I-2) QUESTION DE RECHERCHE.
Quelles sont les connaissances, attitudes et
pratiques des élèves en matière de prévention des
IST ?
I-3) BUT.
Contribuer à l'amélioration de la
prévention des IST/SIDA en milieu scolaire.
I-4) OBJECTIFS.
Ø Explorer au moyen d'un questionnaire les
connaissances, attitudes et pratiques des élèves dans la
prévention des IST.
Ø Identifier les lacunes des élèves en
matière de prévention des IST.
Ø Formuler à l'aide des résultats
obtenus, des suggestions en vue de permettre aux jeunes scolaires de
préserver leur santé face aux IST.
I-5) DEFINITION OPERATIONNELLE DES TERMES.
· Prévention :
Selon Larousse (2004), la prévention c'est l'ensemble des mesures prises
pour prévenir un danger, un risque, un mal, pour l'empêcher de
survenir.
Dans le cadre de notre
étude : C'est l'ensemble des moyens utiles visant à
empêcher la survenue d'une IST.
· Infection : Selon le
Larousse médical (2007), c'est l'invasion d'un organisme vivant par les
micro-organismes pathogènes (bactéries, virus, champignons,
parasites... etc.).
Dans le cadre de notre
étude : Il s'agit des IST (infections sexuellement
transmissibles) cet-à-dire des infections qui se transmettent presque
essentiellement par des rapports sexuels non protégés.
· Milieu scolaire : C'est
l'environnement dans lequel les élèves fréquentent dans
le but d'acquérir des connaissances sous la supervision des
enseignants.
Dans le cadre de notre étude : Il
s'agit du LYCEE DE BERTOUA RURAL situé au
quartier Mokolo (IV), arrondissement de Bertoua Premier.
I-6) CADRE DE REFERENCE.
Les infections sexuellement transmissibles
regroupent l'ensemble de maladies infectieuses symptomatiques et
asymptomatiques qui se transmettent entre partenaires au cours des
différentes formes de rapport sexuel (oral, vaginal, ou anal) non
protégé. Selon l'encyclopédie
Wikipédia (2011) :
« Autrefois appelées maladies vénériennes, ce
nom provenant de venus Déesse de l'amour.
Puis, dans les années 1990 l'appellation MST est devenue d'usage courant
et depuis 1999 le terme MST est peu à peu remplacé par celui
d'IST car le terme (infection) plutôt que
(maladie) prend mieux en compte le fait que certaines
infections sont asymptomatiques ».
Face aux nombreuses conséquences dues aux
IST sur la jeunesse en général et les jeunes scolaires en
particulier, la nécessité de recourir aux actions
préventives s'impose tant au niveau familial qu'au niveau
socio-éducatif.
Selon l'article L 1417-1 du code de
santé publique
Français : « La prévention
à pour but d'améliorer l'état de santé des
populations en évitant l'apparition, le développement ou
l'aggravation des maladies ou accident et en favorisant les comportements
individuels et collectifs pouvant contribuer à réduire le risque
maladie ». C'est pourquoi de nos jours, il existe plus
d'écrits, de films et de campagnes de sensibilisation dans le but de
prévenir les jeunes face aux IST/SIDA. Cette éducation constitue
un sujet d'actualité dans le monde en général et le
Cameroun en particulier à cause du taux de morbidité et de
mortalité élevé suite aux IST/SIDA, grossesses
précoces et IVG.
Au vu de toutes les conséquences qui en
découlent, l'heure n'est plus aux débats s'il faut ou non parler
de sexe aux adolescents, ou continuer à considérer Cela comme
sujet tabou, mais plutôt de savoir :
· Quand faut-il commencer à parler de
sexualité ?
· Comment aborder le sujet avec les enfants ?
· Qu'est ce qu'il faut leur dire ?
· Quelles stratégies préventives faut-il
adopter pour prévenir les jeunes ?
