B. Annonce du plan de rédaction
Il s'agit d'abord d'examiner la consécration
limitée des modes alternatifs de règlement des litiges fiscaux en
droit positif camerounais, de legge lata s'entend
(première partie), afin de déboucher sur le
plaidoyer pour son extension, au sens de legge ferenda
(seconde partie).
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PREMIÈRE PARTIE :
LA CONSÉCRATION LIMITÉE DES
MODES
ALTERNATIFS DE RÈGLEMENT DES
LITIGES FISCAUX AU CAMEROUN
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INTRODUCTION DE LA PREMIÈRE PARTIE
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Le contentieux fiscal débute par une réclamation
introduite auprès de l'Administration. Lorsque la réponse
donnée par cette dernière ne satisfait pas totalement le
contribuable, celui-ci peut saisir le juge32. Toutefois, le
contribuable qui le souhaite peut, durant toute la procédure
contentieuse, solliciter un règlement à l'amiable par une
transaction ; ou alors, s'agissant essentiellement des pénalités
et intérêts de retard, solliciter l'indulgence de l'administration
à travers une demande de remise gracieuse.
A l'analyse, contrairement à des pays comme la France,
ces deux types de règlement amiable du contentieux fiscal se
caractérisent par un certain rigorisme; d'où leurs conceptions
restrictives (Chapitre I) et leurs pratiques limitées
(Chapitre II).
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32 ATECK A DJAM (F.), Droit du contentieux fiscal
camerounais, op. cit., p. 12.
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