Amélioration de la gestion clientèle par l'introduction d'un nouveau produit bancaire: la carte Rapidos. Cas de la Rawbank en RDC( Télécharger le fichier original )par Nephtali TSHITADI MWAMBENU Université de Kolwezi RDC - Graduat 2010 |
CHAPITRE III. AMELIORATION DE LA GESTION CLIENTELE PAR L'INTRODUCTION D'UN NOUVEAU PRODUIT BANCAIRE : LA CARTE DE LA RAWBANK RAPIDOSDans ce troisième chapitre, qui constitue même la base de notre travail, il est question, dans la première section, de parler des généralités sur les moyens de paiement, dans la deuxième section des conditions générales d'ouverture d'un compte, dans la troisième section de la gestion de la carte RAPIDOS, dans la quatrième section de la description du dispositif technique d'exploitation de la carte RAPIDOS et dans la cinquième section, l'analyse de la gestion de la carte . SECTION I. GENERALITES SUR LES MOYENS DE PAIEMENTFaute d'une définition des moyens de paiement par la loi n°90/17 du 05 Novembre 1990, nous emprunterons celle-ci) la loi bancaire Française qui définit les moyens de paiement comme des instruments qui, quelque soit le support ou le procédé technique utilisé, permettent à toute personne de transfert des fonds.42(*) Parmi les moyens de paiement couramment utilisés, nous retiendrons : le chèque, les effets de commerce et la carte bancaire. I.1. LE CHEQUELe chèque est un écrit par lequel le tireur donne au tiré, qui ne peut être qu'une banque ou un établissement autorisé par la loi à tenir des comptes chèques, l'ordre de payer à vue une somme déterminée au bénéficiaire ou à son ordre.43(*) Le chèque peut être barré (pour rendre le chèque encaissable par un banquier ou par le client ou le tiré) ou simple, certifié ou visé. I.2. LES EFFETS DE COMMERCESLes effets de commerce sont généralement des titres représentant une créance à la fois instruments de paiement, de transport de fonds et instruments de crédit.44(*) Ils sont un ensemble composé d'effets publics et privés. I.2.1. Les effets publicsCe sont des bons de trésor et les obligations cautionnées. 1° Les bons de trésor Il s'agit des bons de caisse émis par le trésor public. Ils peuvent prendre la forme de bon de trésor sur formule et/ou bon du trésor en compte courant. 2° Les obligations cautionnées Ce sont des billets souscrits par les redevables à l'administration fiscale et qui doivent être avalisés des tiers garants (souvent une banque). I.2.2. Les effets privésIls regroupent la lettre de change ou traite, le billet à ordre, et le warrant. 1° La lettre de change (LDC) La LDC est un document par lequel une personne appelé tireur (créancier) donne l'ordre à une autre personne appelée « tiré », de payer une somme déterminée à une autre personne appelée « bénéficiaire », à une époque déterminée et dans un lieu précis.45(*) Au 18ème siècle, cet instrument était utilisé pour les paiements multiples par le procédé de l'endossement. Cette amélioration a contribuée au renforcement de la LDC comme instrument de paiement. En outre, l'endossement a permis à la LDC de devenir un instrument de crédit, dans la mesure où il permet à un commerçant d'accorder du crédit un moyen de possibilité de pouvoir également obtenir des conditions de paiement grâce au même instrument. Mais, pour remplir efficacement ces deux fonctions (paiement et crédit), il lui faut satisfaire au double impératif du commerce que sont la rapidité et la sécurité. La LDC peut se présenter sous la forme ordinaire, sous la forme de relevé, sous la forme avec mention crédit mobilisable des créances. 2° Le billet à ordre (BO) Le billet à ordre est un écrit par lequel, le souscripteur s'engage à payer une somme déterminée au bénéficiaire à une certaine date.46(*) Il peut être ordinaire ou relevé. La LDC et le BO sont des effets de commerce qui représentent l'avantage d'être des titres de mobilisation des créances, négociables sans respect du formulaire de la cession de la créance de droit commun, dans la mesuré où ils comportent dan leur support matériel les ordres qu'ils constituent. 3° Le warrant C'est un BO souscrit par un commerçant et garanti par des marchandises déposées dans un magasin général ou qu'il s'engage à conserver chez lui.47(*) * 42 La loi bancaire Française, « dans le rapport annuel de la banque Française », 2002 * 43 KAZADI KASONGO WANDALA A. « notes de cours de documents commerciaux et mathématiques financières », inédit, G1 économie, CUK, UNILU, 2008-2009, p.66 * 44 KAZADI KASONGO WA NDALA A., idem , p.74 * 45 Ibidem., p.82 * 46 Alexis KAZADI KASONGO WANDALA, op.cit., p.82 * 47 Alexis KAZADI KASONGO WANDALA, Idem, p.85 |
|