CHAPITRE IV
EXAMEN DE L'IMPACT DU NIVEAU
DE LA FEMME SUR D'INSTRUCTION L'ETAT
NUTRITIONNEL DES ENFANTS
L'objet du présent chapitre est d'identifier, par une
approche explicative, les facteurs associés à l'état
nutritionnel des enfants en Centrafrique. L'accent sera beaucoup mis sur le
niveau d'instruction de la femme et l'état nutritionnel des enfants. Il
sera question de voir si le niveau d'instruction de la femme a un effet propre
sur la malnutrition des enfants ou son impact s'exerce par le canal d'autres
facteurs. Tout cela va nous permettre de confirmer ou d'infirmer les
hypothèses que nous avons formulées dans la partie
théorique de cette étude. Pour bien cerner les mécanismes
à travers lesquels l'instruction de la femme agit sur l'état
nutritionnel des enfants, sept modèles sont élaborés. Dans
ces modèles, les variables intermédiaires sont introduites
progressivement. Pour ce faire, nous avons utilisé les modèles
pas à pas de la régression logistique dont les fondements ont
été succinctement présentés dans le chapitre II.
Pour la variable dépendante, nous appliquons ces modèles de
régression logistique aux différentes variables
indépendantes, c'est-à-dire le niveau d'instruction de la femme
et les autres facteurs présentés dans le cadre conceptuel,
susceptibles d'influencer l'impact de ce premier sur l'état nutritionnel
des enfants. Au total, nous avons élaboré six modèles de
régression correspondante aux cinq dimensions de notre cadre analytique
:
· Le modèle 0 (M0) : dans ce
modèle, nous avons introduit toutes les variables indépendantes
pour voir leur signification au niveau brut.
· Le modèle 1 (M1) : ce
modèle a pris en compte le niveau d'instruction de la femme. Les
résultats se trouvent dans la colonne n°2 des tableaux 4.14 ; 4.15
; 4. 16 ; 4. 17 et 4.18.
· Le modèle 2 (M2) : en plus du
niveau d'instruction de la femme, nous avons introduit les variables
contextuelles considérées comme les variables de base. Les
résultats sont présentés dans la colonne n°3.
· Le modèle 3 (M3) : nous avons
intégré toutes les variables du modèle
précédent,
Chap it'te JV: &rame,t de ('impact du ai&eau
d'inot'tuctio,t de (a femme ou't ('état aut'titio~~e( deo e~fant en
Ce~t'taf'ti~ue
les variables socio-culturelles et les variables
socio-économiques. Les résultats sont présentés
dans la colonne n°4.
· Le modèle 4 (M4) : nous avons
pris en compte, en plus du modèle précédent, les
caractéristiques démographiques de la mère et de l'enfant
à savoir le statut matrimonial de la femme, l'âge de la femme,
l'âge de l'enfant et le sexe de l'enfant. Les résultats de ce
modèle sont présentés dans la colonne n°5.
· Le modèle 5 (M5) : en plus de
ces cinq modèles, nous avons introduit enfin les facteurs liés
aux comportements nutritionnels (le mode d'allaitement et l'approvisionnement
en eau de boisson) qui également sont susceptibles de médiatiser
l'impact du niveau d'instruction de la femme sur l'état nutritionnel des
enfants, c'est le modèle global. Les résultats de ce
modèle sont présentés dans la colonne n°6 des
tableaux suscités.
IV.1. Recherche du mécanisme d'action du
niveau d'instruction de la femme sur l'état nutritionnel des
enfants
IV.1.1. Le niveau d'instruction de la femme
Les résultats de la régression logistique
montrent qu'il existe une différence significative entre le niveau
d'instruction de la femme au seuil de 1% (tableau 4.14, modèle 1). Les
enfants des femmes de niveau primaire, secondaire et plus courent moins de
risque (18% et 42 %) d'être malnutris que leurs congénères
des femmes de sans niveau. Autrement dit, les femmes de niveau primaire et de
niveau secondaire et plus nourrissent mieux leurs enfants. Sur l'ensemble des
résultats (tableau en annexe), le niveau d'instruction a un impact sur
l'état nutritionnel des enfants. Les enfants des femmes de niveau
d'instruction primaire et supérieur ou plus courent touj ours moins de
risque de malnutrition.