De ce fait ; les parents et les familles
doivent jouer un rôle capital car, ils façonnent notre
manière de concevoir les identités sexuelles et sociales.
Puis, viennent les enseignants, sources de
connaissances et de compétences en qui l'on a confiance dans tout le
système éducatif. De ce faite ils constituent une ressource
très précieuse au sein de la riposte du secteur de
l'éducation au SIDA.
Et ensuite les professionnels de santé
grâce à l'expertise dont ils disposent. De toute façon
l'éducation à une sexualité responsable est une
nécessité capitale qui doit impliquer tout les maillons de la
société.
Ø Quand faut-il commencer à parler de
sexe aux enfants ?
Selon le site
internet www.doctissimo.fr dans sa
rubrique éducation sexuelle : « Il n'y a
pas d'âge idéal pour commencer l'éducation sexuelle. Le
problème revient à aborder la question ni trop tôt, ni
trop tard, mais lorsque l'enfant est prêt ». C'est dans ce sens
que Sabrina BAUWENS (2001) affirme
que : « Certains parents commencent à en parler trop
tôt parce qu'ils pensent que plus ils en discutent vite, plus ils
protègent leurs enfants. Or, si on aborde la question quand ils ne sont
pas encore capables de comprendre, ça ne signifiera rien pour eux
».
Pour le Dr Sylvain MIMOUN
(2004) : «La sexualité peut être abordé
à tout âge mais sous certaines conditions. Tout d'abord, c'est
l'enfant qui doit être en demande. Il ne faut pas chercher à
anticiper ses interrogations car de toute façon il ne serait pas
prêt à entendre certaines réponses ».
Selon le document, procédures
et normes en santé de reproduction au Cameroun (2001)
: « Les adolescents du niveau (1) c'est-a-dire (10
à 14ans), avant la puberté, doivent recevoir des informations sur
l'adolescence, la puberté, l'anatomie et physiologie de l'appareil de
reproduction, la bonne alimentation et les méthodes contraceptives y
compris l'abstinence sexuelle. Tandis que ceux du niveau (2) (15 à
19ans) en plus des informations reçues au niveau (1) doivent recevoir
les informations sur la protection contre les IST/SIDA, les grossesses non
désirées et/ou précoces et les dangers des avortements
à risques ».
Certains psychologues pensent que la meilleure
méthode est d'attendre que l'enfant pose de lui-même la question.
Lorsque la demande vient de lui, c'est qu'il est prêt à entendre
une réponse. De toute façon, l'enfant est naturellement curieux
et posera tôt ou tard des questions sur sa sexualité et voudra
donc de l'éducateur des réponses claires.
Ø Comment aborder le sujet avec les
enfants ?
Ici les parents ont un rôle capital, car ils
ont une influence immédiate sur l'éveil sexuel de leurs enfants.
Selon leurs propres valeurs, ils enverront des messages très clairs aux
enfants.
Par exemple : « la mère
qui baigne son petit garçon: celui-ci a une érection et elle
réagit négativement en le savonnant avec rudesse, en le
ridiculisant ou en le réprimandant. Dès que l'enfant
perçoit que cette réaction n'est pas acceptable il capte ce
message négatif, et apprend que sa mère n'aime pas qu'il ait une
érection ». Et même, certains enfants par leur
curiosité peuvent mettre les parents mal à l'aise ; par
exemple « les enfants garçons ou filles qui s'interrogent
sur leur différence de sexe. Ou encore comment est-ce que l'on fabrique
des bébés ?... ». Lorsque les parents font
face à cette situation, la meilleure attitude à adopter est de
parler sans détour cet-à-dire ; être clair,
éviter surtout le langage caricatural et parabolique qui sèmerait
doute et confusion chez l'enfant.
Selon le Dr Paul CHAUCHARD (1982)
dans Régulation des naissances et morale
sexuelle : Les éducateurs doivent faire preuve
d'écoute et de compréhension surtout développer des
attitudes rassurantes ni trop rigides, ni trop souples et évoluer
graduellement selon leur rythme psychique en prenant en compte ces
désirs et ces défenses.
