2. Analyses des résultats
à la tâches de tromperie
a. Comparaisons des performances
à T entre enfants autistes et enfants contrôles
Comme le montre la figure 4, les enfants contrôles
appariés n'éprouvent aucune difficulté sur ce type de
tâche (M = 3,9 ; Ecart-type = 0,3) (Cf. annexe 15b). Les enfants autistes
semblent plus affaiblis (M=3,07; écart-type = 1,49) (Cf. annexe 15a). Or
ceci n'est pas corroboré par l'analyse statistique qui indique une
différence non significative (U = 73,5 ; Z = -1,62, p = 0,11). Les
enfants autistes ne sont pas déficitaires à ce type de
tâches.
b. Amélioration des performances
des enfants autistes en fonction de l'âge
Une analyse descriptive (Fig 5) semble indiquer une
amélioration des performances des enfants autistes aux tâches de
tromperie en fonction de l'âge. Ceci n'est pas confirmé par
l'analyse statistique (Rho = .35 ; t = 1,99 ; p = .06).
c.
Amélioration des performances des enfants autistes à T en
fonction du stade de pensée atteint
Une analyse descriptive globale semble objectiver de
meilleures performances aux tâches de tromperie avec le
développement de la pensée logique (Fig 6).
En moyenne, les enfants au stade préopératoire
ont des performances moyennes (M = 2,33 ; écart-type = 1,15) mais
pas statistiquement inférieures à celles des enfants
contrôles (U = 1 ; Z = -1,53 ; p = .13) (cf annexe 16).
Au stade concret, les performances sont meilleures sur le plan
descriptif (M = 4 ; écart-type = 0). Celles-ci sont
d'ailleurs de même niveau que chez les enfants contrôles (U= 18 ; Z
= 0 ; p = 1). En effet, les enfants autistes ayant atteint ce stade de
pensée réussissent parfaitement ce type de tâches.
Cependant, l'analyse qualitative montre une
amélioration des performances en fonction du stade de pensée
logique atteint (U= 0 ; Z = -2,32 ; p = .02). Une corrélation positive
est d'ailleurs observé entre le score obtenu à la batterie E.P.L
et la performance à T (Rho = .82 ; t = 3.85 ; p = .006).
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