L'instruction de la mère améliore les
connaissances et les pratiques en matière d'hygiène alimentaire
et de nutrition de mère (Akoto, 1985 ; Dackam, 1990 ; cité par
Ntsame, 1999). En Afrique subsaharienne, la non-maîtrise des besoins
spécifiques des enfants, certaines croyances et pratiques pous sent
souvent les femmes à donner aux enfants des aliments au point de vue de
la qualité et de la quantité. La femme étant
supposée être le
Chap it'te JV: &rame,t de ('impact du ai&eau
d'inot'tuctio,t de (a femme ou't ('état aut'titio~~e( deo e~fant en
Ce~t'taf'ti~ue
membre du ménage ayant en charge la santé et la
nutrition des enfants, le fait qu'elle est instruite lui permet de donner
à ses enfants des aliments nutritifs.
En outre, l'instruction de la femme lui permet de mettre fin
à certaines pratiques traditionnelles dangereuses qui consistent
à exclure du régime alimentaire de l'enfant les aliments riches
en protéines tels que les oeufs, la viande, les légumes, les
fruits et même des micros-nutritiments. Cette influence est d'autant plus
importante lorsque la femme a bénéficié de l'enseignement
des connaissances médicales modernes, changeant ses attitudes tout en
modifiant significativement l'état nutritionnel des enfants, souvent
sans exiger les ressources économiques supplémentaires.
L'instruction de la femme joue un rôle crucial sur la santé, la
croissance et sur l'état nutritionnel des enfants. Ainsi, ces
résultats confirment notre première hypothèse qui stipule
que, plus la femme est instruite, moins les enfants sont malnutris.
IV.1.2. Les facteurs contextuels
La prise en compte du niveau de vie du ménage dans le
modèle 2 (tableau 4.14), montre que l'association entre la malnutrition
et le niveau d'instruction de la femme est significative au seuil de 1%. Le
niveau d'instruction de la femme explique en partie les différences de
l'état nutritionnel des enfants observées selon le niveau de vie
du ménage. La prise en compte du niveau de vie du ménage
entraîne une diminution du risque de la malnutrition (42% dans le
modèle 1 contre 28%). L'impact du niveau de vie du ménage diminue
sous l'effet du niveau d'instruction. Par rapport aux enfants qui appartiennent
aux ménages de niveau de vie faible, ceux qui vivent dans les
ménages de niveau de vie élevé courent un risque de
malnutrition de 24% respectivement moins élevé. En Centrafrique,
les familles de niveau d'instruction élevé sont souvent les
familles favorisant d'un niveau de vie élevé. Il est normal que
les enfants appartiennent à ces ménages présentent un
état nutritionnel satisfaisant. Notre deuxième hypothèse
qui stipule que, le niveau de vie du ménage agit sur l'état
nutritionnel des enfants à travers l'instruction de la femme a
été vérifiée.
Chap it'te JV: &rame,t de ('impact du ai&eau
d'inot'tuctio,t de (a femme ou't ('état aut'titio~~e( deo e~fant en
Ce~t'taf'ti~ue
Le milieu de résidence et la région sanitaire de
la femme introduits touj ours dans le modèle 2, ne permettent pas
d'expliquer les différences de malnutrition selon le niveau
d'instruction de la femme.
Le rapport de risque de malnutrition des enfants selon le
milieu de résidence est significatif au seuil de 5% en ce qui concerne
le milieu rural (tableau en annexe). Le milieu urbain n'a pas d'effet
significatif. En lançant les résultats par le milieu de
résidence, on constate que le niveau d'instruction perd son influence
sur l'état nutritionnel des enfants. Autrement dit, les effets du niveau
d'instruction de la femme sur l'état nutritionnel des enfants passent
par d'autres variables. Le niveau d'instruction de la femme ne permet pas
d'expliquer l'état nutritionnel des enfants. Il contribue plutôt
à discriminer les enfants selon le milieu de résidence.