Dans ce processus éducationnel le danger
majeur à éviter c'est la stigmatisation surtout
chez les adolescents. Par exemple : (Traité l'enfant de
pervers, le réprimandé publiquement, le soumettre a un
interrogatoire style policier...). Cela annulerait toute
possibilité de dialogue et par conséquent l'enfant va se replier
sur lui même.
Ø Qu'est ce qu'il faut leur
dire ?
L'adolescence est une période qui apporte de
profondes mutations au niveau physique, mental, social et affectif c'est une
période ou les jeunes ont tendance à s'affirmer et franchir
toutes les barrières.
Selon Irène Borten-Kirivine et ALL (2004)
dans : Ado amour et
sexualité : « L'adolescence,
c'est le corps qui change, la Sexualité qui s'éveille ou
s'affirme, des fantasmes à la pelle, des émotions en montagne
russes et des questions qui fusent... Mais à qui les poser sans trop
s'exposer ni dévoiler son jardin secret ? Aux copains ? Aux parents ?
Aux profs ? Au médecin de famille ? Pas toujours
évident... ». En effet, tous ces facteurs sont
accentués grâce aux NTIC et les enfants ont un flux de
connaissances que les parents ne maîtrisent toujours pas.
Raison pour laquelle les parents et autres
éducateurs devraient donc toujours leur rappeler les points essentiels
suivants :
· C'est de leur intérêt d'avoir une vie
sexuelle saine, tout en préservant leur santé et leurs
facultés à procréer ;
· Leur expliquer que la sexualité n'est ni sale,
ni tabou, ni un vulgaire « besoin » à
satisfaire. Elle est plutôt un appel à l'amour véritable.
C'est dans ce sens que J.B CASTERMAN (2003) déclare que : « la
sexualité est précieuse mais fragile. Elle peut exprimer la plus
douce des tendresses. Mais si elle est pervertie, elle devient bestiale et
cruellement décevante » ;
· Leur mettre face à leur responsabilité.
Pour Dr Paul CHAUCHARD (1965) dans Amour et contraception pour
une sexualité responsable : « Le
premier organe sexuel de l'Homme c'est son cerveau ». Ils devront
donc par conséquent prendre des décisions justes, et faire leur
choix en connaissance de cause.
· Insister sur l'objectif essentiel de leur vie qui est
l'éducation. Et enfin, leurs faire savoir que faire l'amour
peut tuer l'amour à travers : des blessures
psychiques (obsessions, perversions, remords, dégoût, désir
de suicide...) et physiques (IST/SIDA, stérilité, avortement et
mort).
Ø Quelles stratégies préventives
faut-il adopter pour prévenir les jeunes ?
Les stratégies préventives en milieu
jeune sont nombreuses.
L'UNESCO (2010) affirme à travers le
livre : principes directeurs internationaux sur
l'éducation sexuelle: « qu'une
éducation sexuelle efficace est une composante essentielle de la
prévention des IST/SIDA. Elle est également capitale pour
pouvoir, atteindre les objectifs de l'accès universel à la
santé reproductive et à la prévention, au traitement, aux
soins et à l'appui en matière de VIH par l'ONUSIDA ».
