3. Limites de l'étude
Comme nous l'avons vu précédemment, les deux
groupes utilisés dans le cadre de notre étude ont un niveau de
base en pliométrie relativement faible. Nous savons qu'avec l'expertise,
les améliorations deviennent moins visibles. Il est donc probable
qu'avec un groupe pratiquant régulièrement la pliométrie,
les améliorations aient été moins importantes voire
même inexistantes.
Pour notre protocole expérimental, le nombre de
séances d'entrainement était de deux séances par semaine,
sur lesquelles venaient se greffer à chaque fois 20 à 30 minutes
de préparation physique. Il semblerait que pour bénéficier
d'un maximum de résultats il soit nécessaire d'augmenter le
nombre de séances.
La période de tests post entrainement a
été effectuée dans la semaine suivant la dernière
semaine d'entrainement. Cependant, nous savons que pour obtenir des
résultats entièrement valables, il est nécessaire de tenir
compte des effets cumulés et retardés d'une préparation
physique basée sur de la pliométrie. Ainsi, il aurait
été judicieux d'effectuer les tests post entrainement 3 à
6 semaines après l'arrêt du cycle (Cometti, 1988).
Nous pouvons également noter que nous aurions pu
utiliser du matériel plus technique que le matériel relativement
simpliste que nous avons utilisé. Concrètement, le Myotest®
étant un appareil de mesure de la puissance mais aussi de la raideur
neuromusculaire, il aurait été possible d'effectuer le test de
l'appareil plutôt que d'effectuer le calcul de la différence entre
la hauteur de saut en CMJ et celle en SJ. De plus, la mesure du temps par
chronomètres manuels aurait pu être effectuée par
l'utilisation de cellules photoélectriques par exemple.
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