WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les effets des marchés fonciers et expropriations des terres dans la ville de Zinder au Niger

( Télécharger le fichier original )
par Ibrahim NOUHOU
Université Abdou Moumouni de Niamey Niger - Diplôme d'études approfondies 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II.1.1.1 Caractéristiques physiques

II.1.1.2.1 Climat

Le climat de la Ville de Zinder est de type sahélo - soudanien caractérisé par trois saisons : une saison pluvieuse de juin à septembre, une saison froide et sèche d'octobre à février et une saison sèche et chaude de mars à mai.

La Ville de Zinder présente des hauteurs pluviométriques de plus de 500 mm/an, avec une pluviosité très marquée. Cette dernière, entraîne à l'égard de toute la région un déficit de précipitations depuis une vingtaine d'années, occasionnant un déplacement des isohyètes vers le Sud. Ce déplacement des isohyètes, présente des conséquences sur les activités des populations périphériques.

La moyenne annuelle des précipitations sur les quarante dernières années est de 410,2 mm comme le montre la figure n°1.

Graphique 1: Variations interannuelles de la pluviométrie au niveau de la ville de Zinder de 1970 à 2010 (source : Aéroport de Zinder, 2011)

De manière générale, les données pluviométriques de 1970 à 2010 au niveau de la station de l'aéroport de Zinder, montrent que les précipitations fluctuent d'une année à l'autre, avec un pic de 607,1 mm en 1978.

L'analyse du graphique n°1 montre que de 1970 à 1973, ainsi que les années 1977, 1981, 1983, 1984, 1987, puis de 1989 à 1993, et de 1995 à 1997, mais aussi les années 2002, 2004, 2007 et 2009, présentent des précipitations inférieures à la moyenne interannuelle.

32

Ces fluctuations ont favorisé le maintien du déficit agricole, puisque, une année sur deux les précipitations sont inférieures à la moyenne interannuelle, et ne permettent pas aux végétaux de boucler leur cycle végétatif.

Cependant, une analyse à travers la moyenne mobile avec pas de 5 ans, relève bien le déficit pluviométrique des années 1970 à 1977, et de 1983 jusqu'en 2000. Cette situation montre une baisse sensible des précipitations par rapport à la moyenne interannuelle.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"