A cet effet, L'éducation à la
sexualité est une responsabilité qui incombe au système
éducatif dans son ensemble, non seulement à travers
l'enseignement, mais aussi à travers des règles, pratiques
internes, programmes d'études et matériels didactiques et
pédagogiques. Dans un contexte plus large, l'éducation sexuelle
est une composante essentielle à la fois d'un programme scolaire de
qualité et d'une riposte globale au SIDA à l'échelon
national. C'est dans ce cadre que L'UNESCO (2010) a établi (4)
composantes du processus d'apprentissage en fonction des âges à
savoir :
· Niveau (1) 5 à 8ans
(l'Information) : l'éducation sexuelle doit fournir
des informations précises sur la sexualité humaine, notamment la
croissance et le développement, l'anatomie et la physiologie sexuelles,
la reproduction, la contraception, la grossesse et l'accouchement, le VIH et le
SIDA, les IST, la vie familiale et les relations interpersonnelles, la culture
et la sexualité, la démarginalisation par les droits de la
personne, la non-discrimination, l'égalité et les rôles
dévolus aux deux sexes, le comportement sexuel, la diversité
sexuelle, les abus sexuels, la violence à caractère sexiste et
les pratiques néfastes.
· Niveau (2) 9 à
12ans (Valeurs, attitudes et normes sociales) :
l'éducation sexuelle doit offrir aux élèves la
possibilité d'explorer les valeurs, attitudes et normes (personnelles,
familiales, communautaires et des pairs) en lien avec le comportement sexuel,
la santé, la prise de risque et la prise de décision et en
référence aux principes de tolérance, respect,
égalité des sexes, droits de la personne et
égalité.
· Niveau (3) 12 à
15ans (Compétences interpersonnelles et
relationnelles) : l'éducation sexuelle doit favoriser
l'acquisition de techniques en matière de prise de décision,
d'affirmation de soi, de communication, de négociation et de refus. Ces
compétences peuvent contribuer à promouvoir des relations plus
faciles et plus constructives avec la famille, les pairs, les amis et les
partenaires romantiques ou sexuels.
· Niveau (4) 15 à 18ans
(Responsabilité) : l'éducation sexuelle doit
encourager les élèves à assumer la responsabilité
du comportement qu'ils ont vis-à-vis d'eux-mêmes et
vis-à-vis d'autrui en faisant preuve de respect, d'acceptation, de
tolérance et de compassion envers autrui sans considération de
l'état de santé ou de l'orientation sexuelle. L'éducation
sexuelle insiste également sur l'égalité des sexes, la
résistance à des relations sexuelles précoces, non
désirées ou imposées et le rejet de la violence dans le
cadre des relations, et les pratiques sexuelles à moindre risque, y
compris l'usage systématique et correct du préservatif et de la
contraception.
Pour l'OMS (2005) le meilleur moyen de
prévention des IST/SIDA est d'éviter de s'exposer aux risques
:
· en retardant le début de l'activité
sexuelle (l'abstinence) ;
· en réduisant le nombre des partenaires
sexuels ;
· en utilisant correctement et systématiquement le
préservatif.
N.B :
L'identi?cation rapide de la présence d'une IST et le recours sans
délai au traitement adéquat font partie de la prévention
des IST. La rapidité d'intervention permet non seulement d'abaisser la
probabilité de complications au niveau individuel, mais également
de prévenir la propagation au sein de la communauté.
Plus une IST est guérie tôt, moins elle risque
d'être transmise à d'autres.
v RETARDER LE DÉBUT DE L'ACTIVITÉ
SEXUELLE
Les adolescents(es) peuvent éviter les IST et
la grossesse (à un âge où ils/elles sont
particulièrement vulnérables) en débutant plus tardivement
leur activité sexuelle. A cet égard, les jeunes ?lles ont besoin
de soutien, car dans leur cas une grossesse ou une IST peut avoir de graves
conséquences au plan social et sanitaire. Les adolescentes sont, de par
leur constitution, particulièrement vulnérables aux infections
cervicales, qui créent un risque de MIP, de stérilité et
de grossesse ectopique. Il est donc important pour les adolescent(e)s de savoir
qu'ils/elles peuvent béné?cier d'un soutien et d'une information,
dans le respect de la con?dentialité, sur les méthodes de
prévention des IST et des grossesses notamment l'usage du
préservatif lorsqu'ils/elles décident de devenir sexuellement
actifs.
v DIMINUER LE NOMBRE DES PARTENAIRES
SEXUELS
Un nombre moindre de partenaires sexuels peut aider
à réduire le risque de contracter une IST. Par exemple, les
couples où les deux partenaires sont monogames ayant un(e) seul(e)
partenaire sexuel(le) ne risquent rien si les deux éléments du
couple sont indemnes de toute IST. Toutefois, beaucoup de femmes monogames
?dèles à vie à un seul partenaire sexuel contractent une
IST du fait du comportement de leur partenaire. L'abstinence sexuelle est une
autre façon d'éviter les IST (encore que d'autres IAR sont
possibles).
