I.2.5. Les facteurs liés aux comportements
nutritionnels
Les comportements nutritionnels que nous évoquons ici
concernent le mode d'allaitement, le complément d'aliment,
l'hygiène alimentaire et le sevrage. Ces pratiques d'allaitement
revêtent une importance particulière dans les déterminants
de l'état nutritionnel des enfants. L'alimentation fait partie
intégrante de la santé des enfants. Elle permet à l'enfant
de résister à la maladie qui peut contrecarrer sa croissance. La
santé des enfants dépend totalement de la nutrition
accordée par leurs mères. De ce point de vue, on peut dire que la
nutrition est un élément déterminant de la santé
des enfants. Pour UNICEF (1998), la protection des enfants contre les maladies
passe par une bonne pratique d'allaitement au sein.
I.2.5.1. Mode d'allaitement
Le lait maternel chez les enfants de moins de trois ans joue
un rôle important. Il est le premier élément d'alimentation
et constitue un aliment irremplaçable pour le nouveau né.
L'UNICEF et l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), recommandent que
le lait maternel qui constitue un aliment complet soit donné aux enfants
jusqu'à l'âge de 6 mois. Il fournit les substances
nécessaires à la défense de l'enfant contre les
maladies
infectieuses. Partout en Afrique, c'est le lait maternel qui
est donné aux enfants du fait des atouts que celui-ci apporte. Or, une
chose est que les pratiques d'allaitement utilisées le plus souvent par
certaines femmes, ne sont pas toujours appropriées et peuvent annuler
les avantages pour la longue durée d'allaitement dont l'enfant devrait
bénéficier. Généralement, on distingue deux types
d'allaitement : l'allaitement au sein et l'allaitement artificiel (au biberon).
Ce dernier mode d'allaitement par son coût n'est pas à la
portée de toutes les couches sociales. Souvent mal donné aux
enfants faute de connaissances suffisantes sur la manière de
préparer le lait artificiel, ne peut que augmenter les risques de
malnutrition chez les enfants. Ce qui est cause de malnutrition pour des
milliers d'enfants en Afrique. Alors que le premier contribue
énormément à la réduction des
inégalités de santé entre le milieu urbain et le milieu
rural, entre également des grandes villes et des petites villes ou entre
des enfants en milieu pauvre et des enfants nés en milieu riche. Les
enfants allaités au sein courent moins de risque que les enfants
allaités au biberon. La croissance de l'enfant allaité au sein
est satisfaisant durant le premier semestre de la vie et se ralenti peu
à peu. Il lui faut des compléments d'aliments pour
équilibrer la nourriture de l'enfant.
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