1.2.1.2.2. Inégalités sociales liées au
sexe
Le concept « Inégalité
sociale » entre les hommes n'est pas récent, mais
plutôt un phénomène qui tire son origine de la
création de l'homme.
« Que les femmes soient soumises à leurs
maris comme au Seigneur (.....) Fils, obéissez à vos parents
dans le Seigneur. (.........) Esclaves obéissez à vos
maîtres terriens avec crainte, respect et coeur sincère comme au
Seigneur ». (Saint Paul, Epître aux
éphésiens, 5-6, cité par SCHLEMMER, B. et al,
1996 :31).
ARISTOTE cité par les mêmes auteurs, abonde dans
le même sens quand il dit :
«Toute cité est composée de la famille
(.....) et parfaite est la famille composée d'esclaves et de libres
(......) et les composantes fondamentales de la famille sont le maître et
l'esclave, le mari et l'épouse, le père et les
fils ».
Les auteurs montrent différentes catégories de
personnes constituant la société et que ces catégories
doivent exister dans toute cité ou du moins dans toute
société.
1.2.1.2.3. Disparités régionales et
raciales
Ils existe de profondes disparités entre
différentes régions et différentes races, voire même
entre les continents. C'est pour cette raison qu'il existe des appellations
comme pays du tiers monde, pays en développement, pays
industrialisés, pays avancés, etc. « Les niveaux
d `éducation de base varient en fonction de la
« race », du sexe et de la situation géographique.
La « race » reste le seul critère éducatif
déterminant variable en Afrique du sud. En matière
d'alphabétisation fonctionnelle, près de 33% d'Africains, 26% de
métis, 12% d'Indiens et seul 1% de blancs sont
illettrés »ICICAEA (1999 :112).
L'apartheid de l'Afrique du sud est un exemple frappant
de la discrimination raciale en matière d'éducation.
« Les activités d'éducation des
adultes ont traversé une période sombre sous l'apartheid. A cette
époque, alphabétiser les noirs était
considéré comme illégal par la loi Bantou de 1954 sur
l'éducation (à moins que les cours n'eussent lieu dans des
écoles du soir officiellement enregistrées et approuvées,
la plupart étant rayées du registre et
fermées) » (ICICAEA, 1999 :115).
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