Bon nombre de personnes ont besoin de
stratégies autres que la monogamie ou l'abstinence, à un certain
moment de leur vie. La monogamie n'est pas synonyme de protection contre les
IST lorsque les liaisons monogamiques se succèdent en série et
avec rapidité. Les couples qui vivent épisodiquement
séparés l'un de l'autre vont également avoir besoin
d'autres stratégies. Quelles que soient les circonstances, les femmes
comme les hommes pratiquant le multipartenariat sexuel ont besoin d'une
protection ?able contre les IST.
v L'USAGE CORRECT ET SYSTÉMATIQUE DU
PRÉSERVATIF
Les préservatifs constituent
la méthode la plus ?able pour celles et ceux qui veulent se
protéger et protéger leur partenaire de tout risque d'IST.
Utilisé correctement, le préservatif barre la route aux
bactéries et aux virus les plus petits (OMS 2005).
Les préservatifs
masculins : En latex ; ils sont disponibles à
grande échelle, peu onéreux et très efficaces. Faciles
à transporter, on peut à n'importe quel moment en disposer pour
se protéger. Pour un usage correct du préservatif :
§ Placer le préservatif sur le pénis en
érection avant tout rapport sexuel avec pénétration
§ Retirer le pénis immédiatement
après l'éjaculation (quand le pénis est encore en
érection) pour éviter que le préservatif ne glisse et
reste dans le vagin.
§ Mettre un préservatif neuf à chaque
nouveau rapport sexuel.
Le risque de contracter une IST n'est
cependant pas totalement nul même avec l'utilisation du
préservatif. La personne porteuse d'ulcérations
génitales ou de verrues génitales sur des zones du corps non
couvertes par le préservatif peut contaminer le partenaire qui aura
été au contact de ces zones.
Les personnes qui n'utilisent pas correctement ni
systématiquement le préservatif, peuvent contracter une IST. Une
manipulation ou une conservation incorrecte dans un portefeuille ou dans un
endroit chaud, par exemple, ou l'utilisation d'un lubri?ant à base
huileuse, peuvent expliquer la perte d'efficacité d'un
préservatif. La rupture d'un préservatif est habituellement due
à un usage incorrect, non à un défaut de fabrication.
Il faut absolument avoir conscience du fait que
le préservatif ne peut protéger des IST que s'il est
utilisé correctement et systématiquement. Lorsqu'il
est utilisé correctement à chaque rapport, le préservatif
peut considérablement réduire le risque de grossesse et d'IST, y
compris l'infection à VIH.
La prévention des IST/SIDA passe aussi par le
développement et le renforcement des réseaux associatifs. JACOB
MEKOUL (2004), propose :
-La communication interpersonnelle par
les pairs : Cette méthode de sensibilisation qui
consiste à faire passer le message d'un enfant à un autre
enfant ou d'un adulte à un autre adulte est originale et peut
atteindre des résultats intéressants à travers les clubs
santés, pourvu que l'encadrement et le suivie soient de qualité
et ne se limitent pas qu'aux actions ponctuelles tels que la fête de la
Jeunesse...
-La participation des parents
d'élèves : La communication entre les parents
et les enseignants doit être encouragée à travers les
associations des parents d'élèves, lesquels doivent être au
courant de tout ce qui touche le milieu scolaire en général et
les IST/SIDA en particulier.
|