EPIGRAPHE
« L'agriculture est la mère de tous les
arts ; lorsqu'elle est bien conduite, tous les autres arts
prospèrent ; lorsqu'elle est négligée, tous les
autres arts déclinent, sur terre comme sur mer ».
XENOPHON
DEDICACE
A mon Dieu, tout puissant, qui a permis la réalisation de
ce travail ;
A notre regretté père BARHALENGEHWA NGWASI M.
Gilbert, qui par sa clairvoyance et son sens élevé de morale et
de devoir a fait de nous le fruit d'une bonne semence ;
Au défunt beau-frère Maître Dharcin MUNANE
M. que le destin nous a ravi inopinément ;
A ma très chère mère Déodate
KASHEMWA A., pour tant de sacrifices consentis ;
A mes neveux : Béni, Soraya et Joyce
MUNANE ;
A mes frères et soeurs : Ruphine, Ruphin, Lyliane,
Jerry et Christelle SHAMAMBA, pour leur amour incommensurable.
Marc Pamphile SHAMAMBA
AVANT-PROPOS
Au terme du présent travail, il est un devoir de
remercier tous ceux qui ont contribué à son élaboration
sur le plan scientifique, matériel, financier ou moral.
Ainsi de façon particulière, nous exprimons nos
sincères remerciements au Professeur KATANGA KABALEVI Joseph pour avoir
dirigé notre mémoire.
Qu'il nous soit aussi permis d'exprimer nos vifs remerciements
au Professeur LUMPUNGU pour avoir mis les oligo-éléments
à notre disposition ainsi qu'aux Ingénieurs KABAMBA et KAYEMBE
pour les semences ainsi que les informations sur le centre.
Que nos oncles, tantes, cousins, cousines, neveux et
nièces, trouvent ici l'expression de nos sentiments de gratitude pour
toutes les marques de sympathie dont nous avons
bénéficié.
Nous sommes également reconnaissant aux familles LUBALA
Stanislas, BAHIZI Ladis, NYAMUSENGE Déogracias, MARUME Didier, N'DETE
Michel, MUSHIZI Charles et MUSHIZI Gyavira.
Nos sentiments de sincère gratitude s'en vont tout
droit aux amis et compagnons de lutte : NTALE J.P, MUBIALA Michel, BIOLA
Clara, KONGOLO Douglas, BUSHABU Gauthier, LUBALA Yannick, PHANZU Alexis, MUKADI
J.P, BOKBELE Dylan, BIKANZA Freddy, KYAKIMWA Patience, MBAYO Patricia, BITESO
Pitshou, AZAMA Moumou, MBESAMBA Gilbert et TSHILENGE Luc.
Enfin, que toutes ces personnes que nous n'avons pas
citées, ne nous tiennent pas rigueur, car de tout notre coeur, nous leur
sommes reconnaissant.
INTRODUCTION
La République Démocratique du Congo, R.D. Congo,
est à ce stade de son développement un pays où
l'agriculture est l'activité prédominante. Vaste de 2,35 millions
de Km², ce pays dispose, selon VANOUNOU (1997), de près de 80
millions d'ha de terres jugés propices à l'agriculture.
Cependant, on estime que seulement 7 à 12 millions d'ha sont
exploités. De ces superficies, les cultures maraîchères
n'occuperaient que 120.000 ha sur toute l'étendue de la
République avec en moyenne 10 à 20 personnes actives par ha.
D'une manière générale, la culture
légumière est relativement plus pratiquée autour des
grands centres de consommation que sont les villes. Elle se réalise sur
des plates-bandes ou des planches de 10 à 15m²et constitue une
source appréciable de revenu pour de nombreux petits cultivateurs,
principalement des femmes, permettant ainsi à la plupart des
ménages de survivre (VANOUNOU, 1997).
Des légumes faisant l'objet de ces cultures, on observe
surtout les légumes feuilles comme les amarantes (Biteku-teku),
l'oseille de Guinée (Ngai-ngai), la morelle (Bilolo), les feuilles de
patate douce (Matembele), la pointe noire (type de chou semblable au chou de
chine), la ciboule (Ndembi) et des légumes fruits tels la tomate, les
aubergines, le piment, le poivron,...
Comme toute l'agriculture en général, la culture
légumière est confrontée au problème de production.
Celle-ci est faible au regard entre autres de l'indisponibilité des
semences améliorées. C'est par ailleurs même un des
obstacles à l'intensification de sa culture. Il en résulte une
situation où les maraîchers sont ainsi obligés à
recourir aux semences de leurs productions sans veiller à leur
qualité génétique et sanitaire. Même sur des fruits
(de tomate, de piment, d'aubergine,...) pourris ou de restes invendus, ils
extraient des graines pour l'usage comme semences. Quelques uns recourent aux
semences importées, par ailleurs très chères.
C'est par des petits commerçants ou des marchands
ambulants, des organisations non gouvernementales de développement
(ONGD) ou des projets d'encadrement rural que l'approvisionnement en semences
importées se fait. Dans la plupart des cas le vendeur/fournisseur ne
possède que peu ou pas de références agronomiques lui
permettant de guider l'acheteur dans son choix (VANOUNOU, 1997).
En vue de contribuer à la promotion de la production
semencière dans le pays en général et de la tomate en
particulier, nous avons pensé expérimenter une fertilisation qui
puisse permettre un plus grand rendement en semences dans les conditions
écologiques particulières de l'hinterland de Kinshasa.
Le présent travail comporte trois chapitres et une
conclusion. Le premier traite des considérations sur les semences ainsi
que des généralités de Lycopersicon
esculentum, le deuxième porte sur l'expérimentation et
le troisième présente les résultats et discussions.
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