Les partis du makhzen :
Ex-partis du wifak :
(ou wifaq, l'« entente » en arabe) qui regroupe la droite.
On les appelle aussi les « partis de l'administration »
(appelés ainsi car créés par le pouvoir à
l'époque d'Hassan II. Ils ont été créés
successivement, le nouveau éclipsant le précédent sans le
faire disparaître, d'où un émiettement qui permettait au
Palais de ratisser le plus large possible et de donner l'illusion d'un grand
pluralisme.
RNI, Rassemblement des
indépendants : parti de droite modéré,
créé de toute pièce par le Palais à la fin des
années 1970 et dirigé par Ahmed Osman beau-frère du roi
Hassan II. Le RNI qui représente la bourgeoisie industrielle et
commerçante a obtenu 41 sièges aux législatives de 2002
(contre 46 en 1997).
PND, Parti national
démocratique : né en 1980 d'une scission du RNI en de former
un nouveau gouvernement (novembre 1981) sur lequel s'est appuyé le
Palais pendant deux ans. Il a amélioré ses positions en
2002 : 12 députés (contre 10 en 1997).
UC, Union constitutionnelle :
parti de droite fondé par le Premier ministre Maati Bouabid, sur ordre
du Palais en 1983 afin d'élargir l'assise populaire du pouvoir lors des
élections de 1984. L'UC, dirigée par Mohamed Jalal Essaïd,
s'est effondré au législatives de 2002 : 16 sièges
(contre 50 sièges en 1997 et beaucoup plus à l'époque de
sa création). C'est presque le seul a toujours avoir eut un discours
néolibéral sur les questions économiques.
MDS, Mouvement démocratique et
social : parti de droite populiste né au printemps 1997 sous la
direction de Mohamed Harchane. Le MDS est le seul parti à ne pas avoir
voté le programme gouvernemental d'A. Youssoufi. Il a subi un rude
revers aux législative de 2002 : 7 sièges (contre 32 en
1997).
Nouveau dans le Jeu politique :
FFD, le Front des Forces
Démocratiques a été fondé en 1997. Son
secrétaire général, Thamy Khyari, a appartenu aux deux
gouvernements Youssoufi. Le logo de ce mouvement centriste représente un
olivier. Ses premières législatives ont été un
succès : 12 députés élus.
Forces Citoyennes : parti de
droite créé en 2001 par Abderrahim Lahjouji, un homme d'affaires
devenu célèbre grâce à son sens de la communication,
une sorte de Berlusconi à la marocaine, mais sans les succès
électoraux : 2 députés élu en 2002. Son chef
n'a même pas réussi à se faire élire à Anfa
où il se présentait.
PRD, le Parti de la réforme et
du développement, dirigé par Abderrahman El Cohen, est né
en 2001 à l'issue d'une scission au sein du Rassemblement national des
Indépendants (RNI). 3 députés élus en 2002.
PML, le Parti marocain libéral
est dirigé Mohamed Ziane. Le cheval de bataille de cette petite
formation nationaliste est la rétrocession de Sebta et Melilla au Maroc.
3 députés élus en 2002.
PED, Parti de l'environnement et du
développement : petit parti écologiste (2
députés élus en 2002).
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