IV.1.3. Les facteurs socio-culturels et
socio-économiques
Ce modèle comprend, en plus des variables introduites
dans le précédent, l'appartenance religieuse et ethnique ; et
l'activité économique de la femme mesurée par leur
état nutritionnel (modèle 3). Lorsqu'on considère
l'appartenance ethnique de la femme, on constate que le modèle est
significatif au seuil de 1%. Les enfants nés des femmes de l'ethnie
Haoussa et de l'ethnie Mboum courent le risque d'être malnutris de (49 %
et 33 %) respectivement inférieur à celui des enfants des femmes
de l'ethnie Gbaya. On remarque une légère augmentation du risque
d'exposition à la malnutrition pour les femmes de niveau d'instruction
secondaire et plus en présence de cette variable. Une partie de leur
avantage sur les autres ethnies ne s'explique pas par leur meilleure
scolarisation, mais plutôt par le fait que les femmes Haoussa et Sara
nourrissent bien leurs enfants. Dans les résultats du tableau en annexe,
ce sont les enfants appartenant aux ethnies Mandjia et Mboum qui courent (35 %
et 44 %) moins de risque de malnutrition. Les résultats confirment notre
troisième hypothèse qui stipule que, les enfants des femmes
appartenant aux groupes ethniques qui sont pour la scolarisation des enfants
auront un état nutritionnel satisfaisant que les enfants appartenant aux
autres groupes ethniques.
Chap it'te JV: &rame,t de ('impact du ai&eau
d'inot'tuctio,t de (a femme ou't ('état aut'titio~~e( deo e~fant en
Ce~t'taf'ti~ue
En contrôlant le niveau de vie du ménage, on
constate que tout comme le niveau d'instruction de la femme, le niveau de vie
du ménage connaît également une légère
augmentation du risque de malnutrition (24 % contre 29 %). On remarque en
présence de l'ethnie de la femme, la persistance de l'avantage des
enfants qui vivent dans les ménages qui ont un niveau de vie
élevé sur leurs congénères qui vivent dans une
ménage de niveau de vie faible.
Par ailleurs, l'activité économique de la femme
bien, que significative dans le modèle, n'explique pas cependant
l'association entre le niveau d'instruction de la femme et l'état
nutritionnel des enfants. L'activité économique de la femme ne
permet pas d'expliquer l'état nutritionnel des enfants.
IV.1.4. Les caractéristiques
démographiques de la mère et de l'enfant
En dehors des variables existant dans le modèle
précédent, ce modèle 4 contient le statut matrimonial de
la femme, l'âge de la femme, l'âge de l'enfant et le sexe de
l'enfant. La prise en compte de ces variables dans le modèle montre que
le modèle est touj ours significatif au seuil de 1%. Les enfants des
femmes non mariées courent 1,3 fois moins de risque de malnutrition que
leurs congénères des femmes mariées ou en union. Les
femmes instruites sont en grande majorité des femmes
célibataires. Cette instruction leurs permettent de mettre fin aux
pratiques traditionnelles et de bien nourrir leurs enfants. Le taux
élevé de malnutrition chez des enfants des femmes mariées
pourrait s'expliquer par le fait que, certaines de ces femmes sont
occupées par certains travaux comme le commerce, l'agriculture, la
cueillette etc... Le statut matrimonial est une variable qui discrimine
l'état nutritionnel des enfants. Ainsi donc, notre quatrième
hypothèse qui stipule que, les femmes mariées ont tendance
à bien nourrir leurs enfants que les femmes célibataires. Cette
hypothèse n'est pas confirmée.
En introduisant l'âge de l'enfant, on constate que
l'influence de cette variable sur l'état nutritionnel des enfants est
plus déterminante que celle de la mère. La prise en compte de
cette variable dans le modèle donne l'avantage aux femmes de niveau
d'instruction secondaire ou supérieur c'est-à-dire il rend plus
significatif les effets associés
Chap it'te JV: &rame,t de ('impact du ai&eau
d'inot'tuctio,t de (a femme ou't ('état aut'titio~~e( deo e~fant en
Ce~t'taf'ti~ue
à l'instruction maternelle. Les enfants de moins de 6
mois et les enfants de 6 à 11 mois courent moins de risque de
malnutrition de (91 % et 68 %) inférieur aux enfants de 12 à 23
mois. Les femmes instruites de statut matrimonial célibataire vivant
dans un ménage de niveau de vie élevé, ont tendance
à avoir moins d'enfants et par conséquent elles nourrissent bien
leurs enfants. Des études montrent que, les enfants de moins de 6 mois
sont protégés par les éléments nutritifs contenus
dans le lait maternel, indispensable au bon développement et à la
croissance de l'enfant. Ce lait transmet des anticorps et limite la
prévalence des maladies. Or, on constate ici, bien que ce taux soit
inférieur au taux de malnutrition des enfants de 12 à 23 mois,
mais la différence n'est pas tellement grande. Ce qui pourrait
s'expliquer par la négligence de leurs mères ou bien c'est parce
que certaines femmes introduisent très vite dans l'alimentation de
l'enfant des aliments de compléments souvent pauvre en vitamine. Ces
pratiques ne peuvent que continuer à amplifier le risque de la
malnutrition chez les enfants dans cette tranche d'âge.
