Conclusion
Au terme de notre étude, nous remarquons que le
système classique a permis à l'Etat de Côte d'Ivoire
d'avoir une bonne capacité de remboursement et une gestion limpide de sa
trésorerie. Il a facilité aussi la transmission des informations
après les règlements (paiements) à la cellule.
Toutefois, ce système n'était pas
informatisé d'où le risque de pertes d'informations. En outre, le
contrôle était inefficace, ce qui ne pouvait donc pas faciliter le
suivi des dépenses par le gouvernement.
Toutes ces limites vont amener les bailleurs à
être plus rigide dans l'octroi des concours extérieurs. Aussi, une
meilleure gestion est indispensable à toutes entreprises car il y va de
sa survie dans un monde où la concurrence est en perpétuelle
évolution. L'on ne tend plus seulement à la mettre en oeuvre,
mais à l'appliquer en l'améliorant de manière continue.
Ainsi, pour améliorer son système de gestion, l'Etat va
introduire en 1999 le SIGFIP qui est le système intégré de
gestion des finances publiques.
Ce nouveau système va permettre à l'Etat de
Côte d'Ivoire d'être crédible aux yeux des bailleurs de
fonds. En effet, le SIGFIP a posé les jalons d'une transparence dans la
gestion financière de l'Etat. Il a permis d'avoir des budgets beaucoup
plus détaillés et très spécifiques ; ce qui
permet d'avoir une vue d'ensemble des deux financements (Bailleur et
Trésor).
Il a aussi renforcé la régularité fiscale
des fournisseurs de l`Etat.
Au vue de tout ce qui précède, le SIGFIP est un
outil nécessaire voire indispensable pour toute gestion moderne des
finances publiques.
Cependant, il est à noter qu'il présente
quelques faiblesses telles que la mauvaise répartition des dotations,
les retards dans l'adoption du budget, le non prise en compte de tous les
acteurs à la formation de la maitrise du SIGFIP.
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Alors des efforts réels restent à faire par
l'administration ivoirienne afin de rendre son système de dépense
publique plus efficace.
C'est dans cette optique que nous avons suggéré
des recommandations pour une amélioration de ce nouveau système
qui est le SIGFIP. En effet, nous préconisons que le budget soit mis
à la disposition de la cellule très tôt pour éviter
les retards dans l'exécution dudit budget. Aussi, il faudrait associer
les agents d'exécution dans la politique de formation afin de
maîtriser le SIGFIP.
Enfin, informer la cellule du projet après avoir
effectué les règlements des fournisseurs.
Nous pouvons affirmer que si les recommandations sont suivies,
alors le SIGFIP sera plus performant.
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