Conclusion
Ce chapitre s'est attaché à soulever les
principales caractéristiques et les diverses interrogations liées
à l'hypothèse d'efficience des marchés financiers, qui a
constitué dès son apparition le pilier de la théorie
financière. En effet, cette hypothèse souligne que les prix des
actifs reflètent à tout instant toute l'information disponible
sur cette action.
Toutefois les marchés ont connu, suite à
quelques phénomènes, des périodes d'écartement des
prix de leurs valeurs fondamentales. Nous avons donc, dans ce chapitre,
essayé de vérifier l'efficience du Tunindex 20 sous sa forme
faible grâce à la mise en oeuvre de tests empiriques liés
à l'autocorrélation.
Sur la base des tests menés dans ce chapitre, nous
pouvons affirmer l'inefficience du Tunindex 20 vu la significativité des
autocorrélations entre ses rentabilités dans différents
ordres. Or en détaillant l'étude, et en testant
l'autocorrélation de premier ordre d'une part entre les
rentabilités des titres de l'indice, et d'autre part les
rentabilités de l'indice par fraction d'année, nous avons pu en
conclure que l'inefficience peut dans certains cas être partielle ou
périodique. En effet, certains titres d'un marché inefficient
peuvent avoir des autocorrélations non significativement
différentes de 0, ce qui remet en cause l'inefficience totale. D'autre
part, un marché inefficient pendant une période, peut ne pas
l'être significativement en testant l'efficience dans des sous
périodes et vice versa.
De ce fait on ne peut pas affirmer que le Tunindex 20 est
parfaitement inefficient sous la forme faible, au vu de la non
significativité de quelques résultats trouvés.
Plusieurs théories reposent sur l'efficience des
marchés et parmi elles l'approche moderne de portefeuille de Markowitz.
Nous allons procéder dans le chapitre suivant à la
construction d'un portefeuille efficient à partir des titres du Tunindex
20, en se basant sur l'approche de Markowitz.
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