3.4. Objectif :
Réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans
a) Réduire de deux tiers, entre 1990 et 2015, le taux
de mortalité des enfants de moins de 5 ans.
L'indicateur 10 : le taux de mortalité des
enfants, de moins de 5 ans a évolué dans le sens contraire
des attentes et recommandations : Il a augmenté de 12 % entre
1955 ( 190%0) et 2001 ( 213%0) au lieu d'amorcer la baisse qui est
attendue.
L'indicateur 11 : le taux de mortalité infantile
a lui aussi connu une tendance semblable, même si son taux
d'évolution (10%) pendant la période est
légèrement plus faible que celui du taux de mortalité
infanto- juvénile.
Indicateur 12 : la proportion d'enfants de 1 an
vaccinés contre la rougeole est resté la même : 39
% entre 1995 et 2001.
3.5. Objectif :
Améliorer la santé maternelle
a) Réduire de trois quarts, entre 1990 et 2015, le
taux de mortalité maternelle
Indicateur 13 : le taux de mortalité maternelle
en République Démocratique du Congo demeure élevé.
Il a été évalué à 1837 pour 100.000
naissances en 1998, et récemment à 1289 pour 100.000 naissances
en 2001. d'après les démographes, la tendance qui est
observée résulterait plus des méthodes de calcul
différentes qui ont utilisées dans les deux enquêtes
qu'une baisse des niveaux pendant la période.
Indicateur 14 : la proportion d'accouchement
assistés par du personnel de santé qualifié a
été évalué à 99,3% en 1997, contre 60,7 %
en 2001, soit une baisse de 39%.
3.6. Objectif : Assurer un
environnement durable
a) Intégrer les principes du développement
durable dans les politiques nationales et inverser la tendance actuelle
à la déperdition des ressources environnementales.
Indicateur 15 : les données compilées par
le PNUD (2000) indiquent que la consommation d'énergie ( Kg
d'équivalent pétrole) pour 1$ de PIB a été de
1 SUD en 1980, et de 0,40 USD en 1997, ce qui traduit une tendance à
la baisse.
b) Réduire de moitié, d'ici 2015, le pourcentage
de la population qui n'a pas accès de façon durable
à un approvisionnement en eau potable salubre
Indicateur 16 : nous considérons ici comme
source d'eau potable un robinet installé dans le logement, la
cour/ parcelle ou la rue, un puits ou une source aménagé et
protégé, une borne fontaine. Les données indiquent que la
situation s'est plutôt détériorée dans
l'ensemble du pays, avec néanmoins une stagnation pour les milieux
ruraux. En effet, la proportion de la population qui s'approvisionne en eau
à boire auprès de ces sources est passée de 40,5%
en 1995 à 37,8% en 2001, soit une diminution de 7% dans l'ensemble
du pays. Dans les milieux urbaines, elle est passée de 88,7% en
1995 à 63,5% en 2001, soit une diminution de 28,7%.
c) Réussir d'ici à 2020, à
améliorer sensiblement la vie d'au moins 100 millions d'habitants
de taudis
Indicateur 17 : les données indiquent que cet
indicateur a connu que certaine amélioration. En effet, si en 1995
il n' y avait que 18% de la population qui avait accès à un
meilleur système d'assainissement de traitement des
excréments, cette proportion a plus que doublé, pour se situer
à 46% en 2001. Et c'est dans les milieux ruraux que
l'évolution a été la plus importante : la
proportion a été multipliée par 6 entre 1995 ( 6,3%) et
2001 (39,4 %).
Indicateur 18 : la proportion de propriétaires
accuse une augmentation certes fiable, entre 1995 et 2001 en milieux
urbains. Ceci est normal si on tient compte du phénomène de
sédentarisation des citadins. On observe néanmoins une
légère baisse en milieux ruraux, que nous avons difficile
à expliquer. En ce qui concerne les locataires, les proportions sont
restées les mêmes en milieux ruraux, alors que pour les milieux
urbains on observe qu'elles ont baissé de 18%.
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