture et toutes les
compétences qui s'y attachent. Les solutions proposées se
résument dans le fait de devoir revoir le programme scolaire, les textes
ou le volume horaire.
Les enseignants soulignent se mettent d'accord sur le fait
que les supports de lectures dépassés sont démotivant et
ne permettent pas l'attention et ne suscitent aucun intérêt chez
les apprenants. Le volume horaire est à revoir car jugé
insuffisant et ne permet pas de développer efficacement les
compétences visées par le programme officiel.
Les infrastructures sont également insuffisantes et les
enseignants disent souffrir du nombre considérable et important des
apprenants par classe, cette situation ne permet pas de travailler les
compétences élémentaires nécessaires.
Grâce à ce travail de recherche que nous avons
mené, nous confirmons la première hypothèse et dire que
les textes proposés dans le manuel ne sont pas intéressants et
que les manuels sont quelque part responsable de cette situation
déplorable de l'activité de lecture en classe de FLE.
Nous confirmons également la deuxième
hypothèse et dire que le volume horaire consacré à
l'enseignement de la lecture n'est pas suffisant, que les compétences de
base à savoir celle de la compréhension écrite a besoin
davantage de temps pour qu'elle soit installée puis développer
dans un deuxième temps particulièrement chez les apprenants de la
5ème année primaire. Il est évident qu'adopter
des méthodes innovantes et de nouveaux supports peuvent
améliorer la lecture.
Nous confirmons la dernière hypothèse, le
milieu familial est un mauvais exemple car il, ne permet pas souvent de
développer chez les apprenants l'envie de lire. D'après les
réponses recueillis et dans le cadre du parascolaire, les seuls
apprenants qui avait la possibilité de lire aisément
bénéficient de cours de langues.
L'activité de la lecture est l'affaire de tous. La
responsabilité de la développer incombe de tous les
partenaires : apprenants comme enseignants et familles. De ce fait et
dans le cadre des perspectives, nous souhaitons continuer à faire des
recherches dans cette optique et pensons à l'apprentissage de la lecture
dans les classes préparatoires.
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