3.2. Objectif : Assurer une
éducation primaire pour tous.
a) D'ici à 2015, donner à tous les enfants,
garçons et filles, partout dans le monde les moyens d'achever un cycle
complet d'études primaires.
Indicateur 4 : Ici le taux net de scolarisation dans
le primaire des enfants âgés de 6 à 11 ans. Ce taux est
passé de 55,9% en 1995 à 51,7% en 2001, soit une baisse de 8
% qui est de loin contraire aux attentes.
Indicateur 5 : La proportion d'enfants qui commencent
la première année d'études primaire et achevant la
cinquième est très faible : 25 %. Ce niveau n'a pas
changé entre 1995 et 2001. Ce taux traduit l'inefficacité du
système scolaire congolais. Celles-ci sont à leur tour le
reflet d'une conjugaison de plusieurs facteurs : méthodes de
transmission de naissances, capacité d'assimilation des
élèves, conditions matérielles d'apprentissage (
vétusté ou manque d'équipements, éloignement de
l'école, conditions de transport,...), méthodes
d'évaluation des naissances, etc. On peut se demander, ce que
deviennent les enfants qui quittent l'école, et mesurer le
degré d'illettrisme qui les guette.
Indicateur 6 : le taux d'alphabétisation de la
population de 15 à 24 ans est lui aussi à la baisse :
79,7% en 1998 et 71,1% en 2001.
3.3. Objectif : promouvoir
l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes
a) Eliminer les disparités entre les sexes dans les
enseignements primaire et secondaire d'ici à l'an 2005 si possible
et à tous les niveaux de l'enseignement en 2015 au plus
tard.
Indicateur 7 : le rapport filles/garçons des
taux bruts de scolarisation dans l'enseignement primaire est passé
de 73 % en 1990-91 à 89 % entre 1995-1999, soit une augmentation de
21 %. L'écart au niveau de la scolarisation primaire se
réduit donc de plus en plus entre les filles et les garçons.
Cependant, au niveau secondaire, cet écart se maintient à 45
% ; il y a près d'une fille sur 2 garçons qui
fréquentent ou fréquenté l'école secondaire. L
`école secondaire demeure donc plus sélectif, en faveur des
garçons.
Indicateur 8 : le taux d'alphabétisation des
femmes de 15 à 24 ans par rapport aux hommes du même âge
est passé de 66 % en 1998 à 82 % en 2001, cette
légère augmentation indique que l'écart se
réduit en ce qui concerne la proportion de femmes qui savent lire
et écrire par rapport aux hommes.
Indicateur 9 : en 1984, 11 % seulement ( 39000/340000)
de la population active salariée étaient de femmes. Etant
donné que l'économie congolaise s'est prolongée dans
la crise de plus en plus grave depuis 1990, et qu'il n'y a presque pas eu
de création de nouveaux emplois, on peut supposer que cette
proportion resterait encore valable jusqu'aux années les plus
récentes.
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