L'âge de la femme et le sexe de l'enfant ne
déterminent pas la malnutrition des enfants selon le niveau
d'instruction de la femme. Leurs apports à l'explication de
l'état nutritionnel des enfants sont nuls. De plus, ils n'influencent
pas, ni ne médiatisent pas l'impact d'autres variables sur l'état
nutritionnel des enfants. Mais les résultats selon le milieu de
résidence, montre que le sexe de l'enfant influence son état
nutritionnel des enfants surtout en milieu rural (tableau en annexe). Les
enfants de sexe féminin courent 30% moins de risque de malnutrition que
les enfants de sexe masculin. Cette surmortalité masculine ne s'explique
pas par rapport à la préférence en matière de sexe.
En Centrafrique, il n'existe pas de discrimination en matière du sexe.
Le taux élevé de malnutrition chez les garçons pourrait
s'expliquer par leur faible résistance à la maladie. Aussi, par
le fait que en milieu rural les femmes ont de préférence pour le
sexe féminin.
Dans ce modèle, on note la persistance de
l'appartenance ethnique et du niveau de vie du ménage. Les enfants des
femmes de l'ethnie Mboum et les enfants vivant dans le ménage de niveau
de vie élevé courent touj ours moins de risque d'être
malnutris que leurs congénères des femmes de l'ethnie Gbaya et
les enfants vivant dans le ménage ayant un niveau de vie faible.
Chap it'te JV: &rame,t de ('impact du ai&eau
d'inot'tuctio,t de (a femme ou't ('état aut'titio~~e( deo e~fant en
Ce~t'taf'ti~ue
IV.1.5. Les facteurs liés aux comportements
nutritionnels
Nous avons vu qu'en l'absence de contrôle des autres
variables, le niveau d'instruction de la femme apparaît comme un facteur
très déterminant de l'état nutritionnel des enfants. La
prise en compte du mode d'allaitement dans le dernier modèle à un
impact sur l'état nutritionnel des enfants. Les coefficients de
régression â, tout en restant significatifs ont augmenté
(0,568 dans le modèle 4 contre 0,572, 0,824 contre 0,820) respectivement
pour les modalités secondaire ou plus et primaire. Comparés aux
enfants allaités au sein, les enfants allaités au sein et au
biberon (allaitement mixte) courent 28% de risque de malnutrition. Ces femmes
instruites, de statut matrimonial célibataires vivant dans un
ménage ayant un niveau de vie élevé, ont tendance à
donner aux enfants en plus du sein le lait artificiel (biberon). En
présence du mode d'allaitement, on constate qu'il n'existe plus de
différence significative entre les ethnies. L'influence de l'ethnie
transiterait donc par l'intermédiaire d'autres variables. Le mode
d'allaitement est une variable qui discrimine l'appartenance ethnique de la
femme.
Lorsqu'on a introduit l'âge de l'enfant, on constate
touj ours l'avantage en faveur des enfants de moins de 6 mois et des enfants de
6 à 12 mois. Ces tranches d'âge courent un risque de malnutrition
inférieur aux enfants de 12 à 23 mois. Cet avantage pourrait
s'expliquer les motifs que nous avons évoqué ci-haut.
On note en outre l'avantage au point de vue nutritionnel des
enfants des femmes instruites de niveau primaire et secondaire ou plus vivant
dans le ménage ayant un niveau de vie élevé sur les
enfants des femmes de sans niveau vivant dans un ménage ayant un niveau
de vie faible.
L'approvisionnement en eau de boisson n'influence pas
l'état nutritionnel des enfants. Cette variable n'a pas un pouvoir
explicatif très important pour la variation de la malnutrition des
enfants selon le niveau d'instruction de la femme. Au fur et à mesure
que nous introduisons les autres variables, nous constatons qu'il n'existe plus
de différence significative entre l'approvisionnement en eau de boisson
et l'état nutritionnel des enfants.
enapit'te JV: &rame de ('impact du ai&eau
d'inot'tuctio de (a femme ou't ('état aut'titio~~e( deo e~fant en
ee~t'taf'ti~ue
En guise de synthèse...
