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Contribution à  l'élaboration d'une méthodologie de participation publique à  l'étude d'impact environnementale des projets d'aménagement et industriels: cas du parc de Caracol en Haà¯ti.

( Télécharger le fichier original )
par Felix Junior RONY
Institut Latino-américain des sciences du Pérou - Maà®trise en étude d'impact environnemental 2012
  

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SIGLES

BID

: Banque Interaméricaine de Développement

CECI

: Centre d'Etude et de Coopération Internationale

EIE

: Etude d'impact environnemental

EIES

: Etude des Impacts Environnementaux et Sociaux

EPA

: Environmental Protection Agency

GOH

: Gouvernement d'Haïti

ILC

: Institut Latino-Américain des Sciences

MDE

: Ministère de l'Environnement

MEF

: Ministère de l'Economie et des Finances

ONG

: Organisation Non Gouvermentale

PAR

: Plan d'Action de Réinstallation

PIB

: Produit Intérieur Brut

PFC

: Projet de fin de cours

TCA

: The theory of Communicative Action

TVA

: Taxe sur la Valeur Ajoutée

UTE

: Unité Technique d'Exécution

AGRADECIMIENTO

En préambule à ce mémoire, je souhaite adresser mes remerciements les plus sincères aux personnes qui m'ont apporté leur aide et qui ont contribué à l'élaboration de ce modeste travail ainsi qu'à la réussite de cette intense session de formation.

Je remercie une fois de plus FONDOVERDE et la Direction Régionale Haïti du Centre d'Etude et de Coopération Internationale (DRA-CECI) pour leur support financier. Sans votre généreuse contribution, ce rêve n'aurait jamais pu devenir réalité.

Je tiens à remercier très sincèrement le Prof. César Cervantès Gálvez, qui, en tant que tuteur et directeur de ce Projet de Fin de Cours (PFC), s'est toujours montré à l'écoute et très disponible tout au long de la réalisation de ce travail, ainsi que pour l'inspiration, l'aide et le temps qu'il a bien voulu me consacrer et sans qui ce mémoire n'aurait jamais vu le jour.

Mes remerciements s'adressent également à mes collègues et ami(es) qui ont eu la gentillesse de lire des versions provisoires du texte et m'ont formulé leurs recommandations et à tous les consultants et internautes rencontrés lors des recherches effectuées et qui ont accepté de répondre à mes questions avec une grande compréhension et générosité.

Enfin, un dernier grand merci à toute personne qui aura contribué de près ou de loin à l'élaboration de ce modeste travail.


Merci à tous et à toutes.

 RÉSUMÉ

Au cours des vingt-cinq(25) dernières années, nous assistons, en Haïti à une multiplication des dispositifs institutionnels de participation tant dans les projets de développement financés par la coopération internationale que dans les grands projets d'infrastructures exécutés par l'Etat. La gestion participative de ces initiatives devient de plus en plus une exigence de la société civile en dépit du fait que la reconnaissance de l'importance de la participation citoyenne dans les grands projets susceptibles de modifier le fonctionnement des territoires n'a pas encore fait la preuve de son efficacité.

Notre recherche a analysé dans quelle mesure la participation des acteurs sociaux à l'évaluation et au suivi des impacts sociaux et environnementaux contribue valablement à l'identification et à la prise en compte des incidences sociales et environnementales du projet, favorise un dialogue entre les acteurs et facilite une meilleure répartition du pouvoir entre les acteurs dans le sens de la maîtrise sociale du changement à l'échelle locale ou régionale.

Notre réflexion sur l'efficacité de la participation s'est située dans le sens des concepts d'«empowerment» et de capital social et nos trois (3) hypothèses de travail ont porté sur la qualité de la participation et l'engagement des acteurs. Pour la vérification des hypothèses, nous avons analysé le cas du Parc de Caracol dont la construction est assujettie à la procédure de l'Etude d'Impact Environnemental (EIE). Quatre (4) dispositifs participatifs ont été analysés : (1) La pré-consultation du promoteur, (2) l'enquête, (3) les rencontres thématiques et (4) le comité local de suivi.

Notre analyse a révélé que malgré les moyens déployés par le projet, le bilan est mitigé. Le mode de participation prôné a eu très peu d'effet sur l' «Empowerment» et la construction du capital social dans la communauté. Deux (2) catégories de raisons expliquent, selon notre analyse, cette situation : (1) Les lacunes des dispositifs participatifs et (2) la conduite des acteurs. L'étude a plutôt montré que la participation a eu pour effet de réaffirmer le contrôle et le pouvoir exercés par les acteurs dominants (le promoteur et la firme de construction en particulier).

Le projet de construction du parc de Caracol soulève un certain nombre de questions et de préoccupations sur le bien fondé du crédit accordé à l'Etude d'Impact Environnementale (EIE) dans sa méthodologie. Théoriquement, des objectifs et de la vision qui ressortent de sa définition, voire caractéristique propres à l'EIE dans le cas précis de Caracol, la participation publique occupe une place prépondérante dans le processus dit décisionnel. Cependant, sur la base des faits exposés dans le cas à l'étude, il semble tout à fait justifié d'affirmer que l'EIE souffre d'une précarité méthodologique qui est due en grande partie au mode d'implication de la population dans le processus. Un tel point de vue est non seulement motivé par la présence d'un arbitrage politique insensible, sinon vaguement, aux préoccupations du public, mais également par la contribution inéquitable des différents acteurs (promoteur, société civile, citoyens directement ou potentiellement concernés) au processus décisionnel.

La mesure proposée, et qui serait susceptible de contrer l'effet des rapports de force s'exerçant dans le cadre de la définition des impacts sociaux et environnementaux, consisterait à confier la gestion du processus d'EIE à un organisme public indépendant du promoteur et de toutes autres parties ayant des intérêts dans le projet comme des organismes de développement économique ou les autorités locales et régionales.

Un tel organisme assurerait une certaine continuité sur les plans de la gestion de l'information, de l'étape de la planification à celle du suivi. À l'étape du suivi, l'organisme assurerait la gestion des comités multipartites afin d'assurer leur représentativité et le respect des règles minimums de fonctionnement. L'établissement de telles règles et la prise en charge de leur application par une instance indépendante sont encore plus pertinents dans le contexte d'un projet comme celui du parc de Caracol qui bénéficie d'un niveau élevé d'acceptabilité sociale et où l'expression ouverte de questionnements et de points de vue divergents est plus difficile.

Mots-clé : dispositifs participatifs, conduite des acteurs, analyse de l'empowerment, maîtrise sociale du changement, Caracol, Haïti

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