L'évaluation des performances professionnelles et la maitrise des « positions » et de la « discipline » dans la gestion des établissements scolaires d'enseignement secondaire au Cameroun.( Télécharger le fichier original )par Adams Daniel OYONO Université Senghor d'Alexandrie ( Egypte ) - Master 2 professionnel en gestion des systèmes éducatifs 2008 |
I.2- LE MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRES :A l'image des autres ministères en charge de l'éducation, le Ministère des Enseignements Secondaires dispose des services centraux et des services déconcentrés. Le décret n° 2005/134 du 25 avril 2005 qui l'organise montre qu'il dispose : - de trois (3) Conseillers Techniques, - d'une Inspection Générale des Services ; - d'une Inspection Générale des Enseignements ; - d'une administration centrale (un secrétariat général et 5 Directions) ; - de services déconcentrés (10 délégations régionales, 58 délégations départementales) ; - des Etablissements Secondaires ; - d'organismes consultatifs, en ce qui concerne ces types et niveau d'enseignement. Dans le cadre de ses missions, il est responsable entre autre : - de la gestion et de la formation continue des personnels enseignants sous réserve des attributions dévolues aux autres chefs de départements ministériels ; - du suivi et du contrôle de la gestion administrative et pédagogique des structures d'enseignement publiques et privées ; - de l'élaboration des normes et du contrôle de leur application ; - de l'orientation et de la planification scolaires ; L'opération d'assainissement du fichier solde et personnels de l'Etat (2005) nous a permis de dénombrer un effectif de 27055 personnels qui émargent au budget du Ministère des Enseignements Secondaires. I.3- DROITS ET OBLIGATIONS DES ENSEIGNANTES ET ENSEIGNANTSLes droits et obligations des personnels du système éducatif camerounais sont calqués sur le statut général de la fonction publique8(*). I.3.1- DES DROITSGlobalement, les enseignantes et enseignants disposent du droit à la protection, à la rémunération, à pension, à la santé, à la formation permanente, au congé, à la participation. Spécifiquement, tout fonctionnaire a droit, après service fait, à une rémunération comprenant un traitement indiciaire, des prestations familiales obligatoires et, éventuellement, des indemnités et prime diverses. Et d'après le statut général de la fonction publique du Cameroun, l'absence de service fait pour une fraction quelconque de la journée, donne lieu à une retenue. Ce statut précis qu'il n'y a pas de service fait : a) lorsque le fonctionnaire s'abstient d'effectuer tout ou une partie de ses heures de service ; b) lorsque le fonctionnaire, bien qu'effectuant ses heures de service, n'exécute pas tout ou partie des obligations de service qui s'attachent à son poste de travail telle qu'elles sont définies dans leur nature et leurs modalités par l'autorité compétente, dans le cadre des lois et règlements. * 8 Décret n° 94/199 du 07 octobre 1994 portant Statut Général de la Fonction Publique de l'Etat |
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