Les résultats de l'analyse explicative nous ont permis
de constater que l'instruction de la femme est associée à
l'état nutritionnel des enfants. Une partie de cet impact s'exerce
à travers d'autres variables. Et, en présence de toutes ces
variables, l'effet significatif du niveau d'instruction de la femme sur
l'état nutritionnel des enfants s'est modifié sans toutefois
disparaître. Autrement dit, le niveau d'instruction de la femme n'est pas
en soi un facteur qui discrimine l'état nutritionnel des enfants. Une
baisse de l'analphabétisme féminine aurait un impact sur
l'état nutritionnel des enfants. C'est ce qui pourrait expliquer ce
phénomène. La montée grandissante de
l'analphabétisme féminine en Centrafrique est la cause du taux
élevé de malnutrition observé à travers certaines
variables.
Sur l'ensemble des variables introduites dans l'analyse, seul
le niveau de vie du ménage, le statut matrimonial de la femme et
l'âge de l`enfant, apportent plus de signification à l'explication
de l'état nutritionnel des enfants, suivi du mode d'allaitement et de
l'appartenance ethnique. Par contre la région sanitaire, le milieu de
résidence, la religion, l'activité économique, l'âge
de la femme, le sexe de l'enfant et l'approvisionnement en eau de boisson,
n'ont pas un pouvoir explicatif sur l'état nutritionnel des enfants
selon le niveau d'instruction de la femme.
Chap it'te JV: &rame,t de ('impact du ai&eau
d'inot'tuctio,t de (a femme ou't ('état aut'titio~~e( deo e~fant en
Ce~t'taf'ti~ue
Tableau 4.14 : Rapport de risques de malnutrition
des enfants selon le niveau d'instruction de la femme
Les variables et les modalités
|
Modèle0
|
Modèle1
|
Modèle2
|
Modèle3
|
Modèle4
|
Modèle5
|
Exp3
|
Exp3
|
Exp3
|
Exp3
|
Exp3
|
Exp3
|
Niveau d'instruction de la femme
|
|
Aucun
|
Réf
|
Réf
|
Réf
|
Réf
|
Réf
|
Réf
|
Primaire
|
0,817**
|
0,817**
|
0,907 n.s
|
0,855 n.s
|
0,824*
|
0,820*
|
Secondaire et plus
|
0,577***
|
0,577***
|
0,716**
|
0,574**
|
0,568***
|
0,572***
|
Région sanitaire
|
|
Région I
|
Réf
|
|
Réf
|
Réf
|
Réf
|
Réf
|
Région II
|
1,086 n.s
|
|
1,043 n.s
|
0,98 1 n.s
|
1,029 n.s
|
1,007 n.s
|
Région III
|
0,897 n.s
|
|
0,799 n.s
|
0,905 n.s
|
0,828 n.s
|
0,877 n.s
|
Région IV
|
0,981 n.S
|
|
1,027 n.s
|
1,088 n.s
|
1,080 n.s
|
1,146 n.s
|
Région V
|
0,958 n.s
|
|
0,895 n.s
|
0,933 n.s
|
0,887 n.s
|
0,83 1 n.s
|
Bangui
|
0,696***
|
|
0,767 n.s
|
0,805 n.s
|
0,844 n.s
|
0,999 n.s
|
Milieu de résidence
|
|
Urbain
|
0,719***
|
|
0,844 n.s
|
0,906 n.s
|
0,902 n.s
|
0,957 n.s
|
Rural
|
Réf
|
|
Réf
|
Réf
|
Réf
|
Réf
|
Niveau de vie du ménage
|
|
Faible
|
Réf
|
|
Réf
|
Réf
|
Réf
|
Réf
|
Moyen
|
1,386***
|
|
1,181 n.s
|
1,077 n.s
|
1,154 n.s
|
1,085 n.s
|
Elevé
|
0,868***
|
|
0,756**
|
0,710**
|
0,727**
|
0,735**
|
Religion
|
|
Catholique
|
1,088 n.s
|
|
|
1,106 n.s
|
1,131 n.s
|
1,116 n.s
|
Protestante
|
Réf
|
|
|
Réf
|
Réf
|
Réf
|
Musulmane
|
0,747*
|
|
|
1,164 n.s
|
1,044 n.s
|
1,037 n.s
|
Traditionnelles/Autres
|
1,214 n.s
|
|
|
1,281 n.s
|
0,966 n.s
|
0,911 n.s
|
Ethnie
|
|
Haoussa
|
0,659**
|
|
|
0,506*
|
0,555 n.s
|
0,559 n.s
|
Sara
|
0,703*
|
|
|
0,789 n.s
|
0,765 n.s
|
0,751 n.s
|
Mboum
|
0,703*
|
|
|
0,671*
|
0,628 n.s
|
0,625 n.s
|
Gbaya
|
Réf
|
|
|
Réf
|
Réf
|
Réf
|
Mandjia
|
0,735*
|
|
|
0,788 n.s
|
0,754 n.s
|
0,774 n.s
|
Banda
|
0,904 n.s
|
|
|
0,902 n.s
|
0,873 n.s
|
0,909 n.s
|
Ngbaka-Bantou
|
1,042 n.s
|
|
|
1,086 n.s
|
1,198 n.s
|
1,222 n.s
|
Yakoma-Sango
|
0,799 n.s
|
|
|
0,982 n.s
|
0,931 n.s
|
0,963 n.s
|
Zandé-Nzakara
|
0,578*
|
|
|
0,669 n.s
|
0,706 n.s
|
0,695 n.s
|
Activité économique de la femme
|
|
Sans occupation
|
0,667***
|
|
|
0,900 n.s
|
0,965 n.s
|
1,018 n.s
|
Travailleuses dans le secteur moderne
|
0,684***
|
|
|
0,877 n.s
|
0,801 n.s
|
0,846 n.s
|
Travailleuses dans le secteur agricole
|
Réf
|
|
|
Réf
|
Réf
|
Réf
|
Statut matrimonial de la femme
|
|
Femmes non mariées
|
1,236*
|
|
|
|
1,359**
|
1,362**
|
Femmes mariées/ou en union
|
Réf
|
|
|
|
Réf
|
Réf
|
Age de la femme
|
|
Chap it'te JV: &rame,t de ('impact du ai&eau
d'inot'tuctio,t de (a femme ou't ('état aut'titio~~e( deo e~fant en
Ce~t'taf'ti~ue
Adolescente (15-24 ans)
|
|
0,883 n.s
|
|
|
|
|
1,011 n.s
|
1,023 n.s
|
Jeune (25-34 ans)
|
|
Réf
|
|
|
|
|
Réf
|
Réf
|
Adulte (35 ans et plus)
|
|
1,033 n.s
|
|
|
|
|
0,984 n.s
|
0,969 n.s
|
Age de l'enfant
|
|
|
|
00 - 05 mois
|
|
0,102***
|
|
|
|
|
0,094***
|
0,090***
|
06 - 11 mois
|
|
0,331***
|
|
|
|
|
0,323***
|
0,314***
|
12 - 23 mois
|
|
Réf
|
|
|
|
|
Réf
|
Réf
|
24 - 35 mois
|
|
1,112 n.s
|
|
|
|
|
1,090 n.s
|
1,121 n.s
|
Sexe de l'enfant
|
|
|
|
Masculin
|
|
Réf
|
|
|
|
|
Réf
|
Réf
|
Féminin
|
|
0,896 n.s
|
|
|
|
|
0,867 n.s
|
0,87 1 n.s
|
Mode d'allaitement
|
|
|
|
Mixte
|
|
1,650*
|
|
|
|
|
|
0,723**
|
Sein
|
|
Réf
|
|
|
|
|
|
Réf
|
Biberon
|
|
1,049 n.s
|
|
|
|
|
|
0,494 n.s
|
Eau de boisson
|
|
|
|
Robinet
|
|
0,669***
|
|
|
|
|
|
0,775 n.s
|
Puits/forage
|
|
Réf
|
|
|
|
|
|
Réf
|
Source/cours d'eau
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1,273**
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1,195 n.s
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Chi Square
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16,636***
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37,326***
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52,851***
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334,095***
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338,242***
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R²
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0,01
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0,01
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0,02
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0,11
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0,11
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(***) : Significatif au seuil de 1% ; désigne la
modalité de référence
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(**) : Significatif au seuil de 5% ;
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(*) : Significatif au seuil de 10% ; (n.s) ; Non significatif ;
